La Fable Plaire Instruire

COMMENTAIRE LITTERAIRE : LA JEUNE VEUVE, LA FONTAINE La fable intitulée La jeune veuve correspond à un topos littéraire : celui de la veuve éplorée qui ne tarde pas à renoncer à sa peine. Cette fable est extraite du Livre VI, du recueil que le célèbre fabuliste classique La Fontaine (1621-1695) destinait au départ à divertir et à instruire le dauphin. Elle est inspirée de la fable en prose La femme pleurant son mari mort et son père la consolant de l'auteur Abstémius. Elle se présente comme une

siècle, il publie de nombreuses fables. D'après lui, la fable est un moyen d'instruire tout en plaisant. Ses fables sont des critiques de la société de la fin du XVIIe siècle et notamment des critiques acérées envers le roi, Louis XIV, et sa cour. Souvent, les acteurs de ses fables sont des animaux, mais ils ne sont pas les seuls. Ses apologues préparent une leçon destinée au lecteur à travers une morale explicite ou implicite. Cette fable évoque une jeune veuve qui après avoir pleuré la disparition

Questions qui pourraient vous être posées pour la première partie de l’oral. - Cette fable est-elle morale ? - Comment s’exprime l’art de la fable ? - En quoi cette fable est-elle un apologue ? - En quoi cette fable est-elle satirique ? - Expliquez pourquoi cette fable correspond parfaitement au principe "instruire en plaisant" si cher à La Fontaine. - Que nous montre la comparaison des discours de l’âne et du renard ? - Quelle est la fonction de l’alternance des différentes formes de

(mon) / référence symbolique (Fables, et Jardin avec majuscule) Comment cet extrait, apparemment si simple, sur un sujet prosaïque, réussit-il à faire réfléchir le lecteur ? La fable, moyen habile pour faire passer un message L’unité du texte est assurée d’abord par le titre qui isole vraisemblablement une fable extraite de ce recueil. La structure narrative unifie l’action en la centrant sur « les confitures ». Le récit, en effet, comporte des étapes qui s’enchaînent logiquement : l’exposé

défendent une cause de manière implicite. L’efficacité argumentative peut venir de la critique indirecte comme dans La cour du lion de Jean de la Fontaine, une fable qui critique la cour du roi Louis XIV et de ses partisans, ou encore Candide ou l’optimisme, un conte philosophique de Voltaire. « Placere, Docere » plaire et instruire, plaire surtout, voilà la grande règle qui dirige la république des lettres depuis l’Antiquité. Faire partager son opinion, éclairer ses contemporains, participés aux

classicisme Plusieurs disciplines et doctrines régissent l’esthétique classique. • La rhétorique et la poétique enseignent l’art de bien composer les œuvres selon des normes universelles de la beauté et du bon goût. • Plaire et instruire sont les règles d’or du classicisme ; il faut plaire pour pouvoir toucher le public, tout en le purifiant de ses passions. • Les règles de la bienséance et de la vraisemblance : on ne doit pas mourir sur scène. L’artiste doit corriger la Nature, s’ il y a lieu ("le

nombreuses et variables selon les personnes. Au sens ancien, une œuvre d'art est tout savoir-faire humain, toute pratique produisant un résultat non naturel (artificiel). Au sens esthétique moderne, c'est une production ou création d'œuvres destinées à plaire (beaux-arts), c'est-à-dire à susciter par leur aspect, une appréciation esthétique positive. L'art présente de multiples facettes: on peut le considérer comme un mode d'expression par exemple le cinéma ou la poésie, comme une activité avec la danse

Fables publié en 1678, La Fontaine va considérer sévèrement les hommes qui se trompent les uns les autres et qui se trompent surtout sur eux-mêmes. La Fontaine aborde au travers de ses apologues le thème de la vérité et du mensonge, notamment dans la fable Le statuaire et la statue de Jupiter où il dit: "L'homme est de glace aux vérités ; - Il est de feu pour les mensonges" (IX, 6). A partir de cette citation nous allons nous demander en quoi le mensonge et la vérités dont des éléments essentiels à l'évolution

générations de 1660 à 1680. Avec l’arrivée du règne de Louis XIV, qui renforce la monarchie absolue et la construction de Versailles, les grands principes changent et, le classicisme cherche le « beau idéal », la vérité universelle, instruire et plaire à la fois. Le théâtre, la fable, l’oraison funèbre, le sermon ont permis à Molière, Corneille, Racine, La Fontaine, Madame Lafayette de montrer la grandeur et la misère de la condition humaine confronté au pouvoir, des vices et recherche de l’idéal humain avec

utopies : l’abbaye de Thélème dans Gargantua Les pièces de théâtre : Marivaux, l’île aux esclaves Les romans : Les Misérables, Victor Hugo ; La Peste, Albert Camus ; Germinal, Zola Champ lexical de la fiction : imaginaire, imagination, imaginer ; fable ; inventer, invention ; irréel, irréalité ; mensonge, mensonger ; mythe ; légende ; fantaisie, fantaisiste ; illusion ; conte A)  Une grande liberté pour le créateur - Certains romans ont une portée sociale (Germinal de Zola). - varier les types de