Le Divorce

conditions, en en aménageant les procédures, comment ces liens familiaux se relâchent et se dissolvent : ce sera la séparation de corps et le divorce. L’objet essentiel du droit de la famille est la pathologie familiale car c’est à l’occasion du conflit familial qu’est mis en jeu l’existence du lien juridique. C’est pourquoi d’ailleurs le droit du divorce est plus abondant que le droit du mariage. Le droit de la filiation, de la même façon, révèle que les actions en justice relatives à la contestation

légitime. Les évolutions ne se font pas de manière linéaires, la société connait de grands bouleversement : l’industrialisation, évolution des mœurs, des idées, des représentations. C’est une évolution faite d’avancée et de recul ; on supprime le divorce en 1816 avant de réapparaitre dans la loi de 1884. Le Droit de la famille connait des bouleversements importants dans le période suivante. Si l’on regarde ce qu’il en est du début du XX° siècle aux années 60, on s’aperçoit tout d’abord que l’Etat

recherchée : loi du 3 juillet 1972, qui vient consacrer l’égalité entre enfants légitimes et naturels. • Il y a aussi l’idée de la liberté qui va entrainer l’importante réforme du divorce du 11 juillet 1975 (avant on ne pouvait divorcer seulement pour faute). Ainsi le législateur consacre d’autres modes de divorces, avec les divorces par consentements mutuels. • Dans les années 80, la loi Malurhet du 22 juillet 1987 va venir réformer les règles de l’autorité parentale quelles que soient la nature de la

(patriarche =pater familias qui a une autorité quasi absolue sur l'ensemble du groupe -il a un droit de mort sur la famille-, car c'est le seul propriétaire de tous les biens). La famille lignage s'effondre, l'autorité du patriarche diminue,les divorces augmentent. Sous l'empire il y a une augmentation des mariages permettant aux femmes de ne pas se placer sous l'autorité de leurs époux mais de rester sous celle de leur auteur. B. Le droit ancien la famille est toujours de type patriarcal,

présente u delà du mariage toujours un caractère d'ordre public qui empêche le époux d'en déroger. La loi du 26 mai 2004 a maintenu le divorce alors que ce choix de maintenir un divorce pour faute dit qu'un mariage contient bien des obligations impératives lesquelles ne sont pas respectées constituent une faute au divorce. Les juridictions prononcent des divorces aux fautes pour manquement a une obligation quel qu'elle soit. Le mariage depuis 1804 n'a que très peu évolué et constitue toujours un

On assiste également à un développement des droits de la femme (mouvement politique des 50’s) et des droits de l’enfant (scolarité, soins, connaissance des origines). Les droits de l’enfant sont le mouvement politique du XXIe siècle. La montée du divorce explique aussi le rétrécissement des familles. 2) La pluralité des modèles familiaux a) La diversité des modèles Ici, il s’agit de retenir le vocabulaire. En 2005, la famille légitime et la famille naturelle disparaissent du code civil

autorité parentale Ensuite, elle vise les enfants : Loi du 3 juillet 1972 qui vient consacrer l’égalité des enfants légitimes et naturels Loi du 11 juillet 1975 qui vient libéraliser le divorce Loi du 22 juillet 1987 qui est venue adopter des règles concernant l’autorité parentale dans le cadre d’un divorce Loi du 8 janvier 1993 qui instaure les mêmes règles concernant l’autorité parentale que le couple soit marié ou non marié (reconnaître les mêmes droits aux concubins qu’aux époux concernant

les mineurs, l'autorité parentale, le mariage, le divorce, les successions, les libéralités pendant le mariage, le concubinage... Je me cantonnerai si vous le voulez bien à un survol notamment du mariage, du divorce et de la filiation, c'est-à-dire des titres Vème, VIème et VIIème du Code Civil, étant précisé qu'il ne peut y avoir divorce s'il n'y a pas eu mariage préalable et que l'on ne peut en droit dissocier l'étude du mariage de l'étude du divorce. Les changements du droit de la famille en France

ensemble des parents et leur(s) enfant(s), la famille recomposée, issue du divorce, dans laquelle vivent des demi-frères, demi-sœurs et des beaux-parents, et enfin la famille monoparentale dans laquelle vit un adulte seul avec son/ses enfant(s). Une séparation conjugale signifie que deux individus d'un couple décident de ne plus vivre ensemble. La séparation en elle même n'a aucune valeur juridique contrairement au divorce qui signifie concrètement la rupture d'un mariage à la séparation des biens

enfants avec un soutien financier et matériel. D) Crise du couple Le développement de l’union libre, des pacsés, des enfants hors mariage, des divorces. 1,6 millions d’enfants vivent dans des familles recomposées / 2,7 millions dans une famille monoparentale. Les célibataires augmentent malgré les sites de rencontres, les divorces également (45 divorces pour 100 mariages après 5 ans). L’éclatement de la notion de paternité/maternité (AMP). L’enfant n’est pas biologiquement celui de ses parents.