La Chartreuse De Parme Fabrice

ferme sur ses étriers d’or fin : où qu’il aille, il ne peut pas tomber. Texte 2 : Stendhal, La Chartreuse de Parme (1839) Un jeune noble milanais, Fabrice del Dongo, rêve de gloire et de liberté. Pendant les Cent Jours, il brûle de rejoindre l'armée de Napoléon. Sa tante Gina del Dongo, âme également généreuse, l'aide à réaliser son dessein. Voilà donc Fabrice à Waterloo ... Nous avouerons que notre héros était fort peu héros en ce moment. Toutefois la peur

de peindre une image objective du réel. Il insiste alors sur l’horreur d’une action ou alors la beauté d’un paysage. Dans La Chartreuse de Parme, Stendhal rompt avec le point de vue omniscient et développe différents points de vue des personnages, chacun ayant sa propre interprétation des évènements. Ces trois grandes oeuvres dont Le Rouge et le Noir, La Chartreuse de Parme et Lucien Leuwen commencent par la jeunesse du héros et finissent avec sa mort. Les péripéties sont alors vues en grande partie

directe. La subjectivité de la situation lui permet de s’identifier aux personnages. De leur côté, Stendhal (texte B) et Dumas (texte C) utilisent la focalisation zéro. Dans la Chartreuse de Parme et Le Comte de Monte-Cristo, le lecteur assiste à la scène à travers les yeux d’un narrateur qui sait tout. Il sait ainsi que Fabrice est enfermé « dans une de ces chambres construites depuis un an » ou, plus intéressant, que Dantès est « un homme simple et sans éducation », ce qui permet par la suite au

les cloches de leurs paroisses résonnaient seules dans le lointain.» LIVRE LA CHARTREUSE DE PARME  STENDHAL (1783/1842) Extrait du livre « Fabrice à Waterloo » «  L’escorte prit le galop ; on traversait une grande pièce de terre labourée, située au-delà du canal, et ce champ était jonché de cadavres. – Les habits rouges ! les habits rouges ! criaient avec joie les hussards de l’escorte. Et d’abord Fabrice ne comprenait pas ; enfin il remarqua qu’en effet presque tous les cadavres étaient

- Alfred de Vigny (1797-1863) est plus pessimiste. Il est hanté par l'idée de la mort et de la solitude comme dans ses poèmes de Moise, de La Mort du Loup, du Mont des oliviers - ou dans le drame de ses héros de romans comme Stella, Cinq Mars, Fabrice des Servitudes et Grandeurs Militaires. - Victor Hugo (1802-1885) le plus grand et le plus durable des romantiques. Il a été poète: Odes et Ballades, dramaturge: Hernani, Les Burgraves, romancier: Notre Dame de Paris, les Misérables. Au début royaliste

l’occasion. La Chartreuse de Parme, Stendhal (1839) : Cette œuvre majeure, qui valut à Stendhal la célébrité, fut publiée en deux volumes en mars 1839, puis refondue en 1841, soit peu avant la mort de Stendhal, à la suite d'un article fameux de Balzac. Le roman s’ouvre avec un Avertissement au statut trouble : le narrateur du roman y explique que l’histoire qu’il conte lui a été relatée par le neveu d’un chanoine (doyen), le chanoine Borda, qui est un personnage du roman. La Chartreuse débute ainsi

peuvent par leur force morale, et hors de toute thématique guerrière (sauf pour Jeanne d'Arc, chez Michelet), accéder à leur tour au rang d'héroïne : courage d'Andromaque, héroïsme d'Antigone, virtu de Clélia Conti et de la Sanseverina (La Chartreuse de Parme). 2. Héros et antihéros Dans tous ces exemples, le héros est forcément positif. Mais comment ne pas voir que, aussi bien représentée qu'elle soit dans la tradition littéraire, cette figure d'exception parée de tous les mérites, non seulement

et de rêver. Par exemple Ulysse héros de «  l’Odyssée » d’Homère, c’est un personnage brave qui affronte les dieux, les tempêtes et les monstres pour pouvoir retrouver sa famille. Un autre exemple apparait dans l’œuvre de Stendhal « La chartreuse de Parme » où Fabrice del Dongo après s’être battu est mis en prison et tombe sous le charme de Clélia Conti, fille du gouverneur. Ce qui lui fit oublié qu’il était en prison et même à en lui donner goût. Ces situations sont poignantes et émotionnelles.

1830 lui permet d’obtenir un poste de consul à Trieste. Sa carrière diplomatique et son amour partagé pour Giulia Rinieri favorisent l’écrivain. Il écrit en 1837 Le Rose et le Vert, et publie les premières de ses Chroniques italiennes et La Chartreuse de Parme en 1839. Lorsqu’il meurt en 1842, il laisse après lui de nombreux inédits, plus ou moins inachevés, des romans comme Lucien Leuwen et Lamiel, une Vie de Napoléon, et des récits autobiographiques, les Souvenirs d’égotisme, son Journal, et la

les guerres, étaient sur des champs de batailles. Ainsi, l'expérience des champs de batailles les a instruits. Cependant si l'on considère Fabrice Del Dongo dans la Chartreuse de Parme qui se retrouve en plein milieu d'une bataille mais qui ne comprend rien du tout, on peut commencer à douter du fait que l'expérience nous instruise. De la même manière que Fabrice, une dinde qui serait nourrie tous les matins à la même heure par le fermier, ne s'inquièterait pas le matin de noël en entendant les pas