La Fatalité Dans Madame Bovary

heureux par l’esprit pur. Il forme une sorte d’itinéraire philosophique et poétique dont les principales étapes sont : a) « Les Destinées » : ce poème-titre met en scène, sous les traits des filles mythologiques du Destin, les diverses facettes de la fatalité qui pèse sur l’histoire du monde. b) « La Colère de Samson »; c) « La Mort du loup » ; e) « La Maison du berger » : chef-d’œuvre du recueil, où la Femme, sous les traits d’Eva, vient cette fois au secours du Poète dans son entreprise de réconfort

culture est ici inséparable d'un exercice libre du jugement. - La culture n'est pas ici une affaire de quantité mais de qualité - Il peut y avoir inculture de l’érudit comme le montre le cas du philistin cultivé. (exemple de Homais dans Madame Bovary) → S’oppose à la bêtise et à l’inculture entendue comme le fait de laisser en friche son esprit, de ne pas prendre soin d’assurer la fécondité de nos puissances. ● Rapports entre les définitions : Le sens 1, en tant qu'il distingue des

philosophe, quoique son œuvre soit une épistémologie remarquable des lois, écrit n’écoutant que son bon sens presqu’au début de L’Esprit des Lois : « Ceux qui ont dit qu’une fatalité aveugle a produit tous les effets que nous voyons dans le monde, ont dit une grande absurdité : car laquelle plus grande absurdité qu’une fatalité aveugle qui aurait produit des êtres intelligents ». « Connaissez donc, superbe (orgueilleux) quel paradoxe vous êtes à vous-même […], apprenez que l’homme passe infiniment

yeux derrière des lunettes vertes. Il aime sortir la nuit. En somme, il n'eJti,ste pas. En tant que per· sonnage, il est presque de trop. On ne lui demande que d'être une voix. L'homme qui ne se trompe jamais s'exclut de la communauté humaine. Cette fatalité, qui condamne le détective à être un individu èn marge, pèsera lourdement sur la postérité de Dupin. Au risque d'anticiper un peu, pensons à Sherlock Holmes, à Ellery Queen, à l'abbé Brown, à Gédéon Feil, à Poirot, à Rouletabille.•. à tant d'autres

Thérèse Raquin, j’ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Là est le livre entier. J’ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair. Thérèse et Laurent sont des brutes humaines, rien de plus. J’ai cherché à suivre pas à pas dans ces brutes le travail sourd des passions, les poussées de l’instinct, les détraquements cérébraux survenus à la suite d’une crise nerveuse

mieux ironiser en affirmant à propos du personnage de Pangloss : « Il prouvait admirablement qu’il n’y a point d’effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monseigneur le baron était le plus beau château, et madame la baronne la meilleure des baronnes possibles. » L’hyperbole joue dans ces trois textes un rôle beaucoup plus positif. Elle permet d’amplifier l’éloge et de transformer les trois personnages en êtres extraordinaires. ® Procéder par étapes Commencez

se montre plus novateur. Ce genre capricieux proche de la chanson, inspiré d’un Moyen-Âge de fantaisie ou d’un Orient imaginaire, lui permet d’essayer de nouvelle forme : La chasse du Brugrave : 44 strophes bâties sur ce schéma : Il part, et madame Isabelle, Belle, Dit gaiement du haut des remparts : Pars ! Les Contemplations  (paru en 1856) :recueil qui se compose en 2 tome :Autrefois (1830-1843) et Aujourd’hu1 ( 1843-1855). Le 1er tome comprend 3 parties : Aurore, l’Âme en

j’ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Là est le livre entier. J’ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur –5– vie par les fatalités de leur chair. Thérèse et Laurent sont des brutes humaines, rien de plus. J’ai cherché à suivre pas à pas dans ces brutes le travail sourd des passions, les poussées de l’instinct, les détraquements cérébraux survenus à la suite d’une crise nerveuse

Raquin, j’ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Là est le livre entier. J’ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur –5– vie par les fatalités de leur chair. Thérèse et Laurent sont des brutes humaines, rien de plus. J’ai cherché à suivre pas à pas dans ces brutes le travail sourd des passions, les poussées de l’instinct, les détraquements cérébraux survenus à la suite d’une crise nerveuse

encensés par des foules pénétrées des idées mortifères héritées d’un passé terrible. Le constat même de cet héritage qui souligne les rigueurs du présent montre le caractère inéluctable des excès qui en ont résulté. Mais doit-on achopper sur cette fatalité ? Ce serait du même coup les autoriser, voire les légitimer. L’écrivain et le poète doit-il se résoudre au rôle de témoin distancié donc impuissant ? Le texte est lucide et décapant, mais il révèle davantage un état d’esprit qu’un constat scientifique