Le Desir Est Naturel

DESIR • Le désir est une tendance du sujet vers un objet, réel ou imaginé, une force qui le pousse à l’action. • Du latin desiderare, « regretter l’absence de quelqu’un ou de quelque chose » • Le désir s’oppose à l’apathie, l’absence de tout affect. Le désir est distinct du simple « besoin » : le besoin est un cycle naturel qui se répète à l’identique. Tandis que le désir se renouvelle et s’amplifie. Par exemple, manger est de l’ordre du besoin, mais on attise le désir de manger par la cuisine

octobre 2013 Sujet : Extrait de la « Lettre à Ménécée », d’Epicure, in Diogène Laërce, Vies et doctrines des philosophes illustres, livre X, trad. J.-F. Balaudé, pp. 130 sq. Correction de l’introduction : Thème du texte : la relation entre le désir, le plaisir et le bonheur Problème du texte : Comment atteindre la vie bienheureuse ? Et, plus précisément, quel usage doit-on faire des plaisirs pour atteindre la vie bienheureuse ? Thèse du texte : pour atteindre la vie bienheureuse, il faut mesurer

Le désir Le désir a souvent été considéré par la philo classique comme un problème car sa nature est contradictoire ou en tout cas ambigu . Le désir est la recherche d’un objet qu’on imagine ou que l’on sait source de satisfaction. Il est donc accompagné d’une souffrance, d’un sentiment de manque ou de privation Le désir semble refuser sa satisfaction puisque à peine assouvi, il s’empresse de renaitre. Le désir entretient avec l’objet désiré une relation ambivalente : il veut et ne veut pas être

fondamentaux : • L’état de nature, qui est l’absence de règles : Les hommes possèdent des droits naturels et une liberté naturelle. Chacun est libre et égal aux autres. • Le contrat de société ou  contrat d’association : C’est le contrat des hommes entre eux lorsqu’ils décident de s’unir pour donner à une seule personne la tache de prendre des décisions. Ils renoncent à une partie de leurs droits naturels et obtiennent en échange des droits civils. • Le contrat de gouvernement ou  contrat de

une question se pose à nous: à travers l’évocation de cette promenade, en quoi le décor naturel est-il la représentation de l'état du personnage? Pour répondre à cette question, nous allons d’abord étudier l’évocation lyrique qui est partout dans le passage puis nous développerons le rapport à la nature en tant que reflet de l’état d’âme du personnage. Enfin, nous achèverons cette analyse par le thème du désir d’évasion qualifiant la génération «mal du siècle». Tout d’abord, nous aborderons l’analyse

l’hédonisme radical, cette situation, dont Maryse se trouve, serait traité par la thèse selon laquelle, le plaisir, principalement celui des sens, était à rechercher en tout temps. De cette façon, il n’aura aucun mal a ce que Maryse puisse satisfaire un désir, qui n’est qu’éphémère, car selon cette conception, nul besoin de la critère de l’action morale, puisque les choses lui sont indifférentes ; ni bonnes, ni mauvaise et que la valeur ne repose que sur le plaisir. D’après Aristippe, le sage est celui

absurde de désirer l'impossible? Introduction. Tout d'abord, nous allons définir quelques notions. Commençons par celle de l'impossible. L'impossible est un fait qui ne peut être réalisé, en effet, il sort des limites du possible. Ce qui est normalement condamnable est considéré comme impossible. Passons maintenant à la notion d'absurde. L'absurde concerne tous ce qui n'a aucun sens, ce qui est illogique (« être heureux tout seul, c'est absurde » a dit Roger Mondolini). Le propre du désir c'est

appartient pas de le construire par nous-mêmes. Il faut distinguer bonheur et plaisir : le premier est un état de complétude, de plénitude, donc stable ; le second correspond au mouvement de combler de manière temporaire le vide ouvert dans le désir. Il faut distinguer bonheur et vertu même si les deux peuvent se rejoindre : la vertu est produit de manière aléatoire, contingente, par les circonstances extérieures ; la seconde est une manière de construire par soi-même la forme de plénitude permise

Le désir Nous éprouvons sans cesse des désirs : que le désir vise un objet déterminé − une belle voiture − ou un état diffus et général − le bonheur −, désirer semble faire corps avec l'élan même de la vie qui sans cesse nous entraîne au-delà de nous-mêmes : vers les objets extérieurs pour nous les approprier, ou vers ce que nous voudrions être mais que nous ne sommes pas. 1. Le désir est-il essentiel pour comprendre ce qu'est l'homme ? • Si Spinoza a pu faire du désir l'essence même de l'homme

Le désir est une manifestation concrète de l’homme, pensée et sentie, psychique et physique. Le désir est conscient mais il n’est pas rationnel. Le mot « désir » évoque les concepts suivants : besoin, volonté, envie, souhait, tendance, penchant, inclination, velléité, fantasme, amour, passion. Si on prend le mot « désir » au sens le plus large, il désigne tout cela, c’est-à-dire tout ce qui, en l’homme, est tendance (vers quelque chose). Il y a quelque chose qui nous échappe dans le désir. Pour