Le Philosophe Est Il Un Savant

1664-1667), Pascal aux Jésuites (Les Provinciales, 1656), ou divisent les écrivains (« Querelle » des Anciens et des Modernes, 1680-1700). D. Le siècle des Lumières (17001800) Les découvertes scientifiques encouragent l’esprit critique. Les « philosophes » luttent contre le dogmatisme et les préjugés, se fient aux lumières de la raison, axent leur réflexion sociale sur les idées de bonheur et de progrès. Formes littéraires variées : contes philosophiques (Voltaire, Candide, 1759), essais politiques

des idées qui viennent de la langue, elle-même obtenue par la culture. Il faut donc partir du langage courant contenant le mot "philosophie" pour en comprendre réellement le sens. I) Le sens courant a/ Contenu dans le langage courant Philosopher = se rendre maître de ce que l'on dit Être maître de sa pensée entraîne une forte capacité d'argumenter. Or, penser c'est avoir des idées claires et distinctes. Il faut être attentif au langage car plus le langage est riche, plus la pensée est

rejetant les principes esthétiques (Cf. Victor Hugo, préface d'Hernani). - Le classicisme est défini comme la recherche de l’harmonie et de l’équilibre, alliés à la pureté. On ajoutera la concision. - Les œuvres des classiques (Molière, Les Femmes savantes et l'ensemble de son théâtre - La Fontaine et ses Fables - Racine, entre autres tragédies..etc) allient la rigueur de la composition, la précision et la clarté du style à la recherche du naturel, du vraisemblable et à la finesse de l’analyse morale

à l’Académie, on peut citer Aristote, élève qui malgré son enthousiasme, prendra ses distances avec l’Académie et créera à son tour une école, le Lycée. 2) Pourquoi philosopher ? Dans quel but ? L’étymologie grecque de philosophie est : Philo = aimer/désirer - Sophie=(sophia) la sagesse « L’amour de la sagesse » Le philosophe est celui qui désire la sagesse mais n’est pas forcément sage, mais s’y efforce. La sagesse est la combinaison de deux idéaux : -un idéal théorique, synonyme de savoir

temps est le premier préjudice qu'elles causent nécessairement à la société. En politique, comme en morale, c'est un grand mal que de ne point faire de bien ; et tout citoyen inutile peut être regardé comme un homme pernicieux. Répondez-moi donc, philosophes illustres  ; vous par qui nous savons en quelles raisons les corps s'attirent dans le vide ; quels sont, dans les révolutions des planètes, les rapports des aires parcourues en temps égaux ; quelles courbes ont des points conjugués, des points d'inflexion

Le siècle des Lumières est un mouvement lancé en Europe du XVIIIe siècle, dont le but était de dépasser l'obscurantisme et de promouvoir les connaissances ; des philosophes et des intellectuels encourageaient la science par l’échange d'idées, s’opposant à la superstition, à l’intolérance et aux abus des Églises et des États. Le terme de « Lumières » a été consacré par l'usage pour rassembler la diversité des manifestations de cet ensemble d’objets, de courants de pensée ou de sensibilité et d’acteurs

l’honneur. C’est que la dissociation semble s’accroître entre l’œuvre poétique et l’activité d’une société soumise aux servitudes matérielles. Ecart accepté, non recherché par le poète, et qui serait le même pour le savant sans les applications pratiques de la science. Mais du savant comme du poète, c’est la pensée désintéressée que l’on entend honorer ici. Qu’ici du moins ils ne soient plus considérés comme des frères ennemis. Car l’interrogation est la même qu’ils tiennent sur un même abîme, et

elle-même peut se définir comme amour du savoir, ce que signifie, entre autres, le grec philosophia. Mais, qu’est-ce que ce savoir que le philosophe est censé aimer et rechercher puisqu’en est né en lui le désir ? La relation du philosophe au savoir peut paraître d’emblée curieuse, puisque, comme nous le verrons, Socrate, figure emblématique du philosophe, nie continuellement posséder quelque savoir que ce soit, et en refuse la possession à ses interlocuteurs. Qu’est-ce alors que ce savoir

souvent à travers des écritures saintes, qui reposent sur la foi. Le croyant tient ces savoirs pour vrai et les considère comme sages sans les remettre en question. * La science elle, est née du « miracle grec » (selon la formule de Hegel, philosophe du 19ème), qui est celui de l’apparition de la rationalité dans l’Antiquité (et avec elle les pratiques de la philosophie, de la démocratie, et de la science donc). On cherche la sagesse au lieu qu’elle soit acquise, on recherche une vérité objective

les monarchistes et les religieux, le philosophe de Ferney a conquis les républicains, les anticléricaux et tous ceux se réclamant de la tolérance et d'un certain humanisme. Ce qui est paradoxal, deux siècles après sa mort, c'est que l'on ait presque oublié ses tragédies, alors que Voltaire y attachait une grande importance. Et, au contraire, nous étudions ses contes, alors qu'il les considérait, lui, comme mineurs. Voltaire incarne aujourd'hui le philosophe s'étant opposé à l'intolérance, et ayant