La Peur Selon Sartre

homme libre. Si on dit que l’homme est un être naturel, on a tendance à en faire un être déterminé. Quand on dit que ca, on peut penser qu’il y a des déterminismes culturels qui s’imposent (des ethnos : ethnies). Cela conduit à la thèse de Sartre selon laquelle l’existence précède l’essence chez l’homme. L’existentialisme : les hommes n’ont pas de nature, ils ont une condition humaine (Montaigne). Mais cette condition n’a pas été pensée essentiellement par un Dieux qui l’aura ensuite réalisé

moderne, découverte approfondie de l’astronomie. C’est le siècle d’une très forte progression scientifique et technologique. 2 guerres mondiales. Mondialisation (cf. la chute du Mur de Berlin). Philosophes : Freud, Bergson, Bachelard, Popper, Husserl, Sartre, Heidegger, Wittgenstein - - - - - - - - - - 1) L’homme comme être conscient Conscience : cum-scienta => avec, accompagné de - savoir, connaissance Chez l’être humain, il existe d’abord la conscience de quelque chose. L’animal est doté

agissons comme cela. Donc autrui nous apporte un regard plus riche sur ce que nous sommes. Mais veut-on réellement apprendre la vérité sur soi-même ? Il y a en chacun de nous une peur de se connaitre, qui serait liée probablement à une sorte de mauvaise foi. Cette attitude essentielle à l'homme, qui selon Jean-Paul Sartre "est d'abord une fuite devant la liberté". Cette imprévisibilité de la liberté est trop angoissante pour être assumée. En effet, l'homme a parfois du mal à accepter ses propres décisions

manière de concevoir et d’agir face à soi ? Première partie : L’homme face à la connaissance de soi La Citation «  L’homme se fait » dit Sartre marque le mieux la question « d’homme » Car l’homme n’est pas définissable, rien n’est définitif, puisque le chemin nous le faisons en marchant. L’homme est un être qui déteste le changement car celui-ci nous fait peur « Je suis moi » et « Je suis déjà plus et autre ». Platon appelle « connaissance » la saisie intuitive des formes ou idées des choses. De

Sartre Passé : Dimension du temps écoulé dans son irréductible irréversibilité. D'ordre biologique, pulsionnel, social, historique ou psychologique, le passé pèse sur l'homme dans le sens du déterminisme, mais, il structure aussi activement la personnalité sans laquelle la liberté serait impossible ou illusoire. La liberté qui peut d'ailleurs s'exercer à l'égard du passé lui-même, dans la mesure où le sens accordé au passé reste du choix de l'individu (cf. Sartre). Par sa nature

Jean-Paul Sartre Introduction I. RESUME DE L’ŒUVRE II. PRESENTATION DES PERSONNAGES – Antoine Roquentin – Anny – L’Autodidacte – Françoise – Le Marquis de Rollebon III. AXES D’ANALYSE DE L’ŒUVRE – L’existentialisme – Une liberté responsable – Le rejet du passé – La violence de l’œuvre – Le dégoût du statu quo – Un renouveau du roman ? Introduction La Nausée est un roman de Jean-Paul Sartre (1905-1980)

désespoir ou lâcheté, la tentation de la mauvaise foi : si je ne suis pas libre a priori mais que j’ai à réaliser ma liberté, la tentation peut être grande de me servir d’autrui pour le rendre responsable de ma lâcheté (ma peur d’assumer ma contingence c’est-à-dire ma liberté). Par peur d’assumer le fait d’être moi-même la propre cause de mes actes, je fais d’autrui cette cause (« c’est pas ma faute »). Ainsi les prisonniers de la caverne de Platon, parce qu’ils ne veulent pas croire qu’ils sont dans

philosophes qui considèrent que les êtres et les choses ont 1 essence qui les définit. Existentialisme : L’homme naît, il agit et se construit à travers ses actes. Rien, dans sa nature, dans sa génétique ou son passé ne l’incite à agir de la sorte. (Sartre) Etre conscient : être lucide, éveillé. Etre capable de se rendre compte de ses actes. C’est la capacité à établir une relation avec le monde, son entourage et soi-même. (conscience immédiate ou réflexive) Aperception : acte par lequel le sujet

pleurer sans comprendre pourquoi. Les autres peuvent également nous comprendre (connaître) grâce à nos actions. Jean Paul Sartre a dit : "Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même". Certains gestes nous sont inconscients ou habituels. Nous n'en prenons conscience qu'avec le regard des autres. On imagine alors quel serait leur jugement sur notre geste. Et là encore Sartre définit cette situation : " je reconnais que je suis comme autrui me voit". Le jugement hypothétique a un effet catalyseur

philosophiques dans les pièces de Sartre et de Camus : 1-Présentation : Le théâtre de Sartre apparaît comme la partie de son oeuvre la plus facile d'accès. On y retrouve la quasi totalité des thèmes relatifs à sa pensée. Quant à la passion de la quête théâtrale qui anime Camus, elle prend ses assises dans la double réflexion éthique et esthétique particulière à sa pensée. Je tenterai d’en définir les contours à travers une étude de quelques une de leurs pièces. Sartre n'est pas venu au théâtre