La Fable Plaire Instruire

ils ont bercé notre enfance et continuent à plaire à l'âge adulte. Quel intérêt présente la mise en scène des animaux, pour le fabuliste ou le conteur? On retient souvent de la fable ou du conte des récits enfantins, ses animaux personnifiés et sa morale. La mise en scène d'animaux dans les fables et contes suppose un cadre merveilleux, où elle se révèle être une arme poétique et politique accessible selon les différents niveaux de lecture. Une fable est une histoire fictive dont le but est d’illustrer

grace a un contexte simple et accessible. De plus meme si la fable est la creme de la creme en matiere d'apologue, la parabole elle aussi est un apologue tres instrcuctif, surtout du fait qu'on le retrouve dans l'Evangile. Ainsi meme pour enseigner aux hommes une croyance, on raconte des histoires, car ces histoires on toutes une visee didactique et argumentative. L'argumentation se noue au récit, et joue de ses atouts pour nous plaire, nous convaincre, et/ou nous persuader. C. Un texte qui parle

les enfants. En effet, il pense que chaque vérité ou leçon doit être dite comme elle est et non pas cachée par une histoire servant de voile que l’enfant ne pense pas à enlever. La morale de chaque récit est trop démesurée et trop immiscée dans la fable pour qu’il la comprenne. Et même si il arriverait à déchiffrer ce qui est, ce ne serait pas mieux car il appliquerait le contraire. Dans Le Corbeau et Le Renard, l’enafnt s’attache au renard et se moque du corbeau. En s’attachant plus à l’histoire

l’Art poétique de Nicolas Boileau qui résume les principes du classicisme. →LES PRINCIPES DU CLASSICISME  Plaire et instruire - Le culte des Anciens se fonde sur ce double souci. Pour atteindre cet idéal, il faut respecter des certaines conditions que les théoriciens définissent. - Chaque genre littéraire s’imposera, par des moyens différents ( le rire, le récit plaisant de la fable, la catharsis*) de répondre à cette exigence de divertissement et d’éducation du lecteur.  Maîtriser son

donnent naissance au à la règle des trois unités, qui sont eux même liés à un plus grand principe énoncé par Molière et Jean de La Fontaine «plaire et instruire ». De grands auteurs dans tous les genres.  Théâtre : Corneille/ Le cid, Molière/Les précieuses ridicules, Don Juan, Le bourgeois gentilhomme, Tartuffe. Jean de Racine/Phèdre, Britannicus.  Fable : Jean de la Fontaine se moque de la société et des personnages de la cour par l’intermédiaire de ses célèbres fables.  Portrait et maxime

: Convaincre, persuader et délibérer Lecture Analytique 1 Les obsèques de la lionne (La Fontaine) On peut écrire pour informer, instruire, distraire, faire voir ou exprimer ses sentiments personnels. Cependant certains auteurs se donnent pour tâche de donner une vision critique de la société et des formes de pouvoir qui l'organisent. Ainsi la fable que nous allons étudier, les obsèques de la Lionne extraite du recueil se sert de la fiction animalière pour dénoncer l'hypocrisie et l'arbitraire

est le symbole de l’orde et de la rigueur et louis XIV en est le centre. Cette rigueur se retrouve chez les auteurs classiques qui, inspirés par les anciens et guidés par la raison, visent l’universel et l’intemporel. Il faut alors plaire et instruire à la fois. La fable est ainsi présentée comme une poésie morale mettant en scene des animaux et/ou des hommes. JDF (1621 – 1695) excelle dans ce domaine ; il a écrit trois recueils de fables, tous dédiés à des membres ayant un lien avec louis XIV. Considérés

quelques “types” humains : le pédant, l’hypocondriaque, l’égoïste... Si la vision qui s’en dégage se révèle pessimiste, le projet consiste à peindre l’homme sans fard et sans jugement. Le portrait partage avec la fable une esthétique de la brièveté ainsi que le souci de plaire et instruire. De même que La Fontaine revendique l’inspiration des Anciens, La Bruyère prolonge Les Caractères du Grec Théophraste tout en manifestant un intérêt prononcé pour le mot d’esprit, le rythme des phrases, le choix

pères de Molière affirment que le choix d’un mari pour leur fille dépend de leur volonté, ils disent ce que pensent généralement les pères de cette époque. L’Agneau rappelle qu’il n’était pas né à l’époque des faits que le loup lui reproche dans la fable de la Fontaine. Pour disqualifier l’Émile (1762), qui décrit l’éducation idéale, on a reproché à Rousseau d’avoir abandonné ses enfants. Au lieu de contester ses thèses, on le discrédite. Argument d’autorité le locuteur s’adresse aux sentiments

Fontaine critique le Roi et la Cour ? Scène d’exposition (v.1) : ambiguïté entre hommes et animaux (« Lion » puis « Prince »). Excès des courtisans à la disposition du Roi. « s’acquitter » : hypocrisie montrant l’obligation des courtisans pour plaire au Roi. "De certains compliments de consolation" (v.4) > périphrase (remplacer un mot par sa définition par ex.), c'est plus majestueux, solennel "Qui sont surcroît d'affliction" (v. 5 ) > passage au présent de vérité générale > vérité satirique