La Publicité étouffe Notre Esprit Critique

« La publicité moderne marque, pour le public, un injurieux mépris, elle traite l’Homme comme le plus obtus des animaux inférieures ». Le martèlement publicitaire commence au réveil. Il est de plus en plus difficile d'y échapper malgré notre vigilance, notre résistance à l'endoctrinement. On estime actuellement, dans les pays développés, le mitraillage publicitaire à plus de 2 500 impacts par personne et par jour. On distingue mal les messages qui nous informent de ceux qui nous manipulent. Les

souvent dire actuellement que la publicité est la plus puissante violence car elle vous pousse à envier l’inaccessible. En partant de la définition de la publicité : « activité et secteur professionnel ayant pour but de faire connaître un produit et d’en accroître la vente » et de ses buts principaux, à savoir informer et persuader, je vais vous montrer que cette opinion, peut-être exagérée, se justifie pourtant. Il n’y a rien d’essentiellement bon ou mauvais en publicité, même dans la façon de l’utiliser

plus difficile d'y échapper malgré notre vigilance, notre résistance. On distingue mal les messages qui nous informent de ceux qui nous manipulent. Les images et les slogans se succèdent et se répètent pour étouffer notre esprit critique et provoquer des réflexes conditionnés. Ainsi, la publicité commerciale , pareille à un régime totalitaire, enlèverait à l'homme son bien le plus précieux : sa liberté de pensée. Nous verrons que cette opinion,qui peut paraître excessive, se justifie pourtant.

les bons exemples élèvent l’âme, en particulier celle de la jeunesse, et devraient être utilisés pour l’éducation morale des enfants » (La raison dans l’histoire). On sélectionne des exemples glorieux du passé, ou tout autre élément édifiant les esprits à former dans l’ordre moral. C’est là que nous entrons dans le mythe. On exclue des passages du passé pour en vanter d’autres, les embellir même, afin de former une conscience collective. C’est cette mystification de l’Histoire qui permet l’union

objets à consommer ou à exhiber, plutôt que comme des individus complets avec des aspirations, des capacités et des droits égaux. Cela peut se manifester de différentes manières, y compris dans les médias, la publicité, l'industrie du divertissement et la culture populaire.Certains critiques soutiennent que l'Occident, en particulier dans certains aspects de sa culture médiatique et de sa société de consommation, a tendance à promouvoir des normes esthétiques et des idéaux de beauté irréalistes qui

puis par Kant dans son opuscule de 1784 : « Qu’est-ce que les Lumières », Dossier « les médias », texte n° 2). Tous font valoir le droit des hommes à penser librement d’une part, et d’autre part l’intérêt, pour la société dans son ensemble, de la « publicité » (an sens originel : « fait d’accéder à l’espace public ») des pensées. Pour John Milton : « Qui détruit un bon livre tue la raison ellemême » (Pour la liberté d’imprimer sans autorisation ni censure, Ed. Le Monde Flammarion, p. 73). Pour Spinoza

figurative ultra-réaliste. Suite à l’expressionnisme abstrait, qui voulait arriver à une expression de l’artiste grâce à la peinture gestuelle (action painting) et en s’appuyant sur le hasard, et à celle du Pop Art, qui récupérait les images de la publicité et de la société de consommation, l’hyperréalisme suivit la voie de ce dernier et s’opposa parfois au premier; L’hyperréalisme, avec Malcom Morley , Eddy Richard ou Richard Estes, aborde la peinture d’un point de vue photographique, se situant au-delà

aux « dirigeants naturels » de la vie publique. Une nouvelle légitimité politique donc, incompatible avec celle, hiérarchique et corporative, qui ordonnait l’édifice monarchique, est née. Petit à petit, va se fonder, grâce à un déplacement de la critique vers des domaines auparavant interdits (mystères de la religion, de l’État) une sociabilité intellectuelle où s’exercent le jugement et la raison, les deux principaux matériaux nécessaires à la désacralisation du régime établi. Cependant il ne suffit

aussi une arme qui garde toute sa saveur pour lutter contre cette réification de l'homme, ce déclassement ontologique. Avec son spectacle Spartacus, Jolie Môme démontre que l'espoir est toujours possible, quand bien même tout est mis en oeuvre pour étouffer cet espoir. Car, dans chacune de ses créations, cette compagnie met en scène et joue avec le langage de manière à transfigurer les situations d'oppression. J'ai tenu à saluer le magnifique travail que réalise quotidiennement cette compagnie de théâtre

d’une autre époque ont «égorgés» symboliquement les êtres représentés, à l’aide de grattages ou de fines lignes à l’encre. Plus radicalement, les visages étaient grattés afin que l’on ne distingue plus aucun traits qui symboliseraient une vie, un esprit. Dans une autre région du monde, et à une toute autre époque, les images Cliché original de Goldshtein, 5 mai 1920 censurées de la Commune de Paris (1871). Suite au démantèlement de ce groupe révolutionnaire, l’Etat français entrera dans une