Le Loup Attendri

nature, que se trou­ve la vérité des êtres et des choses. Cela lui permet également, dès les premiers vers d'une fable, de transformer le lecteur en un complice attendri. Celui-ci a la joie, l'immense joie de retrouver ce qu'il connaît : le lion, roi des animaux, est orgueilleux et autoritaire ; le renard, rusé et insaisissable ; le loup, affamé et cruel ; l'âne, stupide et paresseux ; le lapin, gai et insouciant ; le corbeau bavard et vorace. D'une fable à l'autre, ces animaux conservent leurs carac­tères

et critiquent l'autorité dont ils ne voient que trop mal par rapport au confort que leur apporterait l'acceptation de la société. « de tous vos repas, Je ne veux en aucune sorte,Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. »dis la Fontaine dans « Le Loup et le Chien », pour ces vagabonds la liberté vaut plus qu'un trésor. Elle est indispensable à leur équilibre de vie. Une certaine partie des vagabonds a donc fait le choix de vivre au jour le jour sans attache, à la recherche de toujours plus de

de La Fontaine à partir des paramètres vus lors du dernier cours. Les différents auteurs et textes choisis sont les suivants : - L’Antiquité : Esope jouant de Phèdre ainsi que Le corbeau et le renard d’Esope ; - Le Moyen Age : Le loup et l’agneau de Marie De France ; - La Renaissance : La cigale de Jean-Antoine De Baïf ; - La période classique : La Fontaine avec les fables Le lion et le rat, Le lièvre et la tortue, Les animaux

Regardez donc cette ombre où le sort nous a mis ! » Un crime en cette chambre avait été commis. Ce crime, le voici : – Sous le ciel qui rayonne, Une femme est candide, intelligente, bonne ; Dieu, qui la suit d’en haut d’un regard attendri, La fit pour être heureuse. Humble, elle a pour mari Un ouvrier ; tous deux, sans aigreur, sans envie, Tirent d’un pas égal le licou de la vie. Le choléra lui prend son mari ; la voilà Veuve avec la misère et quatre enfants

112 Enoncé du devoir ________________________________________________ Corpus Texte A : Jean de La Fontaine, « Le Loup et le Chien », Fables, 1668-1696. Texte B : Jean de La Fontaine, « La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion », Fables, 1668-1696. Texte C : Jean de La Fontaine, « Le Lion et le Moucheron », Fables, 1668-1696. Texte D : Jean Anouilh, « Le Loup, la louve et les louveteaux », Fables, 1946. Texte E : Jean-Jacques Rousseau, Émile ou de l’éducation, 1762. Questions

pitié, l’homme ne serait plus là aujourd’hui. En effet, la pitié est un sentiment instinctif : on se met à la place de l’autre. C’est pourquoi il peut arriver qu’on porte secours sans réflexion. Par exemple, si je vois un homme se faire attaquer par un loup, je vais, par pitié, essayer de le défendre. Or l’humanité c’est aussi savoir éprouver de la pitié pour son semblable. Ainsi, sans pitié et donc sans humanité, l’homme ne serait plus là. On tend alors vers l’idée d’humanité en écoutant ses instincts

lauriers, je l’ai entourée avec ses voiles amassés, et j’ai senti un peu son immense corps. L’aube et l’enfant tombèrent au bas du bois. Au réveil il était midi. Francis Ponge est un poète français, né à Montpellier le 27 mars 1899 et mort au Bar-sur-Loup, en Alpes-Maritimes, le 6 août 1988. f f f f f f f f f f f ff f f f L'huître, de la grosseur d'un galet moyen, est d'une apparence plus rugueuse, d'une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C'est un monde opiniâtrement clos. Pourtant

Lui aussi dissimulait un sombre secret, je l'ai appris il y a pas si longtemps. Au final, Harry nous avons tous quelque chose à cacher, un secret qui guide nos comportements et qui fait de nous parfois quelqu'un d'autre. J'ai toujours connu Remus en loup-garou. …tait-il un petit garçon différent du jeune homme qu'il est devenu ? A-t-il perdu son innocence après s'être fait mordre ? La condition des loups-garous dans notre société est telle que la réalité doit vite s'imposer à eux. Je ne comprend pas

va au travail ou en revienne. Ce sont des « bêtes de somme », on entend un « piétinement de troupeau ». Gervaise est elle-même souvent comparé à une bête de somme, à une mule dévouée. Son grand rêve : «avoir la niche et la pâtée ». Bijard est un loup, Mme Lorilleux est « la femelle de son mari »,… Zola désigne ainsi ses personnages, pour lui les hommes ne sont plus que des bêtes dans un tel milieu. Ce titre parle aussi des personnages et représente le monde ouvrier comme le voit Zola. L’Assommoir

pas en effet la profondeur psychologique qui les caractérise mais l’accumulation de qualités physiques ou morales pour les héros, de défauts pour leurs opposants. Ainsi, la Barbe Bleue est à la fois »laid et terrible », cruel violent : »Elle aurait attendri un rocher, belle et affligée comme elle était ; mais la Barbe bleue avait le cœur plus dur qu’un rocher ». De même, les deux sœurs de Cendrillon sont à la fois »hautaines »et »fière », perfides, lorsqu’elles aiguisent l’envie de Cendrillon qui voudrait