Le Poids Le Plus Lourd Nietzsche

souple pour huit cent mille Sénégalais et, de l’Atlantique au Tchad, moyen d’expression pour ou moins cinq millions de Peuls. Car l’Homo Fullanus, l’Homme Peul, s’exprime. Il transmet sa pensée par tradition orale, bien sûr, mais il se sert aussi, plus souvent qu’on ne pourrait le croire, de l’écriture arabe. Comme, d’autre part, des linguistes européens ont recueilli (et, souvent, publié) beaucoup de choses (par exemple, Henri Gaden, en 1931, avec 1282 « proverbes et maximes peuls et toucouleurs

qu’il y ait – pour ne plus conserver à notre réalité terrestre aucun but, aucune raison, aucune tâche ! La notion d’« âme », d’« esprit » et, en fin de compte, même d’« âme immortelle », a été inventée pour mépriser le corps, pour le rendre malade – « sacré» – pour apporter à toutes les choses qui méritent le sérieux dans la vie – les questions d’alimentation, de logement, de régime intellectuel, les soins à donner aux malades, la propreté, le temps qu’il fait – la plus épouvantable insouciance

pleuve. Le passage de l’observation au jugement est donc très rapide, parfois, il n’est introduit que dans le ton de la voix et il reste indécelable dans l’énoncé en tant que tel. Mais le changement qu’il opère est considérable, car il ne s’agit plus du tout de connaître, mais d’évaluer. Les jugements de valeurs sont principalement de deux types : valeur esthétique et valeur morale. Dans le relativisme ambiant qui est le nôtre, nous admettons aisément que la valeur esthétique dépend d’une

propriétés physiques et morales. Les Grecs primitifs se représentèrent eux aussi l’activité vitale sous les formes diverses de l’ombre, de l’image, du simulacre, des spectres des défunts. A l’image de l’âme semblable au corps qu’elle occupait, bien que plus pâle et ténue, s’ajoute celle de l’âme comme un souffle exhalé à l’instant de la mort. Fréquemment les décorations des vases grecs illustrent cette conception par l’image d’un papillon (psyché = papillon, âme) s’échappant de la bouche du mourant.

Fréquenter les Grecs anciens (d'Athènes), leur patrimoine littéraire, philosophique, artistique, et les Latins, leurs héritiers, c'était, de la Renaissance au XXe siècle, "faire ses humanités". Mythes et textes appris, repris, interprétés ont marqué au plus profond les mentalités tandis que l'œil occidental était façonné par des représentations architecturales et figurées indéfiniment copiées ou inspirées de la Grèce vue à travers Rome. Que nous le voulions ou non, leur vision du monde est encore un peu

renaissance des esprits et des œuvres. Elle a précipité la confrontation de la modernité littéraire, et plus largement esthétique, avec les réalités techniques, sociales et idéologiques. 2. La littérature de l’ »entre-deux-guerres » (de 1918 à 1940) se nourrit de l’effondrement des valeurs de l’humanisme traditionnel, réapparition d’une conscience tragique déchirée entre l’espérance d’un « plus jamais ça » et le pressentiment du retour de l’ »inhumain ». De l’émergence de la révolution surréaliste

la grande tourmente de l'homme : la culpabilité, les pages suivantes vous en feront le récit. Le savant filtrage que la conscience impose au vouloir fait que cette force se ramifie en créant deux mondes opposés : la vérité et la réalité, Pour dire plus exactement, il s'agit ici moins d'une opposition que de deux aspects différents, car jaillies de la même source elles ne font que se muer l'une dans l’autre. Tout est en perpétuel mouvement, et c'est ce point de vue dynamique qui nous empêche de les

C'est donc cela une création qui fait intervenir le temps (cf Bergson) car, pour toute activité utilitaire, plus on la répète plus elle s'enchaîne répétitivement, moins on a besoin de temps pour la reproduire = Enchaînement rapide. Or l'art ne pourra jamais être réductible au temps, et c’est moins l’œuvre qui fait l'art que la manière dont elle est mise à

titre qu’il délaisse pour celui de Führer (« guide »). Sa politique expansionniste est à l'origine du volet européen de la Seconde Guerre mondiale, pendant lequel il fait perpétrer de très nombreux crimes contre l’humanité, dont la Shoah reste le plus marquant. L’ampleur sans précédent des destructions, des pillages et des crimes de masse dont il est le responsable, tout comme leracisme radical singularisant sa doctrine et l'inhumanité exceptionnelle des traitements infligés à ses victimes lui

déformé par les personnages, contracté ou dilaté par le romancier, le temps est inévitablement une énigme, comme le résume la célèbre formule de Saint Augustin : « Quand on ne me demande pas ce que c’est que le temps, je le sais fort bien ; je ne le sais plus quand on me le demande. ».3 Le temps est un concept difficilement définissable. Le seul concept absolu est le temps mathématique, le temps objectif, mesuré des horloges. Mais en cela même il n'est qu'un artifice de calcul : il diffère du temps cyclique