L'Oiseau de feu

Questionnaire sur "Arthur Rimbaud, le voleur de feu" de Sarah Cohen-Scali 1) Où (ville-région) Arthur Rimbaud a-t-il passé son enfance et le début de son adolescence ? 2) Quel est le métier de son père ? Quels goûts communs Arthur et son père ont-ils en commun ? 3) Dessinez l'arbre généalogique d'Arthur Rimbaud (père, mère, frère et soeurs) 4) Quel est le surnom qu'Arthur donne à sa mère ? Que lui reproche-t-il ? 5) L'oiseau Baou : est-ce un oiseau "réel" ? Que symbolise-t-il

des sy mboles aussi importants que variés : force, pouvoirs surnaturels,grâce, signe de bon présage ou messager de la mort, etc. Mais l'oiseau est sans aucun doute l'emblème par excellence de la liberté. Une liberté que les poètes ne pouvaient toujours pas atteindre mais dont ils rêvaient. C’est pour cela que cet animal est présent dans la poésie, pour symboliser cette liberté de penser

plus rien, Plus rien que la voix célébrant l'Absente, Plus rien que la voix -ô si languissante!- De l'oiseau qui fut mon Premier Amour, Et qui chante encor comme au premier jour; Et, dans la splendeur triste d'une lune Se levant blafarde et solennelle, une Nuit mélancolique et lourde d'été, Pleine de silence et d'obscurité, Berce sur l'azur qu'un vent doux effleure L'arbre qui frissonne et l'oiseau qui pleure.              Paul Verlaine, Poèmes saturniens,1866 Illustration : Le nuit

lumière l’accompagnait Et lui faisait danser son ombre Pourvu qu’ils me laissent le temps Il sautait à travers les herbes Il a cueilli deux feuilles jaunes Gorgées de sève et de soleil Les canons d’acier bleu crachaient De courtes flammes de feu sec Pourvu qu’ils me laissent le temps Il est arrivé près de l’eau Il y a plongé son visage Il riait de joie il a bu Pourvu qu’ils me laissent le temps Il s’est relevé pour sauter Pourvu qu’ils me laissent le temps Une abeille de cuivre

Aimée du Diable et du Bon Dieu Toi qui avais des bras des rêves Le sang rapide et soleilleux Ma folle ma belle et ma douce Qui avais la beauté du feu La douceur de l’eau dans ta bouche De l’or pour rien dans tes cheveux Qu’as-tu fait de ta bouche rouge Des baisers pour le jour qu’il pleut Ma folle ma belle et ma douce Qui avais la beauté du feu Le temps qui passe passe passe Avec sa corde fait des nœuds Autour de ceux-là qui s’embrassent Sans le voir tourner autour d’eux Il marque leur

nuit tombante L'Occident était blanc, l'Orient était noir ; Comme si quelque bras sorti des ossuaires Dressait un catafalque aux colonnes du soir, Et sur le firmament déployait deux suaires. Et la nuit se fermait ainsi qu'une prison. L'oiseau mêlait sa plainte au frisson de la plante. J'allais. Quand je levai mes yeux vers l'horizon, Le couchant n'était plus qu'une lame sanglante. Cela faisait penser à quelque grand duel D'un monstre contre un dieu, tous deux de même taille ; Et

la tête du cygne sont flous, effacés. Le cygne est dans une posture élégante, féminine. On retrouve donc l'opposition féminin/masculin qui est fréquente dans la peinture de Dali. Le deuxième plan est le plus grand. L'ouverture se situant devant l'oiseau serait l'entrée pour accéder à la montagne, qui pourrait donc symboliser le rêve avec son altitude. Au centre se situe une montagne avec des couleurs grisâtres où descend une vallée qui mène à l’intérieur du cygne. La montagne est ouverte en haut

Qu’un cheval au galop met, toujours en courant,Cent ans à sortir de son ombre ? Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois,Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois,Plus éclatant que les cymbales ?Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l’oiseau merveilleux ?- Ami, dit l’enfant grec, dit l’enfant aux yeux bleus,Je veux de la poudre et des balles. Victor Hugo, Les Orientales 1828 L’EvadéIl a dévalé la collineSes pas faisaient rouler les pierresLà-haut entre les quatre mursLa sirène chantait

communiquer un peu de ma joie. « On demanda un jour à l’Océan pourquoi il était couvert d’une robe bleue qui annonçait le deuil, et pourquoi son eau était agitée comme si le feu la faisait bouillonner. Il répondit que ses vêtements bleus annonçaient la douleur qu’il éprouvait d’être séparé de Dieu et que c’était le feu de son amour qui le faisait bouillonner. » Dans la République des Oiseaux, la Huppe, messager de Salomon, apporta une Invitation au Voyage d’une espèce nouvelle. Plus d’un

aussi Baudelaire dans L'albatros en comparant le poète, incompris et mal intégré dans la société à l'oiseau des mers, maladroit dès l'atterrissage au sol. De plus, l'homme qu'imagine le peintre est un homme qui erre dans le néant, au-dessus de la terre, solitaire. Il est doté d'ailes et semble à la recherche de quelque chose, d'une réponse peut-être, ou du savoir. Poe, dans Le corbeau, qualifie l'oiseau lui ressemblant de « prophète » et lui demande d'aller faire passer un message à un ange, au « Paradis