La Liberté Selon Darwin

III- Les dérives du darwinisme La théorie de Darwin fut prise au piège des idéologies politique, et comme de nombreuses théories scientifiques, utilisé pour justifier une politique, souvent extrémiste. En effet, un peu de science dans un discours ne pouvait que permettre de la rendre plus crédible aux yeux des masses populaires, ne nécessitant pas un raisonnement scientifique approfondi. Cette théorie fut donc remodelée afin de satisfaire des discours divers, la rendant ainsi quelque peu

philosophique du monde occidental. L'ouvrage de Charles Darwin déclencha une véritable tempête dans la société victorienne : on alla jusqu'à en brûler des exemplaires et son auteur fut à maintes reprises pourfendu du haut des chaires. Chose étonnante, certains naturalistes et paléontologistes distingués, tels Richard Owen en Angleterre et Louis Agassiz aux Etats-Unis, bien qu'ils fussent censés avoir une connaissance approfondie des preuves avancées par Darwin, prirent rang parmi ses critiques les plus fanatiques

Le conflit entre la science et la religion au temps de Darwin Intro : Ce texte a été écrit par Edmund Gosse écrivain et critique anglais et est extrait de son autobiographie Father and Son en 1907. Dans son roman il traite notamment de ses relations avec son père. Dans l’extrait abordé, Gosse parle des travaux de son père, savant naturaliste et croyant fervent, à l’époque Darwinienne c’est à dire au milieu des années 1800. En effet, pendant de nombreux siècles, l’explication de l’apparition

culture désigne tous ce que l’homme a appris pour vivre en société. De ce fait, plusieurs philosophes ont créé des théories sur l’état de nature et de culture qui sont très différentes les unes des autres. Il y a d’abord Hobbes, puis Rousseau et enfin Darwin qui ont chacun leur propre vision de la distinction nature/culture. Pour ma part, je ne suis pas totalement en accord avec aucune de ces théories en ce qui concerne l’état de nature. Je crois, par contre, que l’état de nature est en fait un mélange

; humiliation biologique (Darwin) ; humiliation psychologique (Freud) • Une hiérarchie pratique* (au niveau de l’action) : on les mange, les utilise comme moyen de transport, moyen de divertissement, moyen de se faire de l’argent, pour travailler à notre place... l’homme traite l’animal comme un MOYEN* • Une hiérarchie théorique (rapport à la connaissance et les idées) : on se donne des choses en plus de l’animal et en retire à l’animal. L'animal est a-logos selon l’homme et s’attribue à lui-même

faut pouvoir avoir la liberté de faire des choix. C’est pourquoi, il n’y a pas d’implication de déterminisme universel sur la notion de responsabilité. 2. Quelles sont les implications du déterminisme biologique sur l’éducation ? Quelles sont celle du déterminisme social (ou environnementalisme) ? 3. Résumez en quelques lignes les principes du darwinisme social. Les Darwinistes sociaux sont des déterministes biologiques. C’est l’application de la théorie de Darwin de l’évolution par sélection

l’exercice des libertés, des limites indispensables pour vivre ensemble Exercice 1 : la liberté de conscience et la laïcité Document 1 : extraits de textes de référence Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen (1789) : Art. 10 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi. » Déclaration universelle des droits de l'homme (1948) : Art. 18. : « Toute personne a droit à la liberté de pensée

Le mot créationnisme peut désigner des réalités différentes : Au sens large, le mot peut être utilisé pour désigner la doctrine d'ordre religieux ou philosophique selon laquelle Dieu est le créateur de l'univers (doctrine commune aux trois religions monothéistes). Dans une lecture non littérale et symbolique des textes religieux, une telle doctrine peut être conciliable avec la théorie de l'évolution, et le créationnisme peut alors se confondre avec le théisme : ainsi, le terme de« créationnisme » a

Darwin et l’évolutionnisme Durant le XXe siècle aux États-Unis, plus précisément à Dayton, le créationnisme était l’enseignement primé par le peuple. En effet, la croyance en Dieu était encore très forte et très présente dans la société. Celle-ci était tellement influente qu’en juillet 1925, l’enseignant John Tomas Scope de l’école publique de la ville, est accusé d’avoir transmis à ses élèves la pensée évolutionniste. Celle-ci priorisait le savoir de la science plutôt que celui de la religion, ce

La thèse de Darwin sur le sujet de la nature humaine, à savoir si nous avons une nature donnée, est très claire : l’être humain est déterminé par sa nature biologique. Notre évolution nous aurait donné une nature spécifique, et la culture humaine n’en serait que le prolongement. En effet, Darwin a observé que les comportements sociaux de l’homme sont aussi observables chez les animaux. Par exemple, nous pouvons voir des comportements parentaux, de coopération et de conduite d’assistance et une