La Politisation De La Justice

Stigmatiser, criminaliser, «ghettoïser», désigner des boucs émissaires est une option irresponsable. L’exclusion et la précarisation ont des limites: elles menacent, en effet, le passage non violent à une société pluraliste et la recherche d’une nouvelle justice planétaire. Les réflexions présentées dans ce volume de Tendances de la cohésion sociale sont le fruit des préoccupations de certains analystes qui appellent à rechercher les voies qui permettront de déconstruire la peur qui cloisonne et d’ouvrir

profondes mutations culturelles, sociales et économiques. Combien de citoyens, jeunes et moins jeunes, vivent dans la confusion ? Songeons à l'éclatement des normes « morales, religieuses, sociales et même linguistiques ». Dans un pareil contexte, la politisation accompagne inévitablement la redéfinition de la société, de ses institutions et de la vie collective. On doit souhaiter un débat démocratique cohérent, réaliste et constructif. Est-ce bien le cas ? Les rapports de forces mobilisent presque toutes

régimes parlementaires 9 b) Le régime présidentiel 10 c) Le cas de la Ve République 11 SECTION III : UN SYSTEME POLITIQUE REGULE PAR LE MARCHE ELECTORAL 13 a) Suffrage censitaire et administration de notables 15 b) Suffrage universel, politisation des citoyens et professionnalisation de l'activité politique 15 c) Les tendances contemporaines 17 1)La tendance à l'unification des différentes arènes électorales 17 2)L'intensification de la compétition électorale 17 3)La personnification

parlementaires 9 b) Le régime présidentiel 10 c) Le cas de la Ve République 11 SECTION III : UN SYSTEME POLITIQUE REGULE PAR LE MARCHE ELECTORAL 13 a) Suffrage censitaire et administration de notables 15 b) Suffrage universel, politisation des citoyens et professionnalisation de l'activité politique 15 c) Les tendances contemporaines 17 1) La tendance à l'unification des différentes arènes électorales 17 2) L'intensification de la compétition électorale 17 3) La

règne d'Alexandre, on a une crise financière qui menace. Concernant la justice, les traditions judiciaires sont respectées. On donne aux juridictions locales une certaine autonomie. Mais Alexandre a tenté de laisser à l'assemblée des soldats la juridiction des crimes les plus graves, notamment la haute trahison. On a des exemples où c'est Alexandre qui rend lui-même la justice, il s'agit d'une sorte de justice retenue. Par ailleurs, on a conservé les structures juridictionnels existantes

arrive que ces lois existantes, désignées plus précisément comme « droit positif » parce que ce droit est posé, institué, historiquement donné à telles ou telles populations, il arrive que ces lois existantes ne soient pas toujours conformes à la justice, qu’elles défendent les puissants ou les riches, qu’elles menacent l’innocent au lieu du coupable, ou simplement qu’elles soient imposées aux hommes sans leur consentement. Parfois donc le droit positif n’est qu’un fait illégitime, quoiqu’il soit

vérité est relative. Il n'existe à proprement parler que des opinions. Ils substituent une philosophie de progrès. Ils n'enseignent pas l'histoire de la décadence de l'humanité. Il pose le pb du passage de l'état animal, sauvage à l'état social. La justice avec eux et la loi sont analysées moins comme des données mentales que comme des conventions humaines destinées à corriger la nature. Ils vivent dans le système mis en place par Clystènes et ont constaté que le régime repose sur des lois sans référence

l’égalité des sexes............................................................................... 10 1.4. Protection sociale ..................................................................................................... 11 1.5. Réforme de la Justice ................................................................................................ 12 1.6- Réforme des forces de défense et de sécurité .......................................................... 14 1.7- Décentralisation et gouvernance

le cas à cause de l’habitude, la plupart des citoyens ont été exclu de la sphère politique pendant des siècle, il y a donc un préalable nécessaire, les citoyens doivent comprendre l’intérêt à utiliser leur nouveau droit = un nécessaire degré de politisation, c’est-à-dire qu’il faut une disposition à valoriser la politique, à y consacrer de l’intérêt, de l’intention. Une autre condition importante, c’est la perception que son vote compte, que voter est utile. Joue historiquement d’autant plus que ce

opérés par la loi du 2 mars 1982 ont supposé que l’Etat renonce à remplir lui-même certaines tâches et transfère une partie de ses compétences aux collectivités locales. Néanmoins, l’Etat conserve le domaine régalien que constituent la police, la justice et les finances, pour l’essentiel. Le premier acte de décentralisation de 1982 a profondément transformé le quotidien des fonctionnaires territoriaux et des élus locaux, et particulièrement dans les petites collectivités, fortement soumises à la tutelle