Labé

Amour inconstamment me mène ; Et, quand je pense avoir plus de douleur, Sans y penser je me trouve hors de peine. Puis, quand je crois ma joie être certaine, Et être au haut de mon désiré heur, Il me remet en mon premier malheur. Louise Labé (1524-1566) Commentaire littéraire du sonnet I- Le thème de l’amour A- Une structure en énigme * 2 premier quatrains, ramassés 2 rimes embrassés, exposent les symptômes d’un mal inquiétant qui met en péril sa santé "je vis, je

Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie Louise Labé – Sonnets Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ; J'ai chaud extrême en endurant froidure : La vie m'est et trop molle et trop dure. J'ai grands ennuis entremêlés de joie. Tout à un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j'endure ; Mon bien s'en va, et à jamais il dure ; Tout en un coup je sèche et je verdoie. Ainsi Amour inconstamment me mène ; Et, quand je pense avoir plus de douleur, Sans y penser

Un poème "pétrarquiste: Le thème du feu et le blason du corps de l'être aimé. La plainte amoureuse: lyrisme et élégie. Une expression féminine: rare à cette époque, avec un blason du corps masculin, expression du désir féminin... Du 16eme siècle pendant la renaissance. Le sonnet est considéré comme la forme par excellence pour évoquer une situation amoureuse : il se compose de deux quatrains et de deux tercets. I- L'expression de l'amour dans le sonnet A- Le cadre énonciatif - C'est un

EXPLICATION DE TEXTE : LOUISE LABE SONNET 8 INTRODUCTION Ce sonnet a été écrit par Louise Labé au XVIe siècle et publié en 1555 sous le titre Œuvres qui regroupe des types de textes différents (Sonnets, Elégies, Débat de Folie et d’Amour). Il s’agit du 8e sonnet d’un recueil en comportant 24 (si l’on compte le 1er sonnet intégralement écrit en italien). Il s’agit d’un sonnet d’inspiration pétrarquiste (inspiration que l’on rencontre fréquemment à cette époque jusque dans les écrits de la Pléiade

| |LOUISE LABÉ – Sonnets (1555) | |Sonnet 2

Tant que mes yeux pourront larmes épandre  Louise Labé, Œuvres poétiques. Tant que mes yeux pourront larmes épandre À l’heur passé avec toi regretter, Et qu’aux sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre ; Tant que ma main pourra les cordes tendre Du mignard luth, pour tes grâces chanter ; Tant que l’esprit voudra se contenter De ne vouloir rien fors que 4 toi comprendre ; Je ne souhaite encore point mourir

Sonnet VIII « Je vis, je meurs … » Intro : Sonnet très célèbre Thème : l’amour Problématique : Comment le traite-t-il ? Rhétorique de Pétrarque Original Influence pétrarquiste & padouane très sensible mais qui n’empêchent pas L.L de traiter l’amour d’une façon personnelle en exploitant les qualités formelles du sonnet. I) Un poème pétrarquiste. A) L’influence. * Thème : amour malheureux * Représentation : retour aux métaphores traditionnelles - « brûle », « chaud

Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie J'ai chaud extrême en endurant froidure La vie m'est et trop molle et trop dure. J'ai grands ennuis entremêlés de joie. Tout à un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j'endure ; Mon bien s'en va, et à jamais il dure ; Tout en un coup je sèche et je verdoie. Ainsi Amour inconstamment me mène ; Et, quand je pense avoir plus de douleur, Sans y penser je me trouve hors de peine. Puis, quand je crois ma joie être certaine

du texte N°1 : « Tant que mes yeux … » Louise Labé 1555 Introduction : Louise Labé aussi surnommée « la belle cordière » est une poétesse lyonnaise du 16e siècle, dont son mouvement littéraire est l’humanisme. Elle est présentée comme l’une des principales féministes de la Renaissance. Le poème proposé traite de l'amour passionné et éternel de la poésie pour son amant. Dans ce poème, Labé exprime son désir d'être unie à son amour pour

  Analyse- Je vis, je meurs; je me brûle et me noie    Je vis je meurs est un des poèmes les plus célèbres de Louise Labé.  Le poème a été publié dans son œuvre « Élégies et sonnets » entre les années 1545 et 1555.  C’est un sonnet à forme fixe qui est composé de 2 quatrains et de 2 tercets. La construction de ce poème et très détaillé. Nous voyons une rime d’ABBA dans les premières deux strophes et ensuite CDC dans la troisième et CDD dans la quatrième.  Cela veut dire qu’il n’y a que 4 rimes