Le Desir Est Naturel

Le désir est au dela du besoin, quelque chose que l’on voit comme une source de plaisir et de satisfaction . Mais peut-on le maîtriser ? D’une part le désir est créé par l’Homme et il est donc probable qu’il puisse également le maitriser, mais d’une autre il peut s’en sentir oppressé, voir en être l’esclave . Dans une première partie nous verrons le désir vu sous forme d’excès, dans un second temps celui-ci comme un élément essentiel au bonheur, et pour finir en tant que quelque chose de vitale

« Le désir est il la marque de la misère de l’homme ? » L’homme est souvent défini comme un être de désir. Ce dernier étant une tension vers un but considéré comme une source de satisfaction. C'est une tendance devenue consciente d'elle-même, accompagnée de la représentation du but à atteindre. En tant que tendance ou appétit, le désir est distingué du besoin qui désigne surtout l'élément affectif de cet état. D'autre part le désir ne sais pas ce qu'il veut, son objet est fuyant, et invoquer

pour exemple, dans l’Iliade, le cas de Zeus, pourtant le Dieu des Dieux et le Roi de l’Olympe, qui se trouva dans l’incapacité de sauver Troie de la guerre qui causa sa perte. Dès lors, interrogeons-nous sur le lien entre l’impossible et le désir. Le mot désir trouve son étymologie dans le mot latin desiderare, qui signifie « regretter l’absence de l’astre », l’astre étant l’impossible à atteindre. On retrouve donc dans l’origine même de ce mot un lien étroit avec la notion d’impossible. Le verbe

pourquoi, par exemple lors d’un vol il prend des risques dans le but de satisfaire un désir immédiat ou prémédité. En effet, le vol peut soit être commis pour satisfaire un besoin vital, soit, suite au désir de posséder tel ou tel objet ou même suite au désir de voler. De même lors d’un viol, les motivations du violeur sont souvent liées à ses désirs. L’Homme peut donc commettre des atrocités pour exaucer un désir lorsque la réalité s’oppose à la réalisation de celui-ci. Pour Epicure, il est normal

Dissertation philosophique : pour être heureux, faut-il renoncer au désir ? En quoi l'arrêt du désir pourrait-il contribuer à notre bonheur ? Si l'on considère le désir comme manque, c'est-à-dire comme la quête insatiable de ce que nous n'avons pas, il semble certain que nous sommes condamnés à rester insatisfaits ; d'une manière générale, on pourrait dire que si nous désirons être heureux, c'est que nous ne le sommes pas effectivement. Le désir serait donc ce qui éloigne du bonheur considéré comme un état

le désir est source de plaisir, l’idéal serait de pouvoir satisfaire tous nos désirs. Mais si l’Homme ne parvient pas à accomplire ses désirs, il peut être confronté à la pauvreté, la souffrance, le manque. "C'es parce que nous désirons une chose que nous la jugeons bonne." Cette citation mise en avant au XVIIè siècle par Spinoza nous montre que c'est le désir qui donne de la valeur à ses objets et non l'inverse. En effet, ce n'est pas parce qu'une chose est bonne que nous la désirons mais parce

simplement le donné naturel, qui le nie." Le principe distingue l'homme de l'animal: pour l'animal le donné naturel extérieur, pour le dire simplement le milieu, l'environnement, est suffisant. Il l'"accepte", prend pour satisfaire ses besoins ce qui lui est offert par les saisons, "simplement" c'est à dire sans faire de manières, sans se dédoubler, réfléchir, faire la fine bouche ou évoquer l'absence. (c'est mieux ailleurs dit le désir). Ce faisant l'animal satisfait ses besoins et ne désire pas. L'homme

puisqu’il se soumet à eux en faisant tout pour les asouvrir. Desirer c’est donc manquer d’un objet précis et si ce désir n’est pas satisfait,le manque ne disparaît pas pour autant. Mais la satisfaction du désir ne supprime pas forcément le manque. Au contraire, il le rend plus important. On définit souvent le désir par rapport au besoin (manger,dormir,respirer..). Etre « dans le besoin » c’est donc faire l’expèrience d’un manque. Même si désir et besoin se définissent l’un par rapport à l’autre ils ne

RAPPORT ENTRE L'HOMME ET LA NATURE A ) Nous travaillons pour produire des valeurs d'usages 1) Travailler c'est produire des valeurs d'usage. L'homme n'est pas chez lui dans la nature : il a des besoins auxquels il ne peut pas subvenir avec les moyens naturels dont il dispose contrairement à l’animal qui dispose des moyens physiques et instinctuels nécessaires à sa survie et le milieu lui offre ce dont il a besoin. Le travail existe parce qu'il nous faut transformer la nature pour l'adapter à nos besoins

demeurer en repos, dans une chambre», cela explique bien que l'homme est un être de désir, qui chercher constamment a satisfaire ses besoins, c'est quelque chose d'indispensable pour sa vie. Le besoin est une sensation de manque, d'inconfort ou de privation qui est accompagné par l'envie de le faire disparaître, répondre a ses besoins est indispensables a la survie de l'homme comme se nourrir, respirer, se reproduire. Le désir lui est plutôt la recherche d'un objet que l'on imagine ou que l'on sait être