La Mer Chateaubriand

défaillant, lui vaudra de longues années en maison de santé. De 1826 à 1837, il séjourne fréquemment au Château des Roches à Bièvres, propriété de Bertin l'Aîné, directeur du Journal des débats. Au cours de ces séjours, il y rencontre Berlioz, Chateaubriand, Liszt, Giacomo Meyerbeer et rédige des recueils de poésie dont le célèbre ouvrage des Feuilles d'automne. Il aura, jusqu’à un âge avancé, de nombreuses maîtresses. La plus célèbre sera Juliette Drouet, actrice rencontrée en 1833, qui lui consacrera

1) Roman romantique -Mme de Staël dans De l’Allemagne (1813) fait connaître les grandes œuvres allemandes aux Français. 2,11) Romantisme d’introspection -inspiration autobiographie (héros tourmenté) -Narrateur, personnage (je) -Écrivains : ChateauBriand, Alfred de Musset, George Sand. 2,12) Roman historique -Voir les misérables p.311 -Depuis 1820, la renaissance du sentiment national donne aux écrivains le goût de mêler l’imagination à la vérité historique. -Exemple : Notre-Dame de

terre, Dans le champ du potier, sous l'arbre solitaire, 
Ne peut manquer aux os du fils de l'étranger. Nul ne rira du moins de ma mort advenue ; 
Du pèlerin assis sur ma tombe inconnue Du moins le pas sera léger. François René de Chateaubriand A. Les premiers effets de la lecture A la première lecture, on sent l’atmosphère de liberté, celle que procure le voyage. La liberté des pas qui nous mènent dans de nouveaux lieux, au fil du trajet. Le périple qui nous est présenté dans ce

quelque peu mouvementée, partagée entre Paris et les lieux de mutation de son père, entre l’amant de sa mère (le général Victor Lahorie) et les maîtresses de son père. À quatorze ans, le futur poète écrivit sur un cahier d’écolier : «!Je veux être Chateaubriand ou rien.!» À dix-sept ans, il fonda avec son frère Abel une revue, le Conservateur littéraire, rédigée presque intégralement par lui. À vingt ans, le jeune poète publia ses Odes (1822), recueil encore classique par sa forme mais plein d’audace

quelque peu mouvementée, partagée entre Paris et les lieux de mutation de son père, entre l’amant de sa mère (le général Victor Lahorie) et les maîtresses de son père. À quatorze ans, le futur poète écrivit sur un cahier d’écolier : «Je veux être Chateaubriand ou rien.» À dix-sept ans, il fonda avec son frère Abel une revue, le Conservateur littéraire, rédigée presque intégralement par lui. À vingt ans, le jeune poète publia ses Odes (1822), recueil encore classique par sa forme mais plein d’audace

satirique :Les châtiments (1853) Poésie épique :La légende des siècles (1859,1876,1883) Théâtre :Cromwell (1827) Hernani (1830) Ruy Blas (1838) Les Burgraves (1849) Romans :Notre-Dame de Paris (1831) Les misérables (1862) Les travailleurs de la mer (1866) Quatre-vingt-treize (1874) | | Poète, romancier, dramaturge, critique, Victor Hugo est, certes, un auteur d’une stature incomparable et inégalée. Sa devise «!Ego Hugo!», qui traduit son orgueil légendaire (sa mégalomanie, selon ses détracteurs)

6 Albert CAMUS, Le Premier Homme ....................................................................... A venir 7 Vincent HYPSA, L’éponge en porcelaine ............................................................... A venir 8 François-René de CHATEAUBRIAND, Mémoires d’Outre-Tombe................................26 9 LA BRUYÈRE, Les Caractères........................................................................................30 10 TELERAMA, Une vie de « panéliste ».............................

par un jeune maître d’études de la pension Cordier qui s’est pris d’amitié pour les deux frères. Sa vocation est précoce et ses ambitions sont immenses. Âgé de quatorze ans à peine, Victor, en juillet 1816, note sur un journal : « Je veux être Chateaubriand ou rien[] ». En 1817, il participe à un concours de poésie organisé par l'Académie française sur le thème Bonheur que procure l’étude dans toutes les situations de la vie. Le jury est à deux doigts de lui adresser le prix, mais le titre de son

importants du romantisme : le sentiment de la nature, exprimé comme une extase fondée sur la ressemblance entre le paysage intérieur (celui de l'âme) et le paysage extérieur. Il y a déjà, aussi, dans René ou dans les Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand, une peinture de ce « mal de vivre » ou de ce « mal du siècle » qui va devenir le thème privilégié de la poésie romantique, celle de Vigny ou de Musset, par exemple. Même si l'adjectif « romantique » est apparu dès l'âge classique

du voyage initiatique (début XIX) avec domination du voyage en Italie avec Stendhal et ses promenades à Rome en 1829 + peindre Corot (1820’s). Domination d’un rêve antiquisant , mouvement philhellène. Ce romantisme se teinte de christianisme (Chateaubriand). Rêve tourné vers un passé mythifié et glorifié comparé à un présent dégénéré. L’orientalisme = vision de pays orientaux par des Euro représenté ++ en France. Vision fondée sur l’exotisme : goût d’un ailleurs étrange et fantasmé. E. Saïd