Le Dernier Souffle

encore – malgré une balle dans la nuque. Elle vit au rythme de cet homme inerte et froid, priant chaque jour, répétant inlassablement les quatre-vingt-dix-neuf noms de Dieu. Mais à force de ne vivre que « que pour [lui], auprès de [lui], avec [son] souffle», elle va sombrer peu à peu dans la folie. À bout de force, excédée, parce qu’il ne se réveille pas, elle laisse éclater sa colère, sa rancœur : « Tu savais que tu avais une femme et deux filles ! […] Est-ce que tu pensais un moment à nous lorsque

lui, l'estimant courageux. Mais ce dernier a un cruel manque, lui dit-il : il ne sait pas comment parler d'amour. Cyrano lui propose alors de l'aider à séduire Roxane, en écrivant à sa place les lettres d'amour. Christian, ravi, accepte. Acte III - « Le baiser de Roxane » Christian est certes un bel homme courageux mais lorsqu'il s'agit de femme, il devient incapable de rien. Aussi, lorsqu'il se trouve sous le balcon de Roxane, c'est Cyrano, caché, qui lui souffle la déclaration d'amour qu'il fait

ma foi, ma foi en elle, l’enorgueillissait d’une agressivité insolente, féline et sournoise. Je fus un jour son petit bédouin, son gros nounours, son tendre massepain. Je ne suis même plus son bicot, son clebs, son potiron, sa pastèque, mais son soufflé. Elle me disait où elle n’allait pas. Si elle discutait, c’était pour me berner. Son but : m’envoyer au gouffre. Je devais même sauter pieds joints dedans. Trop peu pour moi. Blousé,  floué, roulé, si j’avais dû porter le nom d’un animal, j’aurais

et de souffle. Le verset Le vers libre prépare l’apparition du « verset » abondamment pratiqué par Claudel, chez lequel il hérite de son origine biblique qui en fait un prolongement du verbe[10] divin. Avec sa valeur originelle et fondatrice, il est un acte de parole, qui réengendre le monde dans le moment même où il est nommé. La pratique du verset permet d’entretenir une écriture pneumatique (terme affectionné par Claudel), c’est-à-dire qui mobilise les ressources du souffle. Le verset

Rosalie quitte la maison. Un après-midi le couple reçoit la visite des Fourville, des voisins que connaît déjà Julien. La comtesse de Fourville, ravissante, séduit d’emblée Jeanne et le comte, un « géant » paisible, attire son attention. Puis le dernier jour de juillet, un mardi soir Jeanne accouche avec de grande souffrance. Jusqu'à l’accouchement Jeanne haie son enfant et Julien, après l’accouchement elle a un amour profond pour son fils qu’il l’on appelait Pierre-Simon-Paul. Vu qu’elle a une grande

lumière si faible mais pure,”[2] . . . Tous ces aspects là “d’une automne expirante dans la sérénité des derniers jours d’octobre”[3] reflètent la profonde tristesse de l’homme devant l’expression de l’impermanence de l’existence qui lui fait accepter le destin de l’humaine sous le fouet impitoyable de la viellesse et du décès: “Salut, dernier beaux jours! . . . c’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire, des lèvres que la mort va fermer pour jamais, ainsi, prêt à quitter l’horizon de la vie,”[4]

adverses. Bellion s'en charge, évite le mur rouge, mais se heurte à Thébaux, encore une fois vigilant sur sa ligne. 46' C'est reparti à Chaban-Delmas, avec les mêmes acteurs qu'en première période. 45'3 C'est la pause à Bordeaux, sur un dernier coup franc rentrant infructueux d'Obraniak. Brest a pris ses aises et mène 0-1, grâce à Licka, sur la pelouse de Chaban-Delmas. Les Girondins regagnent les vestiaires sous les sifflets de leur public. 45' Alerté par Diabaté, Bellion s'effondre

besoins de la ferme et de se protéger du retour des Hommes, un « bourrage de crâne ». Ces changements s’accélèrent quand Napoléon chasse Boule de neige et fait croire aux animaux que tous les malheurs qui s’abattent sur eux sont le fait de ce dernier. C’est le récit d’une longue descente en enfer où les cochons, avec pour chef Napoléon, mettent en place un régime totalitaire basé sur les mensonges, la propagande, les assassinats en public ou clandestins et les menaces implicites. C’est

caractérise par une harmonie simple et une atmosphère pastorale, qui renvoie à la paix de la nature et des campagnes, décrites de manière idylique loin des conflits et des batailles. Tristan Klingstor, un artiste et ami de Ravel, a d'ailleurs dit de ce dernier qu'il adorait la "féerie puérile" et qu'il avait en lui "le plus frais des jardins secrets". Comment Ravel montre-t-il cette atmosphère pastorale dans son élégie ? (Éventuellement à modifier) 1) Un début magique avec soutien de la France Le début

défaut. L’ombre de Forestier, l’ancien mari de Madeleine plane sur Georges. Ce dernier le remplace sans réellement être à sa place. Le cabinet de travail dans laquelle ils commencent la rédaction est encore tel qu’il était avant le décès de Forestier : « Les mêmes livres s’alignaient dans la bibliothèque qui portait maintenant sur son faîte les trois vases achetés, au Golf Juan, par Forestier, la veille de son dernier jour » (l.8-9). Le protagoniste tombe sur « la chancelière du mort » (l.8), et