Le Désert Des Tartares

parcouru un itineraire. Nous emmenant de deceptions en defaites, d'attentes en lassitudes, le roman nous abandonne face a une histoire ou il semble ne rien se passer. Le livre est place dans une attitude d'attente, qui fait penser au heros du Desert des tartares de Dino Buzzati; le lecteur et les personnages ne semblent guere evoluer. C'est bien ici le <<rien>> qui triomphe, au coeur meme de l'ecriture. En ecrivant un livre base sur le rien dramatique, Flaubert se trouve confronte a

livres. Il est le maître du Temps, et envoie des cauchemars à Percy pour le déstabiliser (dans le 1er tome il essaye d'allier Percy à sa cause car c'est le fils d'un des 3 grands). Coupé en mille morceaux avec sa propre faux et jeté dans une fosse du Tartare, il est dans les tomes 2 et 3 dans un cercueil doré long de près de trois mètres, en attendant de se reconstituer. À la fin du tome 4, il se refait fabriquer sa faux à partir de Perfide, et prend pour nouveau corps celui de Luke. Il retourne au néant

l’argenterie crasseuse et les chapeaux suspendus contre la muraille… Des restes de nourriture couvraient toutes les tables. Les deux garçons fatigués dormaient dans des coins, et une odeur de cuisine, de quinquet et de tabac emplissait la salle déserte. (30). dont les tables noires sont poissées par les glorias, les vitres épaisses jaunies par les mouches, les serviettes tachées par le vin bleu (312).On sentait l’absinthe, le cigare et les huîtres. (372). Il retourna aux cours. Mais comme il ne

la pourchasser. En s'enfuyant, elle posa le pied sur un serpent caché dans l'herbe et elle mourut de la morsure qu'il lui fit. Orphée inconsolable se rendit à Ténare en Laconie où se situe l'entrée des Enfers et 5 descendit courageusement au Tartare dans l'espoir de la ramener. A son arrivée, non seulement il charma le passeur Charon, le chien Cerbère et les trois Juges des Morts par sa musique, mais il interrompit momentanément les supplices des Camnés: il adoucit à tel point l'insensible

cesse. Les bachas, qui n'obtiennent leurs emplois qu'à force d'argent, entrent ruinés dans les provinces, et les ravagent comme des pays de conquête. Une milice insolente n'est soumise qu'à ses caprices. Les places sont démantelées, les villes désertes, les campagnes désolées, la culture des terres et le commerce, entièrement abandonnés. L'impunité règne dans ce gouvernement sévère : les chrétiens qui cultivent les terres, les Juifs qui lèvent les tributs, sont exposés à mille violences. La

sans cesse. Les bachas, qui n'obtiennent leurs emplois qu'à force d'argent, entrent ruinés dans les provinces, et les ravagent comme des pays de conquête. Une milice insolente n'est soumise qu'à ses caprices. Les places sont démantelées, les villes désertes, les campagnes désolées, la culture des terres et le commerce, entièrement abandonnés. L'impunité règne dans ce gouvernement sévère : les chrétiens qui cultivent les terres, les Juifs qui lèvent les tributs, sont exposés à mille violences. La propriété

sans cesse. Les bachas, qui n'obtiennent leurs emplois qu'à force d'argent, entrent ruinés dans les provinces, et les ravagent comme des pays de conquête. Une milice insolente n'est soumise qu'à ses caprices. Les places sont démantelées, les villes désertes, les campagnes désolées, la culture des terres et le commerce, entièrement abandonnés. L'impunité règne dans ce gouvernement sévère: les chrétiens qui cultivent les terres, les Juifs qui lèvent les tributs, sont exposés à mille violences. La propriété

se suffit à lui-même. Ce n’est pas vrai. L’artiste qui le dit est atteint d’un orgueil mauvais. L’artiste qui le croit n’est pas un artiste. S’il n’avait pas eu besoin du plus universel de nos langages, l’artiste ne l’aurait pas créé. Dans une île déserte, il bêcherait la terre pour faire pousser son pain. Nul n’a plus besoin que lui de la présence et de l’approbation des hommes. Il parle parce qu’il les sent autour de lui, et dans l’espoir souvent déçu et jamais découragé qu’ils finiront par l’entendre

des gigantesques serviettes de Pope, je les frictionne, je les recouche. Je fais les mêmes gestes que Moune quand elle me soignait. La même rapidité. La même précision. J'achète des oranges, les coupe, les presse. Ils boivent comme au milieu d'un désert. Enfin, ils s'endorment. Je me laisse tomber dans un fauteuil. Et je le revois. Ce visage si maigre flottant dans cette robe de chambre immense. Comme il la regardait, sa fenêtre ! Et moi, tout là-haut, le fixant, la moitié du corps hors de l'immeuble

des autres. D'abord il passa une prairie hantée dans laquelle se tenaient les âmes ni bonnes ni mauvaises, il marcha ensuite le long de la région bénie des Champs Élysées où se réjouissaient les âmes des hommes de bien et finit par arriver dans le Tartare. Il s'agissait du pire de tous car s'était le lieu dans lequel les morts se repentaient de leurs mauvaises actions dans la souffrance et la torture. Cependant, toutes ces âmes errantes oublièrent leur peine en écoutant la merveilleuse mélodie que