La Prudence Est Elle La Vertu Des Gouvernants

L I T É G O U V E R N A N T S N° 9 2 S O M M A I R E CHRISTIAN BIDÉGARAY Le principe de responsabilité fondement de la démocratie OLIVIER BEAUD La responsabilité politique face à la concurrence d’autres formes de responsabilité des gouvernants DANIEL AMSON La responsabilité politique et pénale des ministres de 1789 à 1958 PHILIPPE ARDANT, GUY CARCASSONNE, DOMINIQUE CHAGNOLLAUD, DOMINIQUE ROUSSEAU, GEORGES VEDEL Réponses à deux questions : 1) Comment interprétez-vous notre droit positif

Droit inconditionnel des citoyens de choisir périodiquement leurs gouvernants Droit pour les minorités et les oppositions de s’exprimer librement et de conquérir le pouvoir Existence de procédures institutionnelles permettant l’accès au pouvoir et organisant la perte de celui-ci On perçoit ici la parenté entre démocratie et Etat de droit. L’Etat de droit se fonde sur la prééminence du droit et soumet l’action des gouvernants à des règles préétablies (afin de prévenir l’arbitraire, le tout

de chacun de ses enfants, pour trouver la manière de se conduire avec eux la plus propre à découvrir leur humeur, leur pente, leur talent; à prévenir les passions naissantes, à leur persuader les bonnes maximes, et à guérir leurs erreurs ! Quelle prudence doit-elle avoir pour acquérir et conserver sur eux l’autorité, sans perdre l’amitié et la confiance ! Mais n’a-t-elle pas besoin d’observer et de connaître à fond les gens qu’elle met auprès d’eux ? Sans doute : une mère de famille doit donc

charismatique. C’est le chef qui dispose de vertus ou bien héroïques, ou magiques. On va lui reconnaitre des vertus exceptionnelles qui vont légitimé. Le chef est considéré comme le sauveur. Cela s’effectue souvent en période de crise, car toutes les conditions y sont réunies. - la domination rationnelle légale : elle repose sur la croyance en la légalité des normes juridiques et des procédures en vigueur. Dans ce type de domination, les gouvernants obéissants au droit, ils sont élus selon certaines

par conséquent « tous partagent principalement de la même manière le pouvoir politique ». Il note en ce sens que l'une des formes de la liberté consiste dans le fait d'être « tour à tour gouverné et gouvernant », ce qui correspond à peu près à la définition qu'il donne du citoyen (à la fois gouvernant et gouverné). La pire forme de démocratie est pour Aristote celle où la masse gouverne et non la loi, autrement dit, celle où les citoyens gouvernent par décrets. Il l'estime comme « l'analogue de la

de la vertu académique même que j’entends défendre contre elle-même . Mais je suis convaincu qu’il faut coûte que coûte faire entrer dans le débat public, d’où elles sont tragiquement absentes, les conquêtes de la science – et rappeler au passage à la prudence les essayistes bavards et incompétents qui occupent à longueur de temps les journaux, les radios et les télévisions - ; libérant ainsi l’énergie critique qui reste enfermée dans les murs de la cité savante, pour partie par une vertu scientifique

nombre d'états./// Le cadre historique dans lequel s'inscrit au XIX ème siècle, l'émergence des états modernes est un cadre de rivalité entre les nations. Un antagonisme amplifié par la montée du sentiment nationale en Europe en particulier. Les gouvernants comme napoléon ont sollicité/ exploité le nationalisme. Au XIX ème siècle, une aire nouvelle des peuples pour s'affronter. Ce sont des peuples avec des soldats citoyens qui se font la guerre avec les conséquences que l'on connait. Les guerres mondiales

estiment qu’il peut y avoir sanction non coercitive. Section 2 : Le droit et la politique Il n’y a pas d’état sans droit, sans un corps de règles ayant force de loi. =>Règles Déterminant et autorisant le pouvoir =>Règles secondes prises en vertu de l’habilitation de la 1ère Toutes politiques s’incarnent en actes de droit : traduction juridique. Paragraphe1 : Institutions étatiques État = pouvoir politique L’état n’est pas une forme historique du pouvoir, phénomène remontant à l’antiquité

Hippias), Alcibiade majeur (Premier Alcibiade), Charmide et Protagoras. Les sujets abordés on trait aux vertus principales, telles que la justice et la sagesse. À l’instar de son maître, Platon soutient que la vertu peut être enseignée comme n’importe quelle autre science, et que la cause des mauvaises actions est l’ignorance. En revanche, pour agir bien on a besoin de la véritable sagesse, qui est la vertu propre à l’âme. Après l’an 390 et avant la période de maturité on situe d’habitude un groupe de

délaissant l’interrogation au sujet d’une « essence » de l’homme qu’il s’agirait de déterminer puis de réaliser, s’occupe de savoir quelles sont les actions qui peuvent être tenues pour justes, et de quelle manière peuvent être établies les normes gouvernant ces actions. Toute référence à un quelconque idéal transcendant est éliminée. Les normes de l’action peuvent être élaborées de façon purement immanente sans faire intervenir de présupposés essentialistes qui, peut-être, ne sont autre chose que