La Sœur de Gribouille

Portsmouth, signa le certificat d’internement de son père dans un asile de fous. Sa clientèle lui laissa tout le temps de lire, d'écrire et d'essayer de faire paraître d'autres nouvelles mais sans succès. Le 6 août 1885, il se maria avec Louise Hawkins, la soeur d'un de ses rares patients. Elle allait lui donner deux enfants (Mary Louise, en 1889, et Kingsley, en 1892). Elle l'encouragea vigoureusement à persévérer en littérature. Il suivit sans doute ses conseils car il écrivit : ________________________

258 : version 1.01 2 Aussi, à la Bibliothèque : 1. Les nouveaux contes de fées, 1857. 2. Les petites filles modèles, 1857. 3. Les malheurs de Sophie, 1858. 4. Les vacances, 1859. 5. Mémoires d’un âne, 1860. 6. Pauvre Blaise, 1862. 7. La sœur de Gribouille, 1862. 8. Les bons enfants, 1862. 9. Les deux nigauds, 1863. 10. L’auberge de l’Ange Gardien, 1863. 11. Le général Dourakine, 1863. 12. François le bossu, 1864. 13. Comédies et Proverbes, 1865. 14. Un bon petit diable, 1865. 15. Jean qui grogne

détacher du roc qu'est Jake, pitié pour nous. Ce serait effectivement un drame. Et, en règle générale, j'évite les drames. - Ce n'est pas parce que je veux sortir avec elle. - Bouge pas ! 69 Le Colonel a pris un crayon et il s'est mis à gribouiller frénétiquement sur une feuille de papier, comme s'il venait de faire une découverte mathématique, puis il m'a regardé. - J'ai fait quelques calculs et je suis en mesure d'affirmer que tu racontes des conneries. Et il avait raison. Comment pouvais-je

en banlieue lyonnaise, sur la commune de Charbonnières. Je la sens nerveuse et distraite. Elle me parle d’abord de sa voisine qui l’interroge chaque jour sur Marc, ce qu’elle ne peut supporter. Puis m’annonce J’ai eu un coup de téléphone de ma belle-sœur de Toulouse. Elle a reçu une lettre de Marc, enfin ce n’est pas précisément un écrit, c’était plutôt une… une… enveloppe vide. C’est après l’avoir jetée qu’elle a réalisé qu’elle pouvait provenir de Marc. Un signe de vie en quelque sorte ! Elle ne

le calendrier dépasse la tête d’un mérou dont la gueule ouverte est figée dans un sourire étrangement semblable à celui du masque collé sur le visage de l’homme. Je me retourne en entendant un crissement de pas derrière moi. — Un copain à toi ? Ma sœur, Deborah. Je devrais peut-être dire « sergent Deborah », puisque ma fonction exige que je me montre poli -18- avec quelqu’un qui a atteint ce rang envié. Et poli, je le suis généralement, au point même d’ignorer ses sarcasmes. Mais la vue de ce

First Lady. Face à cette situation insolite, le délégué provincial, qui est aussi un ignorant en la matière, s’irrita contre ses subalternes : _ Qu’entends-je là ? Pas Un seul parmi vous quatre… ? Pas un seul parmi vous quatre n’est à même de gribouiller deux phrases en anglais, première langue au monde ? Honte à vous, enseignants en fin des Temps ! Honte à vous bande d’incompétents ! Honte à vous, nullards ! Et pauvre de l’Education Nationale qui vous a engagés à vie !... On comprend bien maintenant

d’un bon repas Monte dévotement en chaire, Et vient, bien fourré, gros et gras, Prêcher contre la bonne chère.  3. Le loup vexé, Claude Roy (1915-1997) Un loup sous la pluie Sous la pluie qui mouille, Loup sans parapluie Pauvre loup gribouille. Est-ce qu’un loup nage ? Entre chien et loup, Sous l’averse en rage, Un hurluberloup ? Le loup est vexé Parce qu’on prétend Que par mauvais temps Un loup sous la pluie sent le chien mouillé. 11  4. Le cheval et le loup, Jean

encore en approchant de la fin. Elle comptait à haute voix d’un bout à l’autre du morceau. Quand je fus un peu plus grand, Mlle de Gœcklin ne vint plus ; j’allai prendre les leçons chez elle. C’était un tout petit appartement où elle vivait avec une sœur plus âgée, infirme ou un peu simple d’esprit, dont elle avait la charge. Dans la première pièce, qui devait servir de salle à manger, se trouvait une volière pleine de bengalis ; dans la seconde pièce, le piano ; il avait des notes étonnamment fausses

Déclamations, 29 septembre 1911 Jérémiades, 4 janvier 1912 L'éloquence des passions, 14 mai 1913 Du désespoir, 31 octobre 1911 De la pitié, 5 octobre 1909 Les maux d'autrui, 23 mars 1910 Consolation, 26 novembre 1910 Le culte des morts, 8 novembre 1907 Gribouille, 31 décembre 1911 Sous la pluie, 4 novembre 1907 Effervescence, 3 mai 1913 Épictète, 10 décembre 1910 Stoïcisme, 31 août 1913 Connais-toi, 23 octobre 1909 Optimisme, 28 janvier 1913 Dénouer, 27 décembre 1921 Patience, 11 décembre 1910 Bienveillance

janvier 1912 LVI. L'éloquence des passions, 14 mai 1913 LVII. Du désespoir, 31 octobre 1911 LVIII. De la pitié, 5 octobre 1909 LIX. Les maux d'autrui, 23 mars 1910 LX. Consolation, 26 novembre 1910 LXI. Le culte des morts, 8 novembre 1907 LXII. Gribouille, 31 décembre 1911 LXIII. Sous la pluie, 4 novembre 1907 LXIV. Effervescence, 3 mai 1913 LXV. Épictète, 10 décembre 1910 LXVI. Stoïcisme, 31 août 1913 LXVII. Connais-toi, 23 octobre 1909 LXVIII. Optimisme, 28 janvier 1913 LXIX. Dénouer, 27