La Chapelle-du-Mont-du-Chat

LIVRÉE AUX SERFS .................................... 36 VI. LE GRAND PIN .................................................................41 VII. LE NAIN FROCIN........................................................... 50 VIII. LE SAUT DE LA CHAPELLE .........................................55 IX. LA FORÊT DU MOROIS.................................................. 64 X. L'ERMITE OGRIN..............................................................74 XI. LE GUÉ AVENTUREUX ..................

La Colombe et la Fourmi50 II, 13 L'Astrologue qui se laisse tomber dans un puits51 II, 14 Le Lièvre et les Grenouilles52 II, 15 Le Coq et le Renard53 II, 16 Le Corbeau voulant imiter l'Aigle54 II, 17 Le Paon se plaignant à Junon55 II, 18 La Chatte métamorphosée en femme56 II, 19 Le Lion et l'Ane chassant57 II, 20 Testament expliqué par Esope58 LIVRE III60 III, 1 Le Meunier, son Fils, et l'Ane61 III, 2 Les Membres et l'Estomac63 III, 3 Le Loup devenu Berger64 III, 4 Les Grenouilles

meubles, pendaient un châle troué, un pantalon mangé par –5– la boue, les dernières nippes dont les marchands d’habits ne voulaient pas. Au milieu de la cheminée, entre deux flambeaux de zinc dépareillés, il y avait un paquet de reconnaissances du Mont-de-Piété, d’un rose tendre. C’était la belle chambre de l’hôtel, la chambre du premier, qui donnait sur le boulevard. Cependant, couchés côte à côte sur le même oreiller, les deux enfants dormaient. Claude, qui avait huit ans, ses petites mains rejetées

Honoré de Balzac La maison du Chat-qui-pelote BeQ Honoré de Balzac (1799-1850) Scènes de la vie privée La maison du Chat-qui-pelote La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 412 : version 1.01 2 En 1845, Balzac décida de réunir toute son œuvre sous le titre : La Comédie Humaine, titre qu’il emprunta peut-être à Vigny... En 1845, quatre-vingt-sept ouvrages étaient finis sur quatre-vingt-onze, et Balzac croyait bien achever ce qui restait

s'initier au droit tout en rêvant de lauriers littéraires. Il demeure pourtant un franc-tireur. Il ne se frotte pas aux naturalistes et reste sourd à la muse symboliste; on ne le voit ni chez les Hydropathes ni chez les Zutistes, il ne hante pas Le Chat noir, ne se mêle pas aux intellectuels de La Plume ou deL'Ermitage. En 1889, avec le demi-frère de sa fiancée, le voilà qui broche Le Gant rouge, vaudeville en quatre actes, assez mauvais pour accéder à l'honneur d'un éreintement par Francisque Sarcey

croit-elle MmeDesforges la traite de faon odieuse. Mouret prend la dfense de sa vendeuse. Pour se venger, MmeDesforges promet Bourthemont, auquel Mouret vient dannoncer son renvoi la suite des mauvaises affaires du rayon dont il a la charge, de laider monter un magasin concurrent du Bonheur, grce aux capitaux du baron Hartmann. Mouret discute avec le financier et avec Paul de Vallagnosc auquel il raffirme sa confiance en la vie, malgr les refus de Denise. Les travaux sur la nouvelle faade du Bonheur

des meubles, pendaient un châle troué, un pantalon mangé par la boue, les dernières nippes dont les marchands d’habits ne voulaient pas. Au milieu de la cheminée, entre deux flambeaux de zinc dépareillés, il y avait un paquet de reconnaissances du Mont-dePiété, d’un rose tendre. C’était la belle chambre de l’hôtel, la chambre du premier, qui donnait sur le boulevard. Cependant, couchés côte à côte sur le même oreiller, les deux enfants dormaient. Claude, qui avait huit ans, ses petites mains rejetées

HONORÉ DE BALZAC LA MAISON DU CHAT-QUI-PELOTE DÉDIÉ À MADEMOISELLE MARIE DE MONTHEAU Au milieu de la rue Saint-Denis, presque au coin de la rue du Petit-Lion, existait naguère une de ces maisons précieuses qui donnent aux historiens la facilité de reconstruire par analogie l'ancien Paris. Les murs menaçants de cette bicoque semblaient avoir été bariolés d'hiéroglyphes. Quel autre nom le flâneur pouvait-il donner aux X et aux V que traçaient sur la façade les pièces de bois

Honoré de Balzac LA MAISON DU CHAT-QUI-PELOTE 1829 La Comédie humaine – Études de mœurs. Premier livre, Scènes de la vie privée – Tome I Premier volume de l’édition Furne 1842 DÉDIÉ À MADEMOISELLE MARIE DE MONTHEAU Au milieu de la rue Saint-Denis, presque au coin de la rue du Petit-Lion, existait naguère une de ces maisons précieuses qui donnent aux historiens la facilité de reconstruire par analogie l’ancien Paris. Les murs menaçants de cette bicoque semblaient avoir été bariolés d’hiéroglyphes

soleil rouge. Très souriants toujours, surtout pour les Français, les petits soldats du Japon nous invitent à monter chez eux, pour voir de haut le pays d’alentour. La Grande Muraille, épaisse ici de sept à huit mètres, descend en talus et en herbages sur le versant chinois, mais tombe verticale sur le versant mandchou, flanquée d’énormes bastions carrés. Maintenant donc, nous y sommes montés, et, sous nos pieds, elle déploie sa ligne séculaire qui, d’un côté, plonge dans la mer Jaune, mais de l’autre