La Lune Rousse

« Bashi-Bazouk » Jean-Léon Gérôme 1824-1904 ------------------------------------------------- Nuit tropicale Il faisait une de ces nuits délicieuses, si communes entre les tropiques, et dont le plus habile pinceau ne rendrait pas la beauté. La lune paraissait au milieu du firmament, entourée d'un rideau de nuages, que ses rayons dissipaient par degrés. Sa lumière se répandait insensiblement sur les montagnes de l'île et sur leurs pitons, qui brillaient d'un vert argenté. Les vents retenaient

bavarde; Les tuyaux, les clochers, ces mâts de la cité, Et les grands ciels qui font rêver d'éternité. Il est doux, à travers les brumes, de voir naître L'étoile dans l'azur, la lampe à la fenêtre, Les fleuves de charbon monter au firmament Et la lune verser son pâle enchantement. Je verrai les printemps, les étés, les automnes; Et quand viendra l'hiver aux neiges monotones, Je fermerai partout portières et volets Pour bâtir dans la nuit mes féeriques palais. Alors je rêverai des horizons bleuâtres

m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon coeur transparent Pour elle seule, hélas! cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore. Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore, Comme ceux des aimés que la vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont

sérum physiologique sur ses lentilles de contact. Et aussi parce qu’elle portait des bagues sur les dents quand elle était petite, comme moi. Je l’ai aimée parce que ses cheveux changeaient de couleur à chaque fois que je la voyais: elle était tantôt rousse, brune, blonde, violette… je l’ai aimée pour ses maniaqueries, ses défauts, ses tics. Je n’aime plus les bimbos: je préfère les clumsy. Première catastrophe inéluctable: la Terre va mourir. Deuxième certitude absolue: je vais mourir aussi. La

l'immortalité, Et cette honnête flamme au peuple non commune ? Où sont ces doux plaisirs qu'au soir sous la nuit brune Les Muses me donnaient , alors qu'en liberté Dessus le vert tapis d'un rivage écarté Je les menais danser aux rayons de la Lune ? Maintenant la Fortune est maîtresse de moi, Et mon cœur, qui soulait être maître de soi, Est serf de mille maux et regrets qui m'ennuient. De la postérité je n'ai plus de souci, Cette divine ardeur, je ne l'ai plus aussi, Et les Muses de

forces, une absence totale de désirs, une impossibilité de trouver un amusement quelconque ». Baudelaire présente certains thèmes comme capables de soulager, du moins temporairement, son spleen; C’est le cas de l'amour, l’érotisme (Tristesse de la lune), du voyage (exotisme); de l’ivresse (section “le vin”); et de la mort qui se présente comme la fin de sa souffrance notamment dans Brumes et pluies 7. Quels poèmes expriment l'angoisse de la mort ? Dans certains de ses poèmes, Baudelaire présente

En 1961, la poupée changea de coiffure pour avoir un «look» plus à la mode. Au lieu de sa traditionnelle queue de cheval, elle arborera une coupe de cheveux courte appelée «Bubble Cut». C’est aussi à partir de cette date que Barbie fut offerte en rousse, en plus de sa traditionnelle tignasse blonde. Fig. 2 : «Bubble cut»,Mattel Source : www.theclassicdoll.com/ shop/images/bubblecut.jpg En 1967, le visage de Barbie sera modifié pour la première fois. Ses traits furent adoucis et mieux maquillé

qu'il lisait « le Mercure de France » dans sa tranchée. Évacué à Paris, il fut trépané le 10 mai 1916. Après une longue convalescence, il se remit progressivement au travail, et fit jouer plusieurs pièces de théâtre. Il épousa Jacqueline, la « jolie Rousse » que l’on retrouve dans des poèmes. Affaibli par sa blessure, Guillaume Apollinaire mourut le 9 novembre 1918 de la grippe espagnole Crépuscule À Mademoiselle Marie Laurencin.     Frôlée par les ombres des morts     Sur l'herbe où

comme des flammes de bougies, jaunâtres, rougeâtres, mais c'est parce que la pupille de leurs yeux s'engraisse d'obscurité et capte la lumière de votre lanterne pour vous la renvoyer -rouge comme danger; si les yeux d'un loup reflètent le seul clair de lune, ils brillent alors d'un vert froid et surnaturel, une couleur perçante, minérale. Quand le voyageur surpris par la nuit aperçoit ces terribles ducats lumineux cousus soudain sur les broussailles noires, il sait alors qu'il lui faut courir, si l'effroi

- Marine *, Paul Verlaine. ● 7 - Le bleu de tes yeux *. ● 8 - Les larmes d'automne *. ● 9 - Parfum exotique *, Charles Baudelaire, ● 10 - Harmonie du soir *, Charles Baudelaire. ● 11 - Il pleure dans mon cœur, Paul Verlaine. ● 12 - Tristesses de la Lune, Charles Baudelaire. ● 13 - Devant la grille des Tuileries *. Les titres de poème suivis d'un astérisque (*) sont commentés. Remerciements au site http://poesie.webnet.fr, sur lequel j'ai tiré mes poèmes ! Poèmes choisis 1 - Promenade à seize ans