Le Château d'Otrante

On voit se développer en 1764-1765 des romans ayant un succès considéré appelés romans gothiques, noirs, car ils mettaient en scène des chevaliers et se passaient au moyen-age. ------------------------------------------------- Walpole, Le Château d’Otrante (1764), Ann Radcliffe Les Mystères d’Udolphe (1794). ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- On voit se développer une poésie romantique caractérisée par la nature sauvage. -------------------------------------------------

celui qui défi. Il a également écrit Pèlerinage de Childe Harold. A coté des auteurs va se développer le roman gothique ou roman noir ( qui fait référence aux églises surtout en ruines ) le précurseur est un auteur anglais Horace Walpole Le château d’Otrante. Il est le précurseur de la littérature horreur et fantastique avec des scènes qui se déroulent dans des cachots, des cimetières, toujours la nuit, histoire abominables et qui sont faites pour faire peur (peur ancienne chez l’homme) le plus célèbre

concernant sa chambre, la tapisserie ou les clochers de l’église et l’église elle-même[3]. Mais le terme gothique renvoie aussi et surtout au roman gothique (appelé aussi « roman noir ») à la mode depuis la fin du XVIIIième siècle à partir du Château d’Otrante de Walpole publié en 1764 jusqu’au début du XIXième siècle, avant que ne s’installe la vogue du fantastique à partir des années 1930. Ce type de roman se distingue surtout par un goût pour le macabre et le surnaturel. L’évocation de la mort est

l'aile au souffle horrible des bourrasques; L'âpre averse en fuyant vomit sur les griffons; Et, sous la pluie entrant par les trous des plafonds, Les guivres, les dragons, les méduses, les drées, Grincent des dents au fond des chambres effondrées; Le château de granit, pareil au preux de fer, Lutte toute la nuit, résiste tout l'hiver; En vain le ciel s'essouffle, en vain janvier se rue; En vain tous les passants de cette sombre rue Qu'on nomme l'infini, l'ombre et l'immensité, Le tourbillon, d'un fouet

souvent muté de forme ; il s’est fait plus incertain, plus difficile à décrire. Pourtant, il est bien présent, prêt à incarner nos obsessions et nos angoisses. Barbara Sadoul, Anthologie fantastique, © E.J.-L.–Librio 2005 QUELQUES DATES 1764 Le Château d’Otrante de Horace Walpole (Royaume-Uni) 1816 Contes fantastiques d’Ernst Theodor Hoffmann (Allemagne) 1818 Frankenstein de Marie Shelley (Royaume-Uni) 1831 La Peau de chagrin d’Honoré de Balzac (France) 1836 La Dame de pique d’Alexandre Pouchkine

étroits avec le présent et la misère des pauvres, il n’en fut pas moins très fortement influencé par la nostalgie d’un passé médiéval. Les romans gothiques d’Ann Radcliffe ( L’italien 1797, Les Mystères d’Udolphe, 1794) ceux d’Horace Walpole ( le château d’Otrante 1764) et les romans historiques de Walter Scott (Waverley 1814, Ivanhoé 1819) illustrent parfaitement ce goût pour le moyen-âge, pour l’étrange et le mystère. Et les poèmes de Macpherson montrent bien la fascination du 19ème pour un passé encore

masse ? The Second Part : C'est à partir du XIXème siècle que la littérature prend le relais du mythe du vampire. Après quelques apparitions dans des poèmes et romans gothiques tels que Le Château d’Otrante d’Horace Walpole, les vampires reviennent sur le devant de la scène grâce à un triptyque littéraire : Le Vampire de John William Polidori (1819), Carmilla de Sheridan Le Fanu (1871) et, bien entendu, Dracula de Bram Stoker (1897). Médecin et


Romans gothiques : à l'origine du fantastique, ils sont considérés par André Breton comme l'expression profonde des secousses morales et politiques du XVIII° siècle : C.R. Maturin (Melmoth ou l'Errant), M.G. Lewis (Le Moine), H. Walpole (Le Château d'Otrante), M. Shelley (Frankenstein), B. Stoker (Dracula).
Le roman fantastique s'est plu, à partir du XVIII° siècle (J. Cazotte, Le Diable amoureux), à déranger les mentalités rationalistes modernes en cultivant l'étrange à partir de thèmes récurrents

Romans gothiques : à l'origine du fantastique, ils sont considérés par André Breton comme l'expression profonde des secousses morales et politiques du XVIII° siècle : C.R. Maturin (Melmoth ou l'Errant), M.G. Lewis (Le Moine), H. Walpole (Le Château d'Otrante), M. Shelley (Frankenstein), B. Stoker (Dracula). Le roman fantastique s'est plu, à partir du XVIII° siècle (J. Cazotte, Le Diable amoureux), à déranger les mentalités rationalistes modernes en cultivant l'étrange à partir de thèmes récurrents

prudence, de le publier. En 1780 il modifie son manuscrit, le corrige. Il ne paraîtra qu'après sa mort, en 1796. LA RELIGIEUSE ET LE ROMAN NOIR I/ LE ROMAN NOIR AU XVIII° Il est encore en gestation lors de la composition de LA RELIGIEUSE. Le Château d'Otrante d'Horace Walpole ne paraît qu'en 1764 en Angleterre et n'est publié qu'en 1767 en France. QUELQUES TITRES : ANN RADCLIFFE : Les mystères d'Udolphe (1794) - Le Confessionnal des pénitents noirs (1797) LEWIS : Le Moine (1795) MARQUIS DE SADE