La Tour Eiffel De Delaunay

notamment les toiles de Robert Delaunay, Jean Metzinger, le Douanier Rousseau, Albert Gleizes. Néanmoins, jamais Chagall n’adhèrera pleinement à un mouvement ou à une école. Dans le même temps, il passe de nombreuses journées au Musée du Louvre, où il étudie Delacroix, Géricault, Watteau, Courbet5. Il se lie d'amitié avec le poète Blaise Cendrars, qui est l'un des seuls habitants de la Bohème parisienne à parler le russe. Cendrars lui présente, entre autres, Robert Delaunay et Guillaume Apollinaire

APOLLINAIRE, ALCOOLS ET LE CUBISME Apollinaire a beaucoup fréquenté les milieux artistiques Amis d’Apollinaire Peintres à connaître : Picasso, Braque, Chagall, le douanier Rousseau, Derain, Robert et Sonia Delaunay, Matisse Poètes à connaître : Max Jacob et Blaise Cendrars a une liaison avec une peintre célèbre de l’époque : Marie Laurencin (de 1907 à 1912) fréquente assidument les lieux célèbres de l’époque : l’atelier de Picasso (lieux de rencontres, sorte de salon de l’avant-garde) et

Apollinaire C'est le poème d'ouverture du recueil Alcools (1913), mais il parle du centre de Paris, ce qui en fait une ouverture paradoxale. (titre : zone, alors qu'il est question de la tour Eiffel,…). On peut donc penser qu'il reprend l'étymologie grecque "ceinture" : il fait à pied le tour de la ville, mais aussi le tour de ses problèmes (interrogations sur lui - même, son enfance, sa religion : réflexion sur les souffrances, sur l'amour). On est frappé par l'apparence du poème : certains vers sont

religion et les fétiches de guinée, « Christs inférieurs des obscures espérances». Ailleurs, la modernité est évoquée par des thèmes encore inhabituels à l’époque, tels que la ville et la vie quotidienne. Paris est très présent, avec ses avenues et la tour Eiffel, mais aussi Chartres, Prague et Marseille. Dans les villes s’inscrivent une multitude de choses anodines qu’Apollinaire poétise. Les journaux de la rue industrielle deviennent la prose du jour et les affiches, la poésie. Le poète s’intéresse aux

scientifiques et techniques rendent le monde plus rapide et coloré. Le train, l’automobile, le télégraphe et l’avion impriment leur rythme et leurs formes à tous les domaines artistiques. La tour Eiffel, tant décriée à la fin du siècle précédent, se retrouve avec des accents cubistes dans les toiles de Robert Delaunay. Peintres et écrivains travaillent de concert et fréquentent les mêmes cafés. Apollinaire devient ainsi le porte-parole de Picasso. Les surréalistes accentuent encore cette complicité au

témoigne d’un certain élan lyrique, d’un héritage romantique. Pourtant, il est placé devant un symbole fort de modernité : la Tour Eiffel. Cette tour est à l’époque encore très récente (exposition universelle de 1889 et le texte date de 1912 ou 1913) et elle suscite de nombreuses polémiques étant jugée d’une esthétique douteuse. [cf. Cocteau Les mariés de la tour Eiffel ]. Il est donc intéressant que, pour définir la modernité, Apollinaire choisisse une symbole aussi controversé

proclamé, peut-être par ironie, dans un vers ancien, un alexandrin. Vers 2 : «Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin» Sans autre rapport avec le précédent qu’un écho qui n’est qu’une assonance, il montre un mètre plus long et ne manque pas d’étonner par l’image insolite de la tour Eiffel, bergère entourée du « troupeau des ponts ». On peut assez aisément comprendre que la tour Eiffel, avec sa robe évasée et ses atours de dentelles métalliques, ressemble à une bergère, une

tableaux 3. Bac blanc 3 : le poète et la mort 4. Bac blanc n°4 : le poète et la mer 5. Fiche de lecture d’un recueil de poésies au choix  Analyses précises : De tableaux : Van Gogh , Gustave, Caillebotte, Picasso, Fernand Léger, Robert Delaunay De textes :  1. Baudelaire, Tableaux parisiens, le « Crépuscule du soir » 2. Blaise Cendrars : «  Contrastes », Dix neuf poèmes élastiques in Du monde entier 3. Verlaine, Poèmes saturniens, « Eaux-fortes » : « Croquis parisiens » 

Spielberg, Tim Burton, Michel Gondry, James Cameron, etc…) Sport: basket, baseball, football, bowling, etc… Artistes/Mouvement artistique : (ex : Picasso, Christo, Monet, Delaunay, Dali, Andy Warhol, Leonard de Vinci, etc… Impressionnisme, dadaïsme, pop art, renaissance, etc.…) Architecture/Design : monuments, œuvres, Stark, Gustave Eiffel, Le Corbusier, etc… Styliste/Mode : Karl Lagerfeld, Lolita Lempika, Jean Paul Gaultier, Issey Miyake, Sonia Rikyel, etc… Marque/ Produits : Automobile, habillement,

expressions qui n’ont rien à voir ensemble. De ce choc surprenant et audacieux naît l’étincelle poétique, càd une brèche dans notre habitude de voir le quotidien. Les vers d’Apollinaire sont des précurseurs de cette technique. « Bergère ô tour Eiffel » ; « Soleil cou coupé » (« Zone ») ; « L’automne est plein de mains coupées » (« Rhénane d’automne ») ou encore dans « Marie » : « tes mains feuilles d’automne » (la mort de l’amour qui « exécute » et torture le poète) ; « Les colchiques