La Fête De Gervaise

L'Oeuvre Zola publié en 1986 Chapitre I À Paris, en juillet 1862, le peintre Claude Lantier, l’un des fils de Gervaise , un jour de pluie violente, trouve en bas de chez lui une jeune fille venue de Clermont et perdue dans Paris, qu’il convainc de se réfugier chez lui. Au matin, découvrant sa beauté, «la figure qu’il avait inutilement cherchée pour son tableau» (page 19), il la saisit dans un dessin alors qu’elle dort encore ; puis, à son réveil, la supplie de prendre la pose, apprend

la connaissance des choses et les moyens de leur appropriation. Un personnage enthousiaste. Ce personnage incarne la face de lumière du roman balzacien, tant d’ardeur et de foi dans la vie qu’ignoreront les héros et héroïnes de Flaubert, et même Gervaise de Zola dans L’Assommoir, avec ses velléités d’une vie laborieuse. FICHE ANALYTIQUE 2 Né en 1798, mort à une date inconnue, Eugène de Rastignac est le personnage central de « La Comédie humaine » de Balzac ; il traverse l’ensemble de la fresque

il s’agit de Souvarine, un machineur russe, partisan de l’anarchie et de la destruction complète. Étienne discute beaucoup avec lui des projets socialistes qu’il veut mettre en place pour aider les ouvriers. Après avoir participé à la Ducasse, la fête des mineurs, Zacharie se marie et quitte les Maheu : la Maheude engage alors Étienne comme logeur pour compenser le manque à gagner. Entretemps, les idées socialistes d’Étienne ont de plus en plus de succès : une caisse de prévoyance ainsi qu’une association

dévaliser et tuent l'un d'eux qui veut s'enfuir. Ils prennent la fuite avec la locomotive. Après avoir traversé les montagnes, ils abandonnent le train et fuient dans la nature avec leurs chevaux, récupérés. Pendant ce temps des hommes qui étaient à une fête, très couleur locale, dansant à un bal, sont alertés par l'employé du bureau, libéré par sa fille. La chasse aux bandits est lancée : au cours de la poursuite à cheval l'un d'eux est tué. Les survivants de la bande, occupés à se partager le butin,

scènes que tout oppose : L'une est inscrite dans la fiction, chargée d'une réalité charnelle, celle de la nourriture, où tout n'est que masque, rituel social, bruit de fond et absence de réels échanges, scène qui n'est pas sans rappeler le festin de Gervaise dans L'Assommoir de Zola, avec la "dévoration" de l'oie qui montre les appétits sociaux et sensuels d'une compagnie bruyante. L'autre se trouve être une projection onirique de ce que pourrait être la relation avec cet homme "de la rue", une scène

pluie battante inondait à sa porte ses magnifiques tapisseries. Le 6 janvier, ce qui mettoit en émotion tout le populaire de Paris, comme dit Jehan de Troyes, c’était la double solennité, réunie depuis un temps immémorial, du jour des Rois et de la Fête des Fous. – 14 – Ce jour-là, il devait y avoir feu de joie à la Grève, plantation de mai à la chapelle de Braque et mystère au Palais de Justice. Le cri en avait été fait la veille à son de trompe dans les carrefours, par les gens de M. le prévôt

pluie battante inondait à sa porte ses magnifiques tapisseries. Le 6 janvier, ce qui mettoit en émotion tout le populaire de Paris, comme dit Jehan de Troyes, c'était la double solennité, réunie depuis un temps immémorial, du jour des Rois et de la Fête des Fous. Ce jour-là, il devait y avoir feu de joie à la Grève, plantation de mai à la chapelle de Braque et mystère au Palais de Justice. Le cri en avait été fait la veille à son de trompe dans les carrefours, par les gens de M. le prévôt, en beaux

comble quand arrive le défilé de la quadrille. Escamillo entre avec Carmen à son bras : le danger les menace tous deux, Escamillo dans l’arène, Carmen en la personne de José que la garde n’a pu arrêter chez sa mère et qui est venu rôder autour de la fête. Les deux anciens amants s’affrontent pendant la corrida. Repoussant supplications, promesses et menaces, Carmen jette à José la bague qu’il lui avait offerte. Il la tue puis se livre à la foule. 5 Georges Bizet (1838-1875) Georges Bizet, naît le

Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée.   D’un incurable amour remèdes impuissants !  En vain sur les autels ma main brûlait l’encens.  Ce texte appartient au genre théâtral. Il est dans un registre tragique.    TEXTE 8 Emile Zola, ​ L’Assommoir, ​ 1877 Gervaise, l’héroïne, vient de rencontrer son futur mari, Coupeau. Ils se retrouvent dans un bar, l’Assommoir. « − Oh ! C’est vilain de boire ! » Dit-elle à demi-voix. Et elle raconta qu'autrefois, avec sa mère, elle buvait de l'anisette, à Plassans. Mais

crée un désordre qui bouleverse le rapport à l’Être. Des forces secrètes surgissent et modifient la perception des personnages. Ils n’ont plus le même regard sur la réalité. Ils croient voir des machines respirer comme des êtres humains. Pensons à Gervaise face à l’alambic dans L’Assommoir. Le rêve et la réalité se confondent. Tout apparaît comme surnaturel. Le narrateur rend visible la présence du fantastique dans l’existence humaine. Grâce aux concepts d’espace mental, de temps éclaté et de fantastique