La Fidélité Selon Sganarelle

interroge Sganarelle sur les raisons de sa présence dans cette ville et sur l’objet de leur entretien. Un dialogue très serré s’engage entre les deux personnages : Don Juan confirme les soupçons de Sganarelle. II a un autre amour en tête et ne songe plus à Elvire. Sganarelle s’enhardit reprouver l’attitude de son maître avant de lui déclarer qu’il trouve « fort vilain d’aimer de tous côtes ». Don Juan répond par une très longue tirade qui prend la forme d’un éloge de l’inconstance: la fidélité est un

éponyme qui nous dresse un portrait de son maître à travers une longue tirade. Extrait 1, Acte 1 scène 1 : Comment Sganarelle, en présentant son maître, dresse-t-il son propre portrait ? I) Le portrait de Dom Juan. 1) La volonté de faire un portrait. * Le champ lexical de l’art « ébauche », « portrait », « pinceau » montre que le portrait qu'a entrepris Sganarelle n'est pas fini. « Il faudrait bien d'autres coups de pinceau ». Cela provoque la curiosité des spectateurs qui veulent connaître

DANS LE CHANGEMENT » Contexte Auteur, époque, Œuvre, Situation … Conversation entre Guzman l’écuyer de Don Elvire et Sganarelle le valet de DJ. On apprend que Don Juan a enlevé cette femme au couvent, épousé puis abandonné. Nous savons là un portrait péjoratif de DJ. Don Juan survient et réplique a Sganarelle qui lui faisait comprendre son attitude. DJ expose à Sganarelle sa conception de l’amour. C’est donc une thèse qu’il soutient dans cette tirade qu’on présente sous forme de plaidoirie ou

pas utilisé. Dom Juan n’est imprimé qu’après sa mort en 1682. Les éditeurs ont dû édulcorer le texte. Cela ne parut pas suffisant à la censure : il fallut imprimer des cartons. En 1683, un libraire d’Amsterdam donne le texte intégral, celui que selon toutes probabilités avaient entendu les spectateurs du 15 Février 1665. Ce texte est ensuite oublié. On garde seulement le vague souvenir qu’existait une audacieuse « scène du pauvre ». Mais les éditeurs successifs ne l’ont pas eue entre les mains

Français 3A2 Adriano Ventura L'infidélité et la fidélité au 17ème siècle : Au 17ème et 18ème siècle, l'infidélité est très présente dans les milieux pauvres mais aussi dans ceux plus aisés. Cet acte est mal vu par l’Église qui le qualifie de pécher grave, il ne faut pas oublier qu'elle n'accepte pas le divorce. Ceux qui divorçaient ne pouvaient plus se remarier. Il a fallu attendre le 18ème siècle pour que quelque chose change, en effet les révolutionnaires ont voté pour que le divorce soit accepté

les regards. Dans l'acte I scène 1, la tirade de Sganarelle vise a en faire un personnage exceptionnel, différent des autres hommes. De plus, l'intrigue renforce aussi l'effet d'attente du spectateur puisque Don Juan est défini comme un personnage poursuivant mais aussi un personnage poursuivi et décri comme un personnage plein d'éclat. C'est par son discours que Don Juan se constitue comme un personnage ; Cette tirage est une réponse a Sganarelle qui a fait auparavant son jugement. plan I

le laissent dans la pauvreté. Il l'oblige à jurer, c'est à dire à commettre un péché envers la religion. La scène du tombeau (III, 5) témoigne de la même faute pour le sacré. Dom Juan n'est pas ou peu attein, même par le "miracle" qui terrifie Sganarelle... Dom Juan face à son père (IV, 4-5), puis à Donne Elvire (IV, 7) : Dom Juan est insensible à leur prière et à leurs reproches. Les scènes d'hypocrisie (V, 1, 2 et 3) il y a un discours sur la religion, les hommes pieux, qui sont soit hypocrites

La deuxième intrigue relève du droit et de l’honneur. Dans la scène 2, Sganarelle évoque un meurtre commis par Dom Juan six mois plus tôt, celui du Commandeur (l. 126-127). Dom Juan affirme avoir été gracié dans cette affaire. Sganarelle précise que « Cette grâce n’éteint peut-être pas le ressentiment des parents et des amis (l. 132-133). Hypothèses de lecture

les regards. Dans l'acte I scene 1, la tirade de Sganarelle vise a en faire un personnage exceptionnel, différent des autres hommes. De plus, l'intrigue renforce aussi l'effet d'attente du spectateur puisque Don Juan est défini comme un personage poursuivant mais aussi un personnage poursuivi et décri comme un personnage plein d'éclat. C'est par son discours que Don Juan se constitue comme un personnage ; Cette tirage est une reponse a Sganarelle qui a fait auparavant son jugement. plan I La

quelque sorte initiatique. Don Juan apparaît, dès la scène avec Sganarelle, comme un chercheur de sens. Une insatisfaction profonde le hante. « Qui suis-je ? » se demandet-il. Au milieu de sa vie, il s’interroge. Son ego (son moi) correspond à sa partie ou âme (anima, « ce qui l’anime ») passionnelle, celle des régions basses, strictement terrestres (instincts, envies, désirs à satisfaire dans l’immédiat...). Dans cette scène, Sganarelle représente un peu le « blâme », celui qu’au niveau le plus