Le Penseur De Rodin

il sait s'engager, mais avec retenue, recul et froideur. L'action politique ne l'intéresse pas et il n'a jamais été candidat à aucune élection. Il se sait avant tout écrivain, tout en exprimant une attitude de réfractaire20. Il agit donc en libre penseur et en moraliste indépendant, ce qui lui apporte une stature de libéral modéré. Il s'oppose radicalement à l'Ordre moral, notamment dans La Conquête de Plassans, interdit de vente dans les gares par la commission de colportageN 12,21, et par la publication

vide ». Ambrose Bierce, Le dictionnaire du diable. Du même auteur, dans le même ouvrage : « Citation : action de répéter de façon erronée les mots d’un autre. » Et un de nos plus grands économistes (qui fut aussi philosophe) a écrit : « Entre un penseur et un érudit, il y a la même différence qu’entre un livre et une table des matières ». Jean-Baptiste Say, Quelques aperçus des hommes et de la société. 10 © Groupe Eyrolles INTRODUCTION On a coutume d’opposer l’érudition et la culture (c’est

fonction d'archive. Elle a exploré certains concept. comme «l'informe», «l'inconscient optique», le pastiche, qui organisent les pratiques modernistes de l'art, et annoncent leurs pendants post-modernes. Dans Passages - Une histoire de la sculpture de Rodin à Smithson, elle construit parcours de la sculpture moderne à partir de la notion de “passage” qui se manifeste comme une déconstruction de l'espace narratif et analytique. En 1990, avec Du photographique -pour une théorie des écarts, ssue de la critique

deux poèmes, Mezzo Cammin et Divina Commedia, qui s’inspirent de l’œuvre de Dante. En sculpture, Le penseur de Rodin devait à la base s’appeler Le poète, et l’œuvre bien connue représente en fait Dante lui-même. Le baiser, du même artiste, représente deux des personnages rencontrés par Virgile et Dante chez les damnés coupables de luxure. Enfin, La porte de l’enfer, œuvre immense et inachevée de Rodin, qui a d’ailleurs les deux précédentes œuvres comme parties, devait représenter l’Enfer de Dante.

Ce pessimisme finit par avoir raison, car il engendre les maux qu'il craint. Propos de politique (1934) XVIII Il faut lire l’adversaire Retour à la table des matières Il faut lire l'adversaire ; et encore choisir le penseur le plus fort. Autrement nous n'aurons que des idées molles. Je trouve dans joseph de Maistre cette pensée : « Les fautes des gouvernements sont les fautes des peuples. » D'où je conclurais que tous les gouvernements sont bons, pourvu que l'homme moyen

vieille édition de Jacob Cats ou de l’abbé Sanderus. Ces dangers, d’ailleurs, quand ils existent, menaçant beaucoup moins l’intelligence que la sensibilité, la capacité de lecture profitable, si l’on peut ainsi dire, est beaucoup plus grande chez les penseurs que chez les écrivains d’imagination. Schopenhauer, par exemple, nous offre l’image d’un esprit dont la vitalité porte légèrement la plus énorme lecture, chaque connaissance nouvelle étant immédiatement réduite à la part de réalité, à la portion

vieille édition de Jacob Cats ou de l’abbé Sanderus. Ces dangers, d’ailleurs, quand ils existent, menaçant beaucoup moins l’intelligence que la sensibilité, la capacité de lecture profitable, si l’on peut ainsi dire, est beaucoup plus grande chez les penseurs que chez les écrivains d’imagination. Schopenhauer, par exemple, nous offre l’image d’un esprit dont la vitalité porte légèrement la plus énorme lecture, chaque connaissance nouvelle étant immédiatement réduite à la part de réalité, à la portion

Saint-Pierre, exacerbe cette veine. Prud’hon choisit pour son modèle une attitude méditative, héritière des images de la Mélancolie des siècles précédents et de la sculpture antique. Au début du XIXe siècle, ce repli sur soi favorise, d’après les penseurs, le développement des émotions les plus vives. Les artistes anglais inventent un nouveau type de portrait où la nature figurée à l’arrière-plan épouse par, ses couleurs ou son aspect, les émotions du modèle. Loin de tout artifice, ce type de portrait

Roy. * Claude Roy définit les écrivains comme : « les grands poseurs de questions du monde ». * « Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme, ce sera moi » ; Jean-Jacques Rousseau. * « Homme, libre penseur ! Te crois-tu seul pensant Dans ce monde où la vie éclate en toute chose ? Des forces que tu tiens ta liberté dispose, Mais de tous tes conseils l’univers est absent » ; Gérard De Nerval. * « Il y a cent ans aujourd’hui un homme mourait. Il mourait

diapositives numériques faisant revivre l’homme dans son temps, permet de découvrir un personnage haut en couleur et de saisir la dimension toujours actuelle de ce maître incomparable de la prose d’idées, qui suscita l’éblouissement de Jaurès : « Quel penseur que ce sauvage ! Avez-vous jamais lu quelqu’un qui, de gré ou de force, vous fasse autant penser ? ». Monsieur Pierre Heudier, chargé d’enseignement à l’Université de Bourgogne Philosophie Les grandes conceptions du beau et la critique du goût :