La Tentatrice

maître Une scène d’exposition originale mais traditionnelle Le portrait péjoratif de Dom Juan par Sganarelle Le rapport maître valet La mise en avant d’un personnage en adéquation avec le thème subversif de la pièce La vraie personnalité tentatrice de Dom Juan/association au diable Libertinage et matérialisme Religion et mariage Axe I : Une scène d’exposition présentant un valet pédant qui dresse le portrait de son maître Dans cette première partie nous verrons les éléments traditionnels

soi tout ce qui relève de la nature et du corps. Or, dans la logique de la morale kantienne, le corps, la jouissance ne sont ni bons ni mauvais. Ce qui est mauvais, c'est, pour un être rationnel, de se détourner de son devoir. Que la nature soit tentatrice, il n'y a pas en cela de méchanceté. La méchanceté est en celui qui suit la tentation contre son devoir. Le mépris du corps et de la satisfaction n'a rien d'une attitude morale, c'est-à-dire rationnelle. La nature et le corps, dépourvus de volonté

sur le jeu de la séduction comme L’amour est dans le pré ou L’île de la tentation. Dans cette dernière, quatre couples non mariés et sans enfant doivent tester leur amour face à la tentation de vingt-deux beaux célibataires appelés tentateurs et tentatrices pendant un séjour de douze jours. Des rendez-vous romantiques avec les célibataires ont lieu tous les jours. Chacun découvre ensuite, par l'intermédiaire du caméscope, une sélection de séquences concernant le séjour de son partenaire lors du rituel

sentiments destructeurs, et parallèlement, à l’apogée de son art. La femme, vénéneuse, fatale, est le thème récurrent de ces oeuvres. Vampire, Cendres, Jalousie, Séparation... Ces titres se passent d'explication par leurs intensités. L'Ève, la Tentatrice qui se joue de l'homme, qui le manipule pour le dénigrer est également représentée dans un des tableaux de l’artiste mais encore une fois ce n’est pas anodin, c’est bien pour dénigrer la femme que Munch la peint. Dans Les trois âges de la femme

elle lui est soumise... Sans oublier que la femme est le symbole du malheur du genre humain : en effet, n'est-ce pas, Eve qui, dans la mythologie judéo-chrétienne, incita Adam à manger le fruit interdit ? Femme faible de par sa constitution, femme tentatrice, femme fatale, les femmes, depuis des temps très anciens, sont cause de nombreux malheurs. L’égalité des femmes et des hommes est un droit fondamental pour tous et toutes, et constitue une valeur capitale pour la démocratie. Afin d’être pleinement

ville : c’est une « parisienne » (vers 4) et elle est donc, dès le début, profondément opposée au poète. Cette incompatibilité flagrante est marquée tout au long du poème : séductrice (« regards charmeurs », vers 3 et « cheveux noirs », vers 15), tentatrice, elle est ensuite décrite dans une tenue sensuelle, surtout à cette époque d’écriture (« en clair peignoir ruché », vers 16). Elle apparaît comme la tentation fatale (elle mène en effet « à la mort »), hautaine (« fière », vers 4) et insensible

avec Ève, ce qui permet à Lilith d’enfanter des nuées de démons (avec le sperme d’Adam qui tombe à terre) pendant cent trente ans[10]. Plus tard, dans le Livnat ha Sappir, Joseph Angelino identifie Lilith à la reine de Saba, dans son rôle de tentatrice ; toujours selon ce livre, l’une des deux prostituées qui se disputent un enfant devant Salomon serait également Lilith[11]. Dans le Talmud et le Zohar Dans la démonologie des Midrachim et du Zohar (Le Livre des splendeurs), il y a deux Lilith

ventre incluant le « bas ventre » devient donc par détournement de sens, zone suspecte, honteuse, « terra incognita » et source de péché liée au diable. Le personnage qui deviendra suspect est la femme. On lui reprochera « d’être femme donc impure et tentatrice, vecteur et symbole de la sexualité ; d’avoir une connaissance vécue et suspecte du corps et d’avoir un pouvoir de vie et de mort (à l’égal de Dieu) et enfin d’avoir une connaissance empirique des plantes et de la nature : connaissance incontrôlable

connu trois grands amours dans sa vie, trois grandes femmes : Jeanne Duval, Apollonie Sabatier et Marie Daubrun. Représentation de Baudelaire enté par ces trois femmes, Laurent Paturaud. La première était Jeanne Duval une mûlatresse infidèle, tentatrice et dangereuse avec qui le poète a vécu un amour passionné et sensuel. C’était une jeune fille peu éduquée jouant les figurantes dans un petit théâtre, il l’a rencontré en 1842. Il la surnomme « La Venus noire » pour sa beauté et sa couleur de peau

concernent les femmes ou sont en relation avec les femmes. L’ambigüité des femmes et les thèmes en dualités font avancer Lancelot. La femme se retrouve en parallèle avec la chevalerie, l’Amour face à l’Honneur lors de l’épisode de la charrette, la femme tentatrice face à la fidélité courtoise. Ces femmes sont d’un côté du bien comme du côté du mal, Lancelot sait être courageux lors du passage du Pont de l’Epée et sait se couvrir de ridicule en tant que chevalier quand il monte dans la charrette. Les femmes