La Croyance Peut Elle Etre Rationnelle

savoir. En effet, la croyance est le produit d'une subjectivité qui adhère à un point de vue sans en vérifier les fondements. Mais le rapport entre croire et savoir peut aussi ne pas être un rapport d'opposition. La croyance est en quelque sorte un premier degré de savoir, non vérifié mais qui peut s'avérer vrai. La savoir, quant à lui, peut avoir été construit à partir de la croyance, soit vérifiée, soit réfutée. Est-il alors nécessaire pour l'homme de croire pour savoir ou peut-il s'en passer ? Nous

du séminaire national - L'enseignement des sciences économiques et sociales 19 et 20 mars 2004 La question que je vais aborder aujourd'hui est à la fois modeste et redoutable. Il s'agit de s'interroger sur l'aide que l'épistémologie d'une discipline peut apporter à son enseignement. En préalable à mes propos, une précision relative à la définition de l'épistémologie : l'approche française qui entend généralement par épistémologie, la théorie d'une science ; l'approche anglo-saxonne qui a élargi son

croire et savoir : Croire a le plus souvent le sens d’avoir une opinion. La croyance peut recevoir une valeur positive et négative : en tant qu’opinion incertaine, croire est une faiblesse au regard du savoir qui implique un effort rationnel mais en tant qu’acte de foi, croire est une force puisque la conviction est soutenue par un investissement personnel. La faiblesse permet de rendre compte d’un certain type de croyance : celui qui croit est victime d’illusions, de préjugés ou d’opinions car il

raisonnement a priori au niveau de l’effet isolé et ensuite au niveau de la connexion entre la cause et l’effet. Cette interdiction signifie donc l’hétérogénéité de deux domaines : celui de la connaissance et celui de la croyance. La différence et la distinction de la cause et de l’effet ne peut se faire sans l’aide de l’expérience pas plus que la conclusion d’une cause ou d’un effet. Il va donc s’agir de montrer l’arbitraire du raisonnement a priori à l’intérieur du domaine des raisonnements expérimentaux

Leur principal critère est celui de l’universalité. Dans le domaine des sciences de l’homme, au contraire, on ne pourrait jamais être vraiment certain de rien. Rien ne « prouve » en effet que telle ou telle explication d’un événement historique donné, par exemple, soit la bonne. Les sciences de l’homme seraient toujours soumises au conflit des interprétations. On ne peut pas davantage affirmer qu’Aristote ait eu raison contre Platon, Spinoza contre Descartes, Rousseau contre Hobbes ou Voltaire contre

susceptible d'émettre des jugements acceptables par tous. Comment, dans ces conditions, "vivre ensemble" ? Comment arbitrer des conflits où s'affrontent des subjectivités irréductibles ? Raisonnement : • On entend par science, une connaissance rationnelle, méthodique et objective d'un domaine d'objets. Le propre d'une science est de parvenir à l'accord des esprits, qu'il s'agisse des individus a l’intérieur d'un espace social ou des membres de cultures différentes à l’échelle universelle. Cependant

nos processus de pensée (comment puis-je penser mieux?). Deux niveaux de pensée : Intuitif et cognitif 2. L’éthique de la croyance Croyance fondée : prends en considération les informations mises à la disposition, des raisons valables. Juger les croyances? Ce ne sont pas les croyances proprement dites qui sont jugées, mais plutôt les conséquences qui en découlent. Croyances dans la société : Elles proviennent de la société. Les actions, les modes de penser proviennent d’un bagage de convictions

La raison et la croyance sont-elles nécessairement opposées PAGE 5La raison et la croyance sont-elles nécessairement opposées ?Notions  : la raison et la croyance, la vérité Remarque n°1  : Le sujet que j’ai choisi de traiter dans ce cours est assez classique, mais il est probable qu’il ne tombera pas au bac. Ce sera à vous d’adapter vos connaissances au sujet qui vous sera proposé. Remarque n°2  : Ce cours est construit à la manière d’une dissertation

La croyance religieuse implique-t-elle une démission de la raison ? I) En quel sens raison et religion semblent incompatibles ? A. La religion relève de la foi B. Les 2 aspects de la religion C. L'irrationnel dans la religion D. La religion comme illusion II) La religion dans les limites de la raison A. La raison peut légitimer la religion, la considérer comme bénéfique B. Les preuves rationnelles de l'existence de Dieu C. Religion et raison peuvent coexister lorsque chacune reste

extérieures de religiosité (les pratiques et les croyances) diffèrent selon les lieux et les cultures, ce qui semble constant c’est la croyance que le monde ordinaire dans lequel naissent, vivent et meurent les hommes n’a de sens qu’en rapport à une autre réalité infiniment supérieure qui est au fondement de toute existence. Cette croyance semble être un phénomène universel, contemporain de la naissance de l’humanité elle-même. Le problème qu’une telle croyance pose, c’est de se demander si elle ne serait