La Folie Chez Maupassant

appelle registre littéraire (ou « tonalité », « ton ») l’ensemble des caractéristiques d’un texte qui provoquent des effets particuliers sur le lecteur ou le spectateur. Le registre littéraire indique ainsi l’émotion que l’auteur cherche à susciter chez le récepteur : rire ou sourire, joie, exaltation, admiration, indignation, colère, tristesse, pitié, doute, peur, angoisse, … Dans un même texte, on peut trouver plusieurs registres et aucun registre littéraire n’est lié exclusivement à un genre

(il exprime les difficultés à se saisir de lui même)Les récits fantastiques (ex : Maupassant ) permettent aussi de s’interroger sur ce moi mouvant, dont les limites peuvent mener à la folieExemple :Le Horla, 1887 Le personnage principal ressent une présence surnaturelle chez lui. Mais il ne s’agit pas d’une présence étrangère, il est en réalité victime d’une dédoublement ce qui révèle sa propre folie intérieure.Pour d’autres (O. Wilde, Sartre), la saisie du moi ne peut se faire

Guy de Maupassant La Chevelure (1884) Les murs de la cellule étaient nus, peints à la chaux. Une fenêtre étroite et grillée, percée très haut de façon qu'on ne pût pas y atteindre, éclairait cette petite pièce claire et sinistre; et le fou, assis sur une chaise de paille, nous regardait d'un oeil fixe, vague et hanté. Il était fort maigre avec des joues creuses et des cheveux presque blancs qu'on devinait blanchis en quelques mois. Ses vêtements semblaient trop larges pour ses membres secs, pour

travers ses pensées et sa passivité. Ce personnage identifié toujours par son prénom, comme si son patronyme, Le Perthuis de Vaud ou son nom marital La comtesse de Lamare convenaient peu à "l' humble vérité" qu'elle incarne. Si le titre retenu par Maupassant préfère l'indéfini au défini, il n'en demeure pas moins que derrière la volonté de particularisation se cache (à peine) la volonté de faire de cette histoire particulière l'histoire de toutes les femmes qui ressemblent à Jeanne Avant que d'observer

pour l’affronter. Ces scènes donnent et créent des valeurs au personnage qui vont le caractériser. Ainsi avec ses caractéristiques on va construire le personnage à l’image d’un combattant classique qui sans les combats n’existerait pas. Par exemple,chez Maurice Genevoix dans «ceux de 14»,qui retrace l'un des moment de la bataille de la Marne. Le personnage est héroisé ici,par son autorité qui nous révèle son grade,par l'intermédiaire des ordres qu'il donnent a ses soldats qui sont en pleine guerre

époque (urbanisme parisien, grands magasins, développement du chemin de fer, apparition du syndicalisme moderne, etc.). Cet ensemble de romans marque le triomphe du mouvement littéraire appelé naturalisme, dont Zola est avec les frères Goncourt et Maupassant, le principal représentant. (Nous parlerons du naturalisme par la suite.) La fin de sa vie est marquée par son engagement républicain et par sa lutte pour la justice. Il a en effet soutenu le Capitaine Dreyfus, victime d'un complot antisémite,

Rousseau, La Nouvelle Héloïse Montesquieu, Les lettres persanes Hugo, Les Misérables Balzac, Le Père Goriot, Le Colonel Chabert Stendhal, Le Rouge et le Noir Flaubert, Madame Bovary, L’Education Sentimentale Maupassant, Bel-Ami Zola, Germinal, L’Assommoir Proust, Du côté de chez Swann Gide, Les Faux-Monnayeurs Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Le Sagouin Kafka, La métamorphose Camus, L’Etranger Malraux, La Condition humaine Céline, Voyage au bout de la nuit Vian, L’Ecume des jours Duras

levé ». A y regarder de plus près ce texte, l’on constate que la nuit y fait l’objet de trois descriptions successives, toutes faites du point de vue du même sujet-narrateur. C’est dans ces trois nuits et dans les états passionnels qu’elles suscitent chez ce dernier qu’il s’agit de voir plus clair. 2.a La nuit euphorique I Dans la première description, la nuit, objet de l’amour passionnée du sujet, est qualifiée de ténèbres, d’ « espace noir », de « noire immensité », « de grande ombre douce tombée

De Guy de Maupassant Mise en scène : Ladislas Chollat AVRIL 2009 Mardi 7 et mercredi 8 à Péronne MAI 2009 Mardi 5 à Terramesnil / Mercredi 6 à Humbercourt Jeudi 6 et Vendredi 15 à Quend Plage / Vendredi 22 à Aily sur Noye / Vendredi 29 à Hirson JUIN 2009 Mercredi 3 à Soissons Vendredi 5 à Songeons / Mardi 9 à Moyenneville / Mercredi 10 à Royaucourt / Jeudi 11 à Ravenel Durée : 1h00 DOSSIER PÉDAGOGIQUE gregory.michel@acContacts : Grégory Michel // gregory.michel@ac-amiens.fr Jonathan

le problème : Comment le sujet peut-il être celui qui rend raison du monde et de lui-même ? Le sujet, tel que Descartes le pose, est rationnel, libre et maître de lui. Il est en position de maîtrise, alors que des expériences comme la passion, la folie, le rêve, ou même vie sociale, nous présentent le sujet en situation de perpétuelle dépossession. Le sujet, tel que Descartes le pose, devient, à la fois, l’objet et le sujet de sa propre connaissance. Or, comment cela est possible ? comment le sujet