Le Jour de la bête

arbres étaient encore verts et feuillés au milieu du mois de novembre. Aussi le peuple commençait-il à établir entre le ciel et Bonaparte, alors déclaré consul à vie, une entente à laquelle cet homme a dû l'un de ses prestiges ; et, chose étrange ! le jour où, en 1812, le soleil lui manqua, ses prospérités cessèrent. Le 15 novembre de cette année, vers quatre heures du soir, le soleil jetait comme une poussière rouge sur les cimes centenaires de quatre rangées d'ormes d'une longue avenue seigneuriale

avec ses récipients de forme étrange, ses enroulements sans fin de tuyaux, gardait une mine sombre ; pas une fumée ne s'échappait ; à peine entendait-ton un souffle intérieur, un ronflement souterrain ; c'était comme une besogne de nuit faite en plein jour, par un travailleur morne, puissant et muet. Cependant, Mes-Bottes, accompagné de ses deux camarades, était venu s'accouder sur la barrière, en attendant qu'un coin du comptoir fût libre. Il avait un rire de poulie mal graissée, hochant la tête, les

parcours existentiel et d'en découvrir les traumatismes. L'auteur fera d'ailleurs un usage plus qu'insistant des différents traumatismes psychanalytiques vécus par le petit Charlie Gordon dans sa cellule familiale, entre une mère honteuse d'avoir donné le jour à un dégénéré et un père protecteur mais faible. L'intelligence est également l'enjeu d'un autre combat pour le nouveau Charlie Gordon : faire comprendre aux deux professeurs Nemur et Strauss que le premier Charlie Gordon, l'attardé mental au QI inférieur

aperçut la gazelle au milieu du parc, broutant au clair de lune. Le lieu était désert. Une idée inattendue, brusque et précise comme la lueur d'un éclair quand elle fait surgir de la nuit les plaines et les montagnes, lui traversa l'esprit : cette bête, vraiment, tenait-elle au coeur de son ami autant que lui-même? La parole de son père lui revint en mémoire : « Ne sois jamais le familier d'un sultan, car son amitié est vaine... » Il caressait doucement la gazelle, tandis que ces pensées

Agnès (faisant les milles pas, d’un ton désemparé et morose) Je commence à croire que lui paraitre aimable Ne me garantisse que son humeur exécrable Ses constantes menaces je ne puis supporter Aller au couvent, ô je ne pourrai jamais Bête et naïve, c’est ainsi qu’Arnolphe me désire Dans le but de m’épouser, tel est son idée d’avenir Durant ma jeunesse, vivant cette misérable vie Oh ! Je n’ai connu rien d’autre que les ennuis Danse et théâtre passionnément j’admirais Mais je n’ai pu

sensibilité humaine qui rend malheureux. Puis un jour il rencontre le monstre qui arrive à le convaincre de discuter avec lui. Lire le passage p.122. Le monstre l’entraîne dans une cabane pour lui compter son histoire. Quand le monstre se réveilla il y eu un laps de temps pendant lequel il fut une bête dont le seul désir était de survivre. Il se nourrit de baies et but l’eau de pluies. Il fui la lumière ainsi que la chaleur marchant la nuit et se reposant le jour. Ses sens étaient comme ceux d’un nouveau

Elle « prononcera la sentence », donnera l’idée et insistera au bout des deux premiers mois auprès de ses parents pour se débarrasser de Gregor : « Mes chers parents, cela ne peux plus continuer comme cela. […] Je ne veux pas devant cette horrible bête, prononcer le nom de mon frère et je me contente de dire : il faut nous débarrasser de ça. » Grete est certainement le personnage qui a évolué de la manière la plus négative. Sa mère prend un peu plus de temps à accepter le changement de son fils

définitions de verbe « croître » puis fais correspondre les phrases aux verbes ou expressions. Les arbres croissent lentement. Ma fille croissait chaque jour en beauté. La fonte des neiges fait croître la rivière. Sa bêtise ne fait que croître. L’oranger croît dans les pays méditerranéens. Verbes ou expressions Pousser Grandir Devenir de plus en plus bête Etre de plus en plus belle La crue des eaux Retrouve les différents sens du mot « terre » Quitter cette terre – tomber par terre – mettre en terre

humour le thème de la tétine dont ne peuvent se séparer certains enfants… Nina est une petite fille (en âge d’aller à l’école maternelle) qui ne quitte jamais sa tétine, et qui est bien décidée à la garder. Sa mère tente de lui faire comprendre qu’un jour ou l’autre elle devra s’en séparer, en lui faisant envisager l’allure qu’elle aurait une fois adulte, tétine en bouche ! De plus, lorsque Nina parle, on ne la comprend pas toujours très bien. C’est grâce à une rencontre avec un loup qui veut la croquer

texte publié en préface à l’édition Folio de La Bête humaine et reprise de son livre Logique du sens, distingue, à propos de Zola au cinéma le « médiocre metteur en scène » qui se contente d’« appliquer » le roman et Renoir : « Quand Renoir (…) se confronte avec La Bête humaine, c’est une œuvre très belle où le cinéma trouve son autonomie. » Or, c’est bien cette autonomie qui rend malaisée une étude du passage du récit écrit au récit filmique. La Bête humaine de Renoir est une « autre » œuvre, une