Lavandière

sur chevaux harnachés de velours semé d’orfèvrerie. Puis le roi Marc passa, et Kaherdin s’émerveillait de voir ses privés autour de lui, deux deçà et deux delà, habillés tous de drap d’or ou d’écarlate. Alors s’avance le cortège de la reine. Les lavandières et les chambrières viennent en tête, ensuite les femmes et les filles des barons et des comtes. Elles passent une à une ; un jeune chevalier escorte chacune d’elles. Enfin approche un palefroi monté par la plus belle que Kaherdin ait jamais vue

reconstitue les décors dans lesquels Napoléon III accueillit les princes dirigeants du nouveau pays au château de Compiègne. Elle évoque les artistes du XIXe siècle influencés par les écoles françaises, comme Aman ou Grigorescu (ci-dessus, avec Lavandières à la rivière). Ainsi que la participation de la Roumanie à l’Exposition universelle de 1867 à Paris. Elle rappelle aussi la place éminente du docteur de Bellio auprès de Monet, dont la collection forme la richesse du musée de Marmottan. «Napoléon

palefrois tenus par la rêne, oiseaux brandis sur la main gauche. Prestigieux est le convoi qui s'avance. Kaherdin ébloui par le faste de ce cortège si considérable et si riche s'étonne de ne voir ni la reine, ni Brangien sa belle suivante. Voici les lavandières, les chambrières ordinaires qui servent aux tâches non privées, font les lits, haussent les oreillers, cousent, lavent les cheveux et s'occupent des basses besognes. Alors Kaherdin s'écrie : "Je la vois. − Non, répond Tristan. Je le sais bien

de l’intendant du prince sur un tréteau. ▪ La Puce. Louvre. Tradition plus nordique d’inspiration réaliste et anecdotique. Artiste de l’Italie du Nord dans cette veine réaliste : Giacomo Ceruti, dit il Pitocchetto (1698-1767). ▪ la Lavandière. Pinacothèque de Brescia. Présence très forte des personnages. Thématique très contemporaine. Économie de moyens, mais atteint force comparable à celle des tableaux des frères Le Nain, qu’il ne connaissait probablement pas. Sobriété des moyens pour

l’oiseau, donnée dans la scène 1 de l’acte II, dans l’élégie de la Reine (Marie de Neubourg) sur son enfance et son état actuel : mes oiseaux d’Allemagne sont tous morts et on m’empêche d’avoir des fleurs de mon pays. Couplets de la chanson des lavandières : allégorie de l’amour (v.731-734) : « cette fleur de l’âme s’appelle l’amour ». Victor Hugo va commencer à le mettre en place avec une feuillure assez obscure : syllepse (mot employé dans un double sens). Au vers 511 : Don Salluste commence la

correctement, ce qui veut dire, dans la langue de Mistral : fontaine aux bœufs) après avoir suivi quelque temps le bord de la – 43 – roche, lisse et tout usée par les pas, puis descendu les degrés taillés dans la roche. Qu’il était beau de voir les lavandières y poser lentement leurs pieds nus, le soir, lorsqu’elles remontaient du travail, toutes droites, et la démarche comme ennoblie par cette charge de linge blanc qu’elles portaient, à la manière antique, sur la tête. Et comme la « Fontaine d’Eure »

d’Homère et non d’Ulysse - c’est assez surprenant dans ce contexte de merveilleux, mais on peut bien reconnaître des éléments qui rendent tangibles les faits rapportés, les scènes de repas, la navigation, les objets… Songeons par exemple au travail de lavandières correctement rapporté au début du chant VI. Homère nous conduit souvent à adopter le point de vue de celui qui découvre : l’explication du premier texte met en valeur le jeu des sensations qui rendent palpable l’atmosphère dans l’île de Calypso

d’Homère et non d’Ulysse - c’est assez surprenant dans ce contexte de merveilleux, mais on peut bien reconnaître des éléments qui rendent tangibles les faits rapportés, les scènes de repas, la navigation, les objets… Songeons par exemple au travail de lavandières correctement rapporté au début du chant VI. Homère nous conduit souvent à adopter le point de vue de celui qui découvre : l’explication du premier texte met en valeur le jeu des sensations qui rendent palpable l’atmosphère dans l’île de Calypso

le long fourreau Semblait, s'embarrassant avec la sabretache, Gêner la marche et vers la tombante moustache La main droite parfois montait, la rebroussant. Il était grand et maigre et jurait en toussant. Fils d'un garçon de ferme et d'une lavandière, Le service à seize ans le prit. Il fit entière La campagne d'Égypte. Austerlitz, Iéna, Le virent. En Espagne un moine l'éborgna: —Il tua le bon père et lui vola sa bourse,— Par trois fois traversa la Prusse au pas de course, En Hesse eut

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