La Tentatrice

désormais révolu, vous fera sa réclame, cherchant à vous vendre son article en vantant les mérites de quelques délicieuses friandises, le régal des becs sucrés : « Caramels mous, bonbons acidulés, pastilles de menthe, Entr'acte » clamera t’elle tentatrice à l’adresse de nous autres, « Enfants de troupe », héritiers de Medrano (celui du fondateur historique Geronimo) empruntant son boniment gouailleur à un poème des Cocardes de Jean Cocteau, genre de « Chansons populaires » mises en musique par un

ville : c’est une « parisienne » (vers 4) et elle est donc, dès le début, profondément opposée au poète. Cette incompatibilité flagrante est marquée tout au long du poème : séductrice (« regards charmeurs », vers 3 et « cheveux noirs », vers 15), tentatrice, elle est ensuite décrite dans une tenue sensuelle, surtout à cette époque d’écriture (« en clair peignoir ruché », vers 16). Elle apparaît comme la tentation fatale (elle mène en effet « à la mort »), hautaine (« fière », vers 4) et insensible

Lorelei , inspiré des légendes germaniques, il est sujet d’une sirène qui attirait par ses chants les bateliers, qui mourrait noyés. Salomé, personnage de la Bible, est une tentatrice sensuelle qui séduit par sa danse le roi Erode. Elle demanda l’exécution de Jean-Baptiste. Il s’agit à chaque fois de femmes, qui par leurs charmes et leur beauté, envoutent les hommes et sont sources de malheurs. 3. Portraits de

magnificence de ce visage empâté de vermillon4, mais d'un brun doré comme les ailes de certains insectes, et que la clarté blême, tombant en maigre filet du réverbère, ne pouvait pas pâlir. _________________________ 1 Reine du royaume de Saba, tentatrice et magicienne, qui vint à la rencontre du roi Salomon et le mit à l'épreuve par des énigmes. 2 Peintre italien de la Renaissance (1518-1594). 3 Réverbères. 4 Maquillé avec une pâte épaisse de couleur rouge. 11FRSEME-LR-CE1-3 Page 4 sur 8 TEXTE

Candide du paradis des illusions pour qu’il puisse mettre à l’épreuve l’enseignement de son maître en le confrontant à l’expérience du monde. Voltaire joue ici avec la tentation qui provoque la sortie du paradis terrestre. La femme (Cunégonde) est la tentatrice. Voltaire joue avec cette histoire en évoquant avec ironie Cunégonde et en détournant tout le vocabulaire scientifique qui avait fait son éducation « raison suffisante ». C’est une parodie de la chute d’Adam et Eve » Conclusion L’incipit de

Picasso, comme dans de nombreuses de ses œuvres, fait appel à la provocation et au voyeurisme qu’il, peut-être, a voulu dénoncé dans cette œuvre. Ce vice est rappelé avec les couleurs ocres et grises des plans de droite, qui nous montre une femme très tentatrice et une femme sortant d’un décor extérieur par l’intermédiaire d’un rideau tel le diable qui sort des ténèbres. Cette idée est rappelé par les couleurs sanguinaires et sombres s’opposant à la virginité du blanc et du bleu. Mais par opposition à

« divin »(X, 297) qui montre sa divinité . Au vers 230 du chant X Circé « ouvrit ses portes scintillantes », l’adjectif scintillant suggère un monde merveilleux et c’est d’ailleurs ce qui va tenter les compagnons d’Ulysse a la suivre. Elle fait office de tentatrice. Circé est en fait une sorcière malveillante comme le suggère le champs lexical de la sorcellerie : « sorcière »(X, 276), « sortilèges »(X, 288) « ensorceler »(X,291), ce qui renforce son coté inhumain. Elle a le don de métamorphoser en animal :

guise as a solicitor, though the latter is also present in Flaubert’s text, incarnate in Sheba, and figures prominently in other episodes » (Reff, p. 120). Il montre la femme orientale, le personnage biblique (les deux à travers le personnage de la tentatrice) et la présence du Diable, pas nécessairement la Reine de Saba mais comme un type de présence et d’influence. Cézanne a nommé la Reine de Saba, la femme fatale. Dans ce contexte je pense qu’il essaye de la décrire comme une femme qui a une beauté

visible, toujours plus rapide, toujours plus diverse. Dans les rues, la nuit, au lieu des pâles luminaires, brillaient des lampes électriques ; les grands magasins portaient des artères principales jusque dans les faubourgs leur nouvelle splendeur tentatrice ; déjà, grâce au téléphone, les hommes pouvaient converser à distance, déjà ils volaient avec une vélocité nouvelle dans des voitures sans chevaux, déjà ils s'élançaient dans les airs, accomplissant le rêve d'Icare. Le confort des demeures aristocratiques

inspiré les vers de Parfum Exotique, La Chevelure, Le Serpent qui Danse, Je t’adore à l’égal de la voûte nocturne, Sed Non Satiata, série de poèmes des Fleurs du Mal souvent citée comme le cycle de la « Vénus Noire ». Elle incarne la femme sensuelle, tentatrice, dangereuse, tribade, infidèle, troublant l’âme de Baudelaire épris d’une passion charnelle, qui prend la forme d’une dépendance forte. Physiquement, Jeanne DUVAL était « une fille de couleur, d’une très haute taille, qui portait bien sa brune tête