La Légende de la Vraie Croix

prisonniers sans rançon. L’un des plus vaillants champions de l’armée de Grandgousier est un moine, frère Jean des Entomeures. À l’approche des ennemis, les autres moines se sont réfugiés tout tremblants dans la chapelle ; frère Jean s’arme du bois de la croix, met son froc en écharpe et tombe à bras raccourci sur les pillards et en laisse sur le terrain « treize mille six cents vingt-deux, sans les femmes et petits enfants, cela s’entend toujours ». Les ennemis battus et rentrés dans tour pays, Gargantua

s’épanouissaient les nénuphars jaunes et blancs, où éclatait comme des pâquerettes la frêle broderie des étoiles d’eau » ; se reflète de loin sur les eaux d’un lac factice étoilé de fleurs éphémères » « la déesse éternellement jeune et pure » » la fée des légendes éternellement jeune « « en grande tenue de soupirant »/ « elle reprit en soupirant ». -->// 14 Chapitres/ 14 vers d’un sonnet à + vers blancs de telle ou telle phrase : - hendécasyllabes de l’incipit du chapitre II : « je regagnai

les stars, posant pour Paris Match au zoo du bois de Vincennes, où il offre des quignons de pains à ses amis éléphants, ou s'affichant dans les rues de Paris avec un bonne de coton bolivien, orange et vert, qu'il a acheté au marché de La Paz. Sa légende s'étoffe. Théâtral, cabotin, résolument mystificateur, Gary sait d'expérience que le succès passe par la comédie. A sa parution " Les racines du ciel " " divise la critique, et pose la question du style : Gary est-il ou n'est-il pas " un bon écrivain

« “Je est plein d’autres” : entretien avec Philippe Caubère », La Faute à Rousseau , n° 26, février 2001, p. 56-58 (Autobiographie et théâtre). 4 ALVAREZ, Gilles, « Légendes, un récit de vie “en ligne” : entretien avec Martin Winckler », La Faute à Rousseau, n° 30, juin 2002, p. 68-70. 5 ALVAREZ, Gilles, « “Ma vraie fiction, c’est mon journal...” : entretien avec Joseph Morder », La Faute à Rousseau , n° 31, octobre 2002, p. 67-70. 6 ANIS, Jacques, « L’écrit des conversations électroniques

avait du monde extérieur. Il a une verve verbale impressionnante, on y retrouve la richesse de l’écriture de Gautier : « Regardez-moi bien. Je suis la terreur de l'univers, l'ami de la Camarde, la providence des fossoyeurs ; où je passe, il pousse des croix. C'est à peine si mon ombre ose me suivre, tellement, je la mène en des endroits périlleux. […] si je traverse une rivière, elle est de sang, et les arches du pont sont faites avec les côtes de mes adversaires. […]Le vent seul de mon épée renverse

du flanc de la montagne et Atala, entre, apaisée, dans la vie éternelle. Les personnages secondaires : La jeune fille du Prologue, qui guide Chactas aveugle, les Anciens qui délibèrent sur le sort de Chactas prisonnier, le jongleur évoquant les légendes indiennes ; autant de « second rôles » qui mettent en relief la trame principale. D’autres annoncent la destinée des héros, ou lui font un cruel contraste. Ainsi Lopez, le vieil Espagnol accueillant et libéral, préfigure le père Aubry, tandis qu’à

l’amour. Cette poésie retentit encore des accents lamartiniens lyriques et mystiques, elle est floue et irréelle, elle fait entendre une musique des flots qui louent le Seigneur. Deux ans plus tard, en juin 1836, à St Valéry en Caux, il assiste à une vraie tempête que l’on retrouvera dans « Une nuit qu’on entendait la mer sans la voir » dans les Voix intérieures. De ses premières approches, Hugo sent la mer comme une présence hostile. Il éprouve un malaise. Aucun des poèmes écrits entre 1834 et 1836

d’intention Hernani Rarement une œuvre dramatique aura été aussi occultée par la réaction que suscita sa première représentation. Aujourd’hui encore, l’intrigue d’Hernani est largement méconnue : rares sont ceux chez qui ce titre rappelle la légende des deux amants qui meurent volontairement par le poison la nuit de leurs noces, ou la fable d’un bandit qui retrouve son rang à la cour d’Espagne. Dans la plupart des esprits, Hernani évoque une formidable bataille littéraire, une date décisive

Grâce à la justice tardive des heures qui amortissent les rancunes, les étonnements et les mauvais vouloirs, et emportent lentement chaque obstacle dans la tombe, nous ne sommes plus au temps où le nom de M. Delacroix était un motif à signe de croix pour les arriéristes, et un symbole de ralliement pour toutes les oppositions, intelligentes ou non; ces beaux temps sont passés. M. Delacroix restera toujours un peu contesté, juste autant qu’il faut pour ajouter quelques éclairs à son auréole.

l’amour-propre, elle joue avec les sentiments, donc avec la haine (le récit de vie débute par l’incarcération de Carmen que vient chercher le brigadier don José parce que mademoiselle Carmencita a défiguré une ouvrière après lui avoir dessiné des croix de Saint-André comme « des abreuvoirs à mouches sur la joue [voulant] y peindre un damier »). Sa force vive, elle la trouve finalement dans la mort (trépas, assassinat, suicide, etc.).C’est grâce au regard de don José, son double et son antithèse,