Le Cheminement Du Compagnon Maçon

chant de l’outil, le verbe est mélodie. Il convient donc sans brusquerie, de doucement, par petit coups, affiner cette face. Savoir et connaissance… Il s’agit bien d’affiner. Soyons prudent… Lidéal maçonnique est une lente « Alchimie », de jeunes Maçons se sont perdus par précipitation, euphorie passagère. Nos Rituel, certes… Sont faits pour atteindre l’émotionnel, mais certains confondent un moment magique avec un moment initiatique… L’émotion passée, ils portent le« Tablier »… Les poches chargées

La matière est solide, liquide et gazeux. Et croyez moi mes frères, la liste est bien plus longue et nécessiterait une analyse plus approfondie. Pour revenir à la franc-maçonnerie, ma première observation concerne les trois grades du maçon: l’apprenti, le compagnon et le Maître. Le profane, une fois qu’il a reçu la lumière a 3 ans – l’âge où tout enfant prend pleinement conscience de sa capacité à observer, réfléchir et aussi entreprendre. Notre naissance au sein d’une loge “juste et parfaite”

ce local en temple, il fallait simplement que ces lieux puissent être rigoureusement clos pour en préserver les mystères aux non-initiés. Le passage du local profane au temple maçonnique, s'obtenait par la présentation des symboles du grade aux maçons afin qu'ils puissent méditer et travailler. Au commencement, ces symboles étaient tracés à même le sol à l’ouverture des travaux, puis effacé à la fin de ceux-ci (cette tradition s’est conservée dans certains Rites pratiqués encore de nos jours)

l'ensemble qui lie deux représentations de la même signification. Par dérivation, le symbole se réduit à l'élément imagé ou audible qui est relié à un sens caché qu'il signifie. J’ai découvert le fil à plomb très jeune. Lorsque j’observais mon père maçon plâtrier construire ce qui allait devenir notre pavillon en banlieue parisienne. Lorsque mon père plombait une pierre, c’était avec une grande minutie qu’il l’ajustait .Il tenait dans une main le fil à plomb et dans l’autre le maillet. Il reprenait

ouvrir pour épuiser les richesses de cette relation de l’être et du paraître. Et qui, pour beaucoup, seraient dignes de l’intérêt d’un compagnon maçon qui vient de passer du ternaire au quinaire ; qui re-découvre l’extériorité, le monde de la matérialité. Sur le site internet de la province de Neustrie, il est affirmé, sans autre précision, que le franc maçon « éprouve plus de joie à être qu’à paraître ». Comme ci cela allait de soi ; à la manière paradoxale de nombreuses publicités qui interpellent

évidente pour les envisager comme dualité jalonnent le parcours de l’initié. Ils forment, incarnés par le premier et le second surveillant, aux côtés du Vénérable maître le ternaire des Luminaires de la loge. Ils autorisent, pour peu que le Franc-maçon use de sa volonté, la découverte de nouvelles connaissances et de nouvelles vérités. De prime abord lune et soleil s’opposent dans les représentations culturelles. Citons-en quelques-unes : - La lune est généralement associée à la féminité, à la

Architecte de l’Univers *** Francs-maçons de Rite Écossais Ancien et Accepté *** Au Nom et sous les Auspices de la Grande Loge de France *** R:. L:. SAINT JEAN DES A :.D :.L :.R :. *Liberté * Égalité * Fraternité * Compagnon X :. D :.

constitué en France entre 1774 et 1782 par deux groupes de maçons lyonnais et strasbourgeois, parmi lesquels on peut citer Jean et Bernard de Turkheim, Rodolphe Saltzmann et surtout Jean-Baptiste Willermoz qui en fut l'âme pensante. L'architecture du régime fut son œuvre, et c'est lui qui mit en forme la doctrine que celui-ci véhicule. Jean-Baptiste Willermoz, né à Lyon le 10 juillet 1730 mort dans la même ville le 29 mai 1824, fut un Maçon d'une envergure exceptionnelle, comme il ne s'en rencontre

à être. L’existence des Surveillants en Loge est l’héritage de la maçonnerie opérative. Sur les chantiers de construction des cathédrales il y avait des maitres dont la charge était de superviser et de diriger le travail des Apprentis et des Compagnons. D’ailleurs on édifiait souvent, sur les plus beaux édifices religieux (je pense à la cathédrale Notre Dame de Strasbourg notamment), un autre chantier provisoire dénommé « loge ». Dans cette loge les tailleurs de pierre et autres corporations

le C quitte le temple pour aller découvrir le vaste monde qui l’entoure. Tel Ulysse qui, lui aussi voyageait avec ses compagnons, je suis allé de découverte en découverte : SS et FF naturellement, mais également TT , décors, rites, pratiques, idées à prendre. Autant d’occasions où se tissent les relations et où, côte à côte, on marche dans une recherche commune. Compagnons de route, en quelque sorte. La route, justement, en maçonnerie me semble certainement plus importante que la destination