La Corde Baudelaire

de pierre Se tenait à la barre et coupait le flot noir ; Mais le calme héros, courbé sur sa rapière, Regardait le sillage et ne daignait rien voir. [Baudelaire, Les Fleurs du mal – Antisthène : penseur grec fondateur du cynisme philosophique – Don Luis : père de Don Juan chez Molière – Rapière : épée à lame fine utilisée pour les duels] [Baudelaire, Les Fleurs du mal – Antisthène : penseur grec fondateur du cynisme philosophique – Don Luis : père de Don Juan chez Molière – Rapière : épée à lame

tourbillons avec les arbres et avec les longues files d'oiseaux qui traversent les airs. Cela me trouble le sang et le cerveau... Qui donc, sur la tête, me donne des coups de barre de fer, comme un marteau frappant l'enclume ? Texte G : « La géante » de Baudelaire Du temps que la Nature en sa verve puissante Concevait chaque jour des enfants monstrueux, J'eusse aimé vivre auprès d'une jeune géante, Comme aux pieds d'une reine un chat voluptueux. J'eusse aimé voir son corps fleurir avec son âme Et grandir

Mozin et s’inscrit pour des leçons de 10 heures à midi : « Il m’a promis de me faire dessiner d’après nature, ce qui me sera encore plus utile que de faire d’après ses croquis ». Première leçon de Caroline chez Mozin, puis bain, attachée avec une corde, et promenade sur le sable puis « sur la petite colline à côté ». Les bains lui font du bien, et elle marche sans fatigue. Achille-Cléophas Flaubert rentre à Rouen pour les élections législatives du lundi suivant. Il votera pour Lizot, procureur du

aucune peur sinon celle du retour sur terre de sa manman défunte. Mais, sitôt la mise en terre de cette marâtre sans baptême qui lui avait grillé l’enfance, Julot avait pris la précaution de ferrer son cercueil sous sept nœuds invincibles de la corde d’un pendu. Fort de cette précaution, il se moqua de la mort, prit Dieu pour un compère de rhum, ne se soucia jamais de sourire au destin. Quand le hasard nous l’envoya, à Texaco, il nous protégea des autres méchants de l’En-ville et devint un Major

L’homme sera toujours une non-personne, un « il » ou « cet homme-là ». Cet homme, cependant, est décrit physiquement, mais, paradoxalement, cette description même empêche le sens de se créer. Il est « sans voix » et « porte une corde autour du cou ». Que signifie cette corde ? Est-ce un homme mort, pendu ? De plus la notation de ses « cheveux roux » et de ses « yeux bleus » n’est pas sans rappeler 22 Nina Bouraoui, Le bal des murènes, Paris, Fayard, 1996. 29 un homme évoqué par la voix de l’enfance

amène-là ici, mon gars ! – Dressez-les à ce coin-ci. – Non, faut d’abord les attacher bout à bout ; elles n’arrivent pas à la moitié de la hauteur nécessaire. – Oh ! cela ira comme cela, ne fait pas le difficile. – Tiens, Bill, attrape-moi cette corde ! – Est-ce que le toit supportera son poids ? – Attention à cette ardoise qui s’est détachée ! – Cela y est, elle dégringole ! Gare là-dessous ! » (grand fracas.) « Qui a fait cela ? – C’est Bill, je pense. – Qui va descendre dans la cheminée ?

souvenir autobiographique), concerne le domaine de la poésie, du théâtre et du genre autobiographique. ? La troisième partie, enfin, rassemble des textes choisis chez un auteur de théâtre (Molière : la maîtrise du dialogue), chez un poète (Charles Baudelaire : un regard sur l’art) et chez un romancier (Emile Zola : le langage du corps). Chaque groupement est divisé en sous-ensembles qui définissent des étapes à l’intérieur de la question qui est étudiée, et permettent une meilleure approche de son évolution

lumineux. Les sens 1 et 3 sont des sens propres par opposition aux sens 2 et 4 qui sont des sens figurés (sens dérivés, plus imagés). • Selon le contexte, l’adjectif polysémique lumineux prend donc l’un ou l’autre sens. Prenons pour exemple ces vers de Baudelaire, extraits d’« Harmonie du soir » (Les Fleurs du mal, 1857) : « Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir, Du passé lumineux recueille tout vestige ! » Dans ce contexte, l’adjectif lumineux a le sens 3 (sens figuré) ; il s’agit du passé illuminé

le style impressionniste et celui de Cézanne. Nature morte à la chocolatière, Pompidou : Puis il suit le néo impressionnisme, c’est Signac qui le convertit { la touche séparée : Luxe calme et volupté, Pompidou : C’est un hommage au poème de Baudelaire qui donne une portée symboliste. On a une touche dominante des couleurs primaires qui reflètent les couleurs de méditerranée. On a une nature morte, sa femme et son fils. Il choisit de peindre des baigneuses en hommage à Cézanne. Il utilise

beauté convenue ou ses productions, mais associée au courant du poème où elle intervient avec fréquence comme matière, fond lumineux, force créatrice, support de démarches inspirées ou pessimistes, grâce. De nouveau, elle agit. Voilà ce qui succède à Baudelaire. De nouveau, nous la palpons, nous respirons ses étrangetés minuscules. L'apercevons-nous en repos que déjà un cataclysme la secoue. Et Rimbaud va du doux traversin Ëherbe où la tête oublieuse des fatigues du corps devient une eau de source, à quelque