Le Poilu Victorieux

de drap bleu étalé sur la chaise. Mais Émile n’en a cure. Il éprouve désormais un formidable sentiment d’invulnérabilité pour les combats à venir, sûr, comme un danseur de l’esprit de passer à travers la mitraille, bardé du souvenir de cet enfant victorieux, né un 2 décembre, jour commémoratif d’Austerlitz et du Sacre, un signe d’on ne savait trop quoi mais que Rémi ne manquait jamais de rappeler à chaque anniversaire, se saupoudrant au passage d’un peu de poussière d’empire, si bien qu’à force l’ultime

cérémonie célèbre la France éternelle qui a combattue d’où l’importance accordée aux faits militaires. Bilan de l’image : La France, affaiblie par le conflit et les années d’occupation, célèbre là dans l’unanimité le deuil de ses victimes. C’est un pays victorieux et uni, malgré l'émiettement du souvenir, en quinze dépouilles représentant des aspects fort différents du conflit (deux résistants dont une femme ; deux déportés dont un juif ; un prisonnier de guerre ; un FFI ; neuf militaires). Les mots d’ordre

pourquoi Napoléon apparaît comme le héros par excellence (Leçons sur la philosophie de l'histoire). Tel est donc le « héros structural » (V. Jouve), lequel, suivant « cette définition dynamique et fonctionnelle » (Ph. Hamon), doit en principe sortir victorieux de sa quête. En considérant qu'occuper un rôle central dans l'action ne suffit peut-être pas, et que le succès semble nécessaire au héros, la narratologie semble pourtant ne pas s'en tenir à un fonctionnalisme strict et revenir à un point de vue

Tenues → à partir de 1915, les soldats français sont désormais vêtus de la fameuse tenue « bleu horizon » et équipés d’un casque → mieux protégés qu’en 1914. • L’encadrement militaire tolère que les soldats ne soient pas rasés, d’où le surnom de « poilus ». • Vie quotidienne organisée dans ce contexte de tranchées : Corvées de soupe, de jus (café), de Pinard… Circulation de brancardiers… • C’est tout un univers qui apparait ici, bien différent de celui des casernes et des combats classiques → la

milions de mobilisés; 1,4 milions de morts. -“gueulees cassées”: soldats qui ont survécus avec des blessures “attroce” (ex: livre “chambres des officiers”: réparer les visages détruits) -conditions de vie qui usent les corps, déchicté Paroles de poilus: lettres et carnets du front 1914-1918: racontent les conditions de vies dans lesquels ils vivaient: rats, poux, vermines, froid, nourriture, boue → L’hiver est froid et rude dans le nord de la France. Ils ne peuvent pas se laver → Boue → Nourriture:

s’éloigne de la libération. Elle s’est trouvée tiraillée entre les défenseurs d’une justice implacable et dc dure( pr en finir ac le fascisme et ses hérauts) et ac les modérés partisans d’une justice plus clémente. Après la WWI: 1 figure: le poilu victorieux et 1 date: le 11 novembre. Mais rien de tt cela en 45 Après la WWII, hiérarchisation de la souffrance: le combattant volontaire de la Résistance, le prisonnier de guerre, le déporté racial… 1944-1946: multiples célébrations de la Libération

Voir; VENAYRE.S, « PREMIÈRE GUERRE MONDIALE  », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 30 mars 2015. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/premiere-guerre-mondiale/ Rennenkampf et Samsonov. Le 20 août, Rennenkampf mena un combat victorieux à Gumbinnen. Hindenburg, général prussien en retraite, et Erich Ludendorff, 49 ans, sont appelés à la rescousse par le commandement suprême de l’armée. En quelques jours, ils stoppent l'avancée Russe en leur infligeant une défaite cinglante. Ludendorff

et!nourris!du!bon!lait!de!la!chèvre!AMALTHÉE.!Les! CORYBANTES!faisaient!beaucoup!de!vacarmes!pendant!leurs!fêtes!et!grâce!à!eux!on! n'entendait!plus!le!cris!des!bébés.!! TITAN!s'aperçoit!de!la!ruse!et!accuse!Saturne.!Il!lui!déclare!la!guerre,!est!victorieux,!fait! prisonnier!Saturne.!Jupiter!avait!grandit,!aidé!des!géants,!il!bat!TITAN!et!remets!son! père!sur!le!trône.!Mais!Saturne!se!méfie!de!Jupiter.!! CeluiIci!s'en!rend!compte,!aidé!de!ses!frères!Neptune!et!et!Pluton,!il!chasse!Saturne!du! Ciel

Marcel Rivier (Poilu, qui n'est pas poète de métier): « Soir Tendre » Oh ! ce soir je suis tout frissonnant de tendresse Je pense à vous, je me vois seul, je me sens loin, Loin de tout ce dont mon cœur tendre a tant besoin Hésitant entre l’espérance et la tristesse   Comme un oiseau meurtri mon cœur las que tout blesse   Désirerait un nid très sûr, un petit coin Où dans la quiétude et la douceur des soins La douleur se fondrait vaguement en faiblesse   Et des mots d’abandon, des mots

soldats (…) désirent tous désormais qu’on nous foute une bonne fois la paix” est de ce point de vue révélateur, comme l’est également une autre chanson en vogue au cours de cette année 1939 interprétée par Ray Ventura qui imagine les “joyeux petits poilus” aller “pendre leur linge sur la ligne Siegfried”. Le linge, activité ménagère par excellence devenue celle des soldats immobiles dans leur cantonnement, remplace l’étendard tricolore. Il est même associé à l’une des principales figures guerrières