Kidal

sécurité et de développement des régions nord. Beaucoup de projets dont des constructions de routes, de ponts et d’aménagements hydro-agricoles, sans compter les constructions de maternités, d’écoles et de dispensaires, virent le jour à Gao, Tombouctou, Kidal et Tessalit. Le 21 mars 1996, le gouvernement du Mali représenté par le chef de l’Etat lui-même, Alpha Oumar Konaré, inaugura la Flamme de la paix à Tombouctou, cérémonie au cours de laquelle 3000 ex-combattants brûlèrent leurs armes et adhérèrent

Internationale) qui ont mené une véritable campagne de désinformation visant à légitimer une intervention militaire de la France contre les djihadistes au Nord du Mali. Force est pourtant de constater que le Nord du Mali (notamment la province de Kidal) n’est toujours pas sous le contrôle des autorités maliennes et que des exactions continuent à être perpétrées contre la population. Pour le MP22, c’est à l’armée malienne de défendre le pays et d’assurer le commandement des opérations. Ce qui n’a

1957 comme dispensaire coloniale il a été érigé en hôpital secondaire en 1960, en hôpital régional en 1972 puis en établissement publique hospitalier en 2003. Entièrement rénové en 1996 il est le centre de référence des régions de Gao et de Kidal. L’hôpital est situé au Nord de la route qui mène à l’aéroport dans le 7ème quartier de Gao (sosso koira), il couvre une superficie de 7730km2. On compte vingt deux (22) bâtiments repartis entre les différents services techniques, administratifs

et commercial. Les autres villes principales sont Ségou et Mopti, importants centres de pêche situés sur le cours inférieur du Niger. Le Mali est divisé en huit régions administratives, auxquelles s’ajoute le district de Bamako : Gao, Kayes, Kidal, Koulikoro, Mopti, Ségou, Sikasso et Tombouctou. 3.3 Ethnies, langues et religions 40 p. 100 des Maliens sont des Mandingues, majoritairement des Bambara. Ils vivent principalement dans l’ouest du pays (Bamako). Les Songhaï sont établis dans

ancien leader de la rébellion touareg au Mali dans les années 90. Il s’est, peu à peu, tourné vers la religion avec une pratique de plus en plus fondamentaliste. Agé d’une cinquantaine d’année, il est issu de la tribu des Iforas, dans la région de Kidal. Il s’appuiera sur des éléments d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) pour prendre la ville de Tombouctou. Dès le 3 avril l’un des chefs connus d’AQMI, Mokhtar Belmokhtar (dit le borgne) aurait été aperçu dans la ville. Des rumeurs, démenties, à

Nouvelles pratiques selon l’ISO 9001, Geneviève Krebs, AFNOR, 2004 ; Présentation de l’enquête fonction ressources humaines Cegos, Eédition 2003 ; Etude sur la société civile pour une gouvernance responsable dans les régions de Tombouctou, Gao et Kidal, Rapport final, Koni Expertise, 2005 ; Etude préalable pour la création d’une Ecole de Formation Administrative au Mali, CAMARA F., BIANCARELLI J., FROMENT J.C., TOURE N. 2004 Etude sur les Ressources Humaines du Secteur de la Santé au Mali BERTHE

cadre de vie (eau potable, assainissement…). 7 ANICT, Bilan 2001-2009 14 Répartition des investssements par secteur Région de Kayes Région de Koulikoro Région de Sikasso Région de Segou Région de Mopti Région de Tombouctou Région de Gao Région de Kidal District de Bamako 450 400 350 300 250 200 150 100 50 0 ECONOM ECONOM A TERR EQUIP ENV ASSAIN ENV CADRE VIE ENV GRN SOC CULTURE SOC EDUCAT SOC HYDRAUL SOC SANTE SOC SPORT Source ANICT 15 A ces acquis politiques, sociaux et culturels s’ajoute

montant des ressources s'élevait à 48 7  milliards de francs CFA, celui des emplois à 47 milliards de francs CFA, ce qui induit un résultat positif pour la deuxième année consécutive2. La Banque malienne de solidarité possède quatre agences à Bamako, Kidal, Mopti et Sikasso1. Au service du développement de l’Afrique   Une banque entre finance et solidarité En 2005, avec une confortable majorité (78,82 % des actionnaires), l’ex-ministre rwandais des finances et de la planification économique, M. Donald

troisième depuis 1968 –, puis de la défaite totale de l’armée, avant que les forces rebelles ne se coalisent autour d’une raison djihadiste et ne proclament un État Islamique de l’Azawad sur les trois régions administratives de Tombouctou, Gao et Kidal. Un an après le début de cette crise, qui mettait à bas la République du Mali, la situation se dégrade plus encore et la France décide d’engager une « guerre contre le terrorisme » au Mali et de reconquérir le territoire perdu par l’armée nationale

de l'Alliance démocratique du 23 mai pour le changement (ADC), mouvement des Touareg du nord du Mali, Hama Ag Sid Ahmed, accepte de faire le bilan. Dans l'entretien qu'il nous accorde, il dresse un constat alarmant de la situation dans la région de Kidal où, selon lui, le GSPC a renforcé ses rangs, dont l'effectif est passé en une année de 250 à plus de 800 terroristes. Entretien réalisé par Salima Tlemçani Deux ans et demi après la signature de l'accord d'Alger, mettant fin à la rébellion au nord