Le Desir Rend T Il Malheureux

Le désir peut-il nous rendre heureux ? L'opinion la plus répandue est que le désir ne peut nous rendre heureux, puisqu'il est la conséquence d'un manque dans notre existence. Or on peut aussi penser que le désir mène au Bonheur, puisqu'il peut en résulter une certaine satisfaction, et un sentiment de plénitude. Le désir mène-t-il alors au bonheur, ou bien empêche-t-il de l'atteindre ? On peut voir que le désir est insatiable, on est jamais réellement contenté, puisque dès qu'on obtient satisfaction

Toutes personnes vivante désire être heureux dans sa vie mais pour être heureux faut-il satisfaire tout ses désires ? Pour certains être heureux c’est vivre dans un monde parfait sans problèmes, pour d’autre cela peut passer par le plaisir d’obtenir quelque chose. L’ataraxie peut-être une forme de bonheur dans le sens ou elle consiste à être tranquille et serein quelque soit les circonstances. Dans un premier temps nous allons nous demandez si satisfaire ses désires lorsqu’ils sont légitime et

Le désir est un sentiment qu’on ressent lorsque qu’on a envie d’une chose. D’âpres Paul Ricœur il vise le plaisir imaginé. Ce désir peut être ressentie lorsque par exemple nous passons devant une chose dans une vitrine par exemple et qu’on imagine le plaisir que sa consommation va nous donner. Désirer ne cherche pas à répondre à un besoin. Par exemple lorsqu’on désire un gâteau, nous ne cherchons pas à répondre au besoin de manger. Il fait passer de la faim à la gourmandise. En outre le désir vise

problème est donc évident : l’amour apporte-t-il le bonheur ou bien nous rend-t-il malheureux ? L’amour est-il immanquablement doté d’une double nature nous faisant osciller entre la souffrance et la félicité ou y a-t-il un moyen de se servir de l’amour afin de l’orienter vers un bonheur certain ? 2) Reprenons le mythe sur la nature de l'amour décrit dans Le Banquet ; l'Eros dont il est question est présenté comme un désir qui par définition ne peut jamais être comblé. L'amour procède du manque

stoïcisme est le bonheur et la recherche de l'ataraxie. C'est-à-dire, la paix et l'absence de désir. Une tranquillité d'âme permanente et absolue que rien ne peut déranger. Le Nirvana grec. Pour atteindre cet objectif, cette philosophie prône la méditation, la vie avec la nature et la raison. L'esprit humain doit parvenir à une certaine perfection. Un homme qui s'engage dans cette voie essaie de supprimer tout désir et toute passion. L'affectif et l'attachement à un autre être humain ou à des biens matériels

faim" avait écrit Alphonse Daudet prenons comme exemple nous enfant lorsque nous percevions le camion de glace. Nombreux d'entre nous ont couru jusqu'à leurs parents afin qu'ils nous en achète une. Parfois ils acceptaient c'est alors que notre petit désir était assouvi mais parfois ils refusaient car nous sortions tout juste de table et n'avions pas voulu finir notre assiette. Nous en déduisons que cette glace était de la pure gourmandise non pas un besoin. Ce refus de leur part s'accompagnait bien

dernières années. Comme le disait Henri Laborit dans l’Eloge de la fuite, « On ne peut être heureux si l’on ne désire rien ». Etre conscient du plaisir que peut apporter l’objet de notre désir, et d’avoir conscience d’en manquer, c’est désirer. Le bonheur est cette jouissance et ce plaisir qui nous donne une impression de satisfaction et qui nous rend heureux. Alors, que faut-il désirer pour être heureux ? Autrement dit, de quoi est-il nécessaire d’avoir conscience de manquer, d’en être frustré et

autres pesronnages, on sent bien qu’il le rend solitaire. Il se renferme sur lui-même, s’exclut : il n’y a pas de socialisation, pas de dialogue. Le seul pesronnage qui l’interesse est sa cassette. Ainsi, l’argent peut nous conduire à nous solitariser. Il peut également conduire à une vision terne de la vie. C’est le cas des cyniques chez Simmel, qui ne trouvent plus d’intérêt du tout, rien n’a de valeur. Une certaine lassitude qui nécessairement rend malheureux. Mais ce n’est pas tout, l’argent peut

évitant le malheur qui accompagne le bonheur ? Le désir est considéré par Spinoza dans L’éthique comme une force vitale. Se contenter de peu de désirs revient à vivre moins intensément, et donc à moins être heureux. -Un homme qui n’a pas de rêves, de but dans la vie ne trouve pas de raison même à vivre. Espérer, rêver, c’est avancer dans la vie, c’est ce qui nous pousse à agir. -Assouvir un désir mène dans un premier temps au bonheur, mais une fois ce désir assouvi, un autre vient forcément combler le

n’a-t-elle pas, en effet, tendance à s’attacher à ce qui lui manque plutôt qu’à ce qu’elle possède ? Ne dit-on pas souvent d’un homme malheureux qu’il a pourtant « tout pour être heureux » ? Schopenhauer dans sa vision pessimiste insiste, à cet égard, sur le fait que l’homme se trouve souvent incapable d’apprécier la satisfaction du désir, laquelle fait cesser le désir et plonge l’homme dans l’ennui. L’être humain oscille ainsi entre la souffrance du manque et l’ennui de la satisfaction. En effet, selon