La Mouette et le Chat

dis _qu'on aurait pu voir_, et je n'ai pas le moindre doute qu'on aurait vu, s'il était passé par là quelque personne qui n'eût pas été aveugle. Mais la saison était si froide et la nuit si pluvieuse, qu'excepté l'eau qui tombait il n'y avait pas un chat dehors. Si un commis voyageur de cette époque avait rencontré ce casse-cou de petite carriole, avec sa caisse grise, ses roues écarlates, et sa jument baie à l'allure allongée, un caractère capricieux, qui avait l'air de descendre d'un cheval de boucher

arrivée est d’autant plus surprenante que dans cette histoire, rien ne semble se passer entre Celia et Miles. En réalité, ce plan qui ne figure pas dans la pièce d’origine est ajouté au tournage. Le cinéaste dit que « c’est le point de vue de mouette. C’est une manière aussi pour moi de dire FIN»2 . Ainsi s’ouvre un nouvel espace d’imagination : en premier lieu, cette venue de la troisième femme au cimetière situe le film au-delà même du théâtre, afin de briser la fausse illusion du réalisme

a active de notre pens´e. Certaines lexies permettent ainsi de penser le r´el de mae e ni`re plus abstraite, plus g´n´rale et nous invitent par exemple a ´lever le regard au e e e `e niveau des animaux, plutˆt que de consid´rer uniquement le chat de la voisine. La o e cat´gorisation peut ainsi ˆtre regard´e comme un type particulier de caract´risation e e e e qui consiste ` d´finir l’appartenance d’un ´l´ment ` une classe qui est d´finie au a e ee a e sein d’une structure hi´rarchique

exposant le flanc droit ; j'avais l'habitude de ces exercices ; il ne me fut pas très difficile d'achever le fauve déjà frappé à mort. Il s'effondra pour la seconde fois ; le mufle roula dans la vase ; un filet de sang noir coula sur l'eau. Le grand chat couleur de désert, de miel et de soleil, expira avec une majesté plus qu'humaine. Antinoüs se jeta à bas de son cheval couvert d'écume, et qui tremblait encore ; nos compagnons nous rejoignirent ; les nègres traînèrent au camp l'immense victime morte

1. Son territoire, très vaste, s’étendait des abords de la ville, où ratons laveurs et chevreuils s’aventuraient jusque dans les jardins, aux terres désertiques, où vivaient serpents et rongeurs de toutes sortes. Au bord de l’océan, il tuait des mouettes et des hirondelles de mer. Une fois, il avait même capturé un lion de mer égaré. Hunter avait des responsabilités : il chassait pour la communauté. Il connaissait la signification de son prénom, bien qu’il ne sache plus l’épeler. Sa tête ne fonctionnait

rayons solaires. L’astre radieux débordait de l’horizon oriental. La mer s’enflamma sous son regard comme une traînée de poudre. Les nuages, éparpillés dans les hauteurs, se colorèrent de tons vifs admirablement nuancés, et de nombreuses « langues de chat »[7] annoncèrent du vent pour toute la journée. Mais que faisait le vent à ce Nautilus que les tempêtes ne pouvaient effrayer ! J’admirai donc ce joyeux lever de soleil, si gai, si vivifiant, lorsque j’entendis quelqu’un monter vers

rayons solaires. L’astre radieux débordait de l’horizon oriental. La mer s’enflamma sous son regard comme une traînée de poudre. Les nuages, éparpillés dans les hauteurs, se colorèrent de tons vifs admirablement nuancés, et de nombreuses « langues de chat »7 annoncèrent du vent pour toute la journée. Mais que faisait le vent à ce Nautilus que les tempêtes ne pouvaient effrayer ! J’admirai donc ce joyeux lever de soleil, si gai, si vivifiant, lorsque j’entendis quelqu’un monter vers la plate-forme. Je

L’astre radieux débordait de l’horizon oriental. La mer s’enflamma sous son regard comme une traînée de poudre. Les nuages, éparpillés dans les hauteurs, se colorèrent de tons vifs - 140 - admirablement nuancés, et de nombreuses « langues de chat » annoncèrent du vent pour toute la journée. Mais que faisait le vent à ce Nautilus que les tempêtes ne pouvaient effrayer ! J’admirai donc ce joyeux lever de soleil, si gai, si vivifiant, lorsque j’entendis quelqu’un monter vers la plate-forme. Je

par les vagues salées, certains amalgamés à la lisière de la forêt, d’autres gisant, isolés, juste au-delà de l’atteinte du ressac. Un vent vif, frais et chargé de sel soufflait du large. Des pélicans flottaient au gré de la houle tandis que des mouettes blanches et un aigle solitaire tournoyaient au-dessus. Les nuages bordaient toujours le ciel, menaçant de l’envahir à tout moment mais, pour l’instant, le soleil brillait bravement dans son halo bleu. Nous descendîmes sur la plage derrière Mike,

par les vagues salées, certains amalgamés à la lisière de la forêt, d'autres gisant, isolés, juste au-delà de l'atteinte du ressac. Un vent vif, frais et chargé de sel soufflait du large. Des pélicans flottaient au gré de la houle tandis que des mouettes blanches et un aigle solitaire tournoyaient au-dessus. Les nuages bordaient toujours le ciel, menaçant de l'envahir à tout moment mais, pour l'instant, le soleil brillait bravement dans son halo bleu. Nous descendîmes sur la plage derrière Mike,