La Peste Camus Metaphore

(p. 216 ES/S et Techno / p. 218 L/ES/S) • Samuel Beckett, Fin de partie (p. 218 ES/S et Techno / p. 220 L/ES/S) • Pistes de lecture – Jean Genet, Les Bonnes (p. 221 ES/S et Techno / p. 223 L/ ES/S) • Corpus bac (Séries générales) – – Albert Camus, Caligula (p. 223 ES/S / p. 225 L/ES/S) – Eugène Ionesco, Le Roi se meurt (p. 224 ES/S / p. 226 L/ES/S) CHAPITRE 4 SÉQUENCE 4 – Les passions et l’aspiration au bonheur • Jean-Paul Sartre, Les Mouches (p. 384 ES/S et Techno / p. 386 L/ ES/S)

naissance qu'à des inclinations plus ordinaires et plus faibles. En conséquence, les beautés régulières, parfaites, ne sont pas en général celles qui allument les grandes passions. Un amour vraiment passionné ne peut se produire qu'à une condition ; une métaphore chimique va nous permettre de l'exprimer : deux personnes doivent réciproquement se neutraliser, comme un acide et un alcali pour former un sel neutre. À cet effet, plusieurs déterminations préalables sont nécessaires ; les voici en substance. En

Juan : Je veux lui dire, moi. DOM JUAN */*lève la main pour donner un soufflet à Pierrot, qui baisse la tête, et Sganarelle reçoit le soufflet : Ah! je vous apprendrai. SGANARELLE, */*regardant Pierrot qui s'est baissé pour éviter le soufflet : Peste soit du maroufle! DOM JUAN : Te voilà payé de ta charité. PIERROT : Jarni! je vas dire à sa tante tout ce ménage-ci. DOM JUAN : Enfin je m'en vais être le plus heureux de tous les hommes, et je ne changerais pas mon bonheur à toutes les choses

sur l’individu et les individus s’affrontent sur la scène en stichométrie (renvoi de vers à vers). Les personnages s’affrontent deux à deux avec des violences effrayantes. Thèbes est affligée par la peste. On fait venir Tirésias. Il va commencer à dire à Œdipe que c’est lui l’origine de cette peste, car il a tué son père, Laïos, et couché avec sa mère. Dans un deuxième épisode, Œdipe exile Créon, car il pense qu’il y a un complot entre Tirésias et Créon. A partir de là va se jouer une enquête

secrétariat de la Faculté des Lettres. La critique psychanalytique Représentants : Jean-Bellemin-Noël, Vers linconscient du texte, Paris, PUF, 1979 ; Sigmund Freud, LInquiétante Étrangeté et autres essais, Paris, Gallimard, 1933 ; Charles Mauron, Des métaphores obsédantes au mythe personnel, Paris, José Corti, 1963. Document 1 La psychanalyse concepts fondamentaux La psychanalyse freudienne est d'abord une méthode d'investigation qui consiste essentiellement dans la mise en évidence de la signification

demandent à être décryptés. Par exemple, dans la dernière phrase de son texte : « Le navigateur, abandonnant pour jamais un rivage enchanté, écrit son journal à la vue de la terre qui s’éloigne et qui va bientôt disparaitre », Chateaubriand file une métaphore qui oblige à mettre en relation terme à terme le vieil écrivain sur le point de rédiger ses mémoires avec le navigateur, la terre (un rivage enchanté) avec la vie. é L’accès au sens n’est donc pas immédiat car le texte littéraire est saturé d’implicite

nous » à « je » qui vaut la plus fervente déclaration d’amour. Celle-ci est du reste développée avec force lyrisme dans la tirade des v. 26 à 38. Doña Sol compare sa passion amoureuse à un esclavage consenti, une totale allégeance à son amant. La métaphore « je suis votre esclave » est soutenue par diverses périphrases qui disent toutes le désir de fusion avec l’aimé : « Je suis à vous », « Je crois que mon cœur ne bat pas », « je suis absente de moi-même », « je sens mon âme qui revient ». L’intensité

ROBBE-GRILLET s'oppose même au mysticisme poétique qui faisait croire en un rapport d'unité entre le monde et les mots qui en rendent compte. Il veut présenter les objets pour ce qu'ils sont et non plus en les revêtant d'apparat humain (métaphores par exemple). Il refuse de croire au réalisme traditionnel : « Dans les constructions romanesques futures, gestes et objets seront là avant d'être quelque chose »ROBBE-GRILLET(8)] Il poursuit en allant délibérément contre

l’avait, peut-être, reconnu, sous la forme de l’encre d’imprimerie, lorsqu’il notait qu’on ne peut plus prêcher avec succès le christianisme dans un monde dominé par la presse quotidienne. » Clamence, le juge - pénitent du roman La Chute d’Albert Camus (Gallimard, Paris, 1956, passim), retient comme traits fondamentaux, définitoires, de l’homme contemporain, qu’il « forniquait et lisait des journaux. » Et c’est à Denis de Rougemont d’avoir un entier chapitre intitulé Le Diable écrivain (op. cit.

|densité des figures de style |réaliste (elle a souvent alors une | | | | | | |(métaphores, personnifications) |fonction narrative, soulignant la | | | | | | |qui renseignent sur le degré de |psychologie