La Courbe De Tes Yeux Fait Le Tour De Mon Coeur

misogyne qui l’empêcherait de faire d’EastWest Travel une entreprise florissante ! Elle préférait vendre ses chaussures et aller pieds nus avant de voir ça ! — T’en va pas, oncle Javier ! Dis, ne pars pas ! La fillette aux longues tresses noires et aux yeux bruns larmoyants s’accrochait à son oncle. Son emprise était étonnamment ferme pour une enfant de onze ans. La supplique dans sa voix et l’expression douloureuse de son petit visage bouleversaient Javier. Par-dessus la tête de sa nièce, il capta

Raphaële, une Marseillaise, roulure des ports de mer, jouait le rôle indispensable de la belle Juive, maigre, avec des pommettes saillantes plâtrées de rouge. Ses cheveux noirs, lustrés à la moelle de bœuf, formaient des crochets sur ses tempes. Ses yeux eussent paru beaux si le droit n’avait pas été marqué d’une raie. Son nez arqué tombait sur une mâchoire accentuée où deux dents neuves, en haut, faisaient tache à côté de celles du bas qui avaient pris en vieillissant une teinte foncée comme les bois

une légèreté déchargé de la pesanteur de l’écoulement des heures. Elle acquiert une noblesse que Baudelaire n’est pas le premier à lui accorder : elle est divine et Platon en fait un des ressorts de la naissance d’Amour dans le mythe des fêtes d’Aphrodite – Vénus qu’il rapporte dans son dialogue du Phèdre. Ailleurs il fait de la poésie un délire comme la mantique qui utilise souvent des hypnotiques comme l’alcool pour être en communication avec le divin. Mais l’impératif « Enivrez-vous » transforme

sa fierté, sa confiance, son assurance, et surtout, sa culture et son goût pour la littérature qui l’avait amené à être ce qu’il était actuellement, un écrivain. Le simple geste qu’elle avait de porter une cigarette à ses lèvres constituait pour ses yeux de fils émerveillé un spectacle devant lequel son esprit était subjugué de contemplation. Sa manière de se mouvoir, de parler, de se vêtir n’était qu’élégance et beauté. Cette femme était une artiste en soi. Dans ce décor riche en dorures et boiseries

formes les plus élevées ou les déshonorer par ses formes les plus déchues. Quelle que soit notre répugnance à faire l’effort d’écouter et de regarder, il nous est impossible de ne pas entendre et de ne pas voir, il nous est impossible de renoncer tout à fait à nous faire une opinion quelconque sur le monde des apparences dont l’art a précisément la mission de nous révéler le sens. Les historiens, les moralistes, les biologistes, les métaphysiciens, tous ceux qui demandent à la vie le secret de ses origines

contes et nouvelles les plus représentatifs pour l’écriture de Gautier. Le chapitre deuxième constitue la partie centrale. On y donne les informations sur La Toison d’Or et les personnages de ce conte. Ensuite, on montre les mythes auxquels Gautier fait référence dans cette oeuvre. A la fin, on compare La Toison d’Or avec l’autre œuvre de Gautier : Mademoiselle de Maupin. Dans les deux, l’écrivain exprime son opinion sur la beauté physique et présente la recherche d’un idéal par les artistes.

réfléchir, car elle se sentait tout endormie et toute stupide à cause de la chaleur) si le plaisir de tresser une guirlande de pâquerettes valait la peine de se lever et d’aller cueillir les pâquerettes, lorsque, brusquement, un Lapin Blanc aux yeux roses passa en courant tout près d’elle. Ceci n’avait rien de particulièrement remarquable ; et Alice ne trouva pas non plus tellement bizarre d’entendre le Lapin se dire à mi-voix : « Oh, mon Dieu ! Oh, mon Dieu ! Je vais être en retard

gauche Yvette L’inutile beauté Monsieur Parent Contes de la bécasse Les sœurs Rondoli Le docteur Héraclius Gloss et autres contes Les dimanches d’un bourgeois de Paris Le rosier de Madame Husson Contes du jour et de la nuit La vie errante Notre cœur Bel-Ami Le Horla Édition de référence : Paris, Paul Ollendorff, Éditeur, 1887. Le Horla ................................................................... 8 mai. – Quelle journée admirable ! J’ai passé toute la matinée étendu sur l’herbe

herbes que l'on brûle à l'automne montait doucement dans un ciel gris, et l'horizon bordé de collines était plein de pâles vapeurs blanches ; il marchait, et pas un autre bruit n'arrivait à ses oreilles. Sa pensée seule lui parlait tandis que ses yeux couraient au hasard sur les sentiers qui serpentent, sur la rivière qui coule, sur les buissons du bord de la route, et sur les longs sillons paisibles d'où s'envolaient à son approche les corneilles au cri rauque et doux. Combien de fois n'avait-il

comique (V, 6) ( lecture cursive Le Matin L’aurore, sur le front du jour, Sème l’azur, l’or et l’ivoire, Et le soleil, lassé de boire1, Commence son oblique tour. Ses chevaux, au sortir de l’onde, De flamme et de clarté couverts, La bouche et les naseaux ouverts, Ronflent la lumière du monde. La lune fuit devant nos yeux ; La nuit a retiré ses voiles ; Peu à peu le front des étoiles S’unit à la couleur des cieux. (…) Une confuse violence Trouble le calme de la nuit, Et la