La Croyance Est Elle Une Illusion Rassurante

sans le submerger de stimuli impossibles à assimiler et sans lui faire connaître trop longtemps les périodes d'absence pourtant nécessaires pour qu'émergent les désirs. On ne peut pas exister et dialoguer sans se trouver inscrit dans un espace rassurant, peuplé d'objets connus et liés à des présences, ni sans être inséré en totale sécurité dans un berceau, une maison, un quartier où les bouts de racines peuvent s'infiltrer si profondément dans le terreau familial que la notion de filiation ne fait

n’a pas de nom particulier : il est un être souverain, adoré sous des formes variant selon les moeurs et les nations. Au chapitre 12 de Zadig, des convives appartenant à des races et à des religions différentes se querellent sur la valeur de leurs croyances respectives : le Celte adore le chêne Teutath, l’Egyptien le boeuf Apis, et le Chaldéen le poisson Oannès. La discussion manque de se terminer dans une tuerie sanglante quand Zadig les réconcilie tous : “ Vous êtes tous du même avis, et adorez un

profondément sans le submerger de stimuli impossibles à assimiler et sans lui faire connaître trop longtemps les périodes d'absence pourtant nécessaires pour qu'émergent les désirs. On ne peut pas exister et dialoguer sans se trouver inscrit dans un espace rassurant, peuplé d'objets connus et liés à des présences, ni sans être inséré en totale sécurité dans un berceau, une maison, un quartier où les bouts de racines peuvent s'infiltrer si profondément dans le terreau familial que la notion de filiation ne fait

pour lui. Cela revient à dire qu'ils sont persuadés que Dieu existe, et n'ont pas le moindre doute à ce sujet. Mais leur état d'esprit est purement subjectif, dans la mesure où certains hommes (pourtant sains d'esprit) ne partagent pas les mêmes croyances. L'évidence dont parle Aristote est perçue de la même façon par tous les esprits humains, et concerne des propositions très simples, telles que les axiomes mathématiques. Mais après tout, comment garantir qu'une proposition intellectuellement

différencié. P.Lang, Berne, 1979. CAPACITE (en bioénergétique) « La capacité désigne la quantité totale d’énergie fournie. Elle peut être représentée par un volume ». S.Herrera Cazenave, O.Bessy, Le développement des ressources aérobies en EPS : illusion ou réalité ?, in Enseigner l’EPS, AFRAPS, 1993. CHARGE « Rapport des exigences de la tâche à la capacité maximale de l’opérateur ». La charge détermine l’investissement des ressources nécessaires à l’atteinte du but. Welford, 1977. CHARGE MENTALE

axes de recherches complémentaires dans la théorie de la décision. Un premier axe s’intéresse à l’exercice de la rationalité individuelle dans une organisation : comprendre d’où viennent ces rationalités, comment elles prennent racines dans des croyances, des raisonnements ordinaires, des instruments ou des expériences, Un second axe s’intéresse à la combinaison des rationalités entre elles dans un processus de décision : comprendre comment elles coexistent, comment elles entrent en concurrence ou

chose d’insaisissable, la vie est sacrée, elle se produit par la seule volonté de Dieu. La puissance divine est la seule capable de transmettre ce « souffle vital » nécessaire. Le scandale arrive par Charles Robert Darwin, celui-ci ôte toutes nos illusions divines, il nous dit que nous ne sommes pas des enfants de Dieu, que nous sommes le produit d’une longue évolution, le fruit du hasard et de la nécessité, il apporte la preuve scientifique, formelle et définitive. Tout le darwinisme est là, dans

l’utilité espérée, tenus pour garants d’un choix rationnel 7. Ces postulats supposent que les individus sont capables de manifester à la fois des croyances cohérentes — qui s’expriment par des jugements prédictifs concernant des événements futurs — et des préférences cohérentes — qui s’expriment par des jugements de valeur. Qui plus est, ces croyances et ces préférences doivent rester indépendantes les unes des autres, dans la mesure où il serait insensé que le fait de désirer un événement influence

constituent à leurs yeux des exemples de « despotes éclairés », influencés par les idéaux des Lumières. Mais, pour Voltaire, qui est proche du second, comme pour Diderot, proche de la première, l’expérience montrera que le « despotisme éclairé » est une illusion et que les despotes sont plus autoritaires et plus cyniques que véritablement soucieux d’humanisme. Le prince ne peut imposer le progrès et la raison tout en préservant la liberté. C’est la société entière, et non pas seulement le despote, qui doit

© Groupe Eyrolles 9 FINANCE : LE NOUVEAU PARADIGME révèlent erronées (si tout le monde s’est trompé en même temps, on sera alors exonéré de son erreur). Comme l’a montré le prix Nobel George Akerlof, les êtres humains privilégient les croyances qui les arrangent, pour diminuer leur anxiété vis-à-vis de l’avenir. De même, on a constaté que les « traders » changeaient leur mode de décision, non en fonction de critères objectifs (données macroéconomiques ou microéconomiques nouvelles), mais