Juvénile

création de centres éducatifs fermés en 2003 – la loi Perben 1 de 2002 abaisse de 16 à 13 ans l’âge minimal pour un placement en détention provisoire et en CEF- . Les débats qui ont ponctué cette évolution, en liaison avec la notion de « délinquance juvénile » peuvent aussi être appréhendés par des évocations littéraires (Le coupable de François Coppée en 1896), par le rôle de la presse, et celui du dessin de presse. Outre les sites déjà cités, on se reportera au très riche site « Enfants en justice

Page 1 Centre de Ressources Politique de la Ville en Essonne | 1 L’évolution de la délinquance juvénile en France Laurent MUCCHIELLI, Sociologue, chercheur au CNRS, enseignant à l’UniversitéVersailles Saint-Quentin en Yvelines, directeur du Centre de recherches sociologiquessur le droit et les institutions pénales (CESDIP, www.cesdip.com).Auteur de nombreux travaux sur la sociologie de la délinquance, sur les politiquesde sécurité et de prévention ainsi que sur les émeutes urbaines.Texte communiqué

s’agisse d’un crime, d’un délit ou d’une contravention. Il existe une délinquance juvénile désignée par l'ensemble des comportements interdits par la loi et les règlements, qui sont fait par des jeunes n'ayant pas atteint la majorité légale, soit 18 ans. La délinquance est à la fois un phénomène individuel, de bande et social qui n'a toujours pas reçu de réponses unanimes visant à l'enrayer. La délinquance juvénile est le fait de personnes mineures qui n'appliquent pas ce que la loi et les règlements

La délinquance juvénile Pour de nombreux jeunes d'aujourd'hui, les modèles traditionnels guidant les relations et les transitions entre famille, école et le travail sont remis en cause. Les relations sociales qui assurent un bon déroulement du processus de socialisation s'effondrent; trajectoires de vie sont de plus en plus variée et moins prévisible. La restructuration du marché du travail, l'extension de l'écart de maturité (la période de dépendance des jeunes adultes sur la famille) et, sans

soient de différents degrés de gravité -et donc induisant des sanctions distinctes- il s’agit bien là de trois actes de délinquance. Lorsque ces infractions sont perpétrées par un mineur, on parle alors de délinquance juvénile. Comment tombe-t-on dans la délinquance juvénile ? Il n’y a pas de causes préétablies poussant un mineur vers la délinquance. Mais s’il n’y a aucune fatalité sociale, on reconnaît toutefois certains facteurs déclenchants : -Le trouble de l’adolescence : Les

d'aménagement. La loi Borloo a permis l'établissement d'une liste de quartiers et villes prioritaires. Même si ces mesures sont des outils nécessaires pour l'amélioration du cadre de vie, il n'en reste pas moins une augmentation de la délinquance juvénile sur les vingt dernières années. C'est pour ces raisons que les aménagements du territoire urbain sont également accompagnés de mesures économiques favorisant l'implantation d'entreprises et de commerces. Ces mesures fiscales permettent de créer du

les pays pauvres et en développement. 2 critères utilisés : IDH  entre 0&1 : espérance de vie, scolarisation, PIB et RNB. Alimentation : production suffisante à l’échelle de monde mais mal répartie. Sanitaire : taux de mortalité juvénile important en Afrique et Asie. Scolaire : inégalité Démographique : au nord, croissance démo faible car transition démo fini. Au sud, croissance démo élevée car en cours de transition économique. Les pays du nord sont différemment développés (état

défavorisé et c’est souvent dans ces quartiers que les jeunes appartiennent à des bandes. Des bands se sentent fréquemment mis à l’écart et rejetés. Par conséquence, ils on recours à la criminalité. D’autres causes économiques favorisent la délinquance juvénile comme les difficultés insurmontables d'un jeune lorsqu'il veut trouver un emploi et que toutes les portes lui sont fermées au nez. L'adolescent qui se sent rejeté va rechercher la compagnie de jeunes de son âge, souvent chômeurs comme lui avec qui

supérieur de l’enfant parmi les principes de l’administration de la justice des mineurs énumérés dans le titre préliminaire. Si l’intérêt de l’enfant est un élément qui peut être prise en compte par le juge de la jeunesse en matière de délinquance juvénile, on remarque que le souci de protection de la société est tout de même bien présent et on peut se demander si il ne prime pas parfois sur l’intérêt du mineur. Les placements en centre fédéral fermé, par exemple, sont principalement motivés par

eut lieu devant une juridiction criminelle de droit commun, le ministère public ayant estimé que la gravité des faits justifiait de juger l’intéressé selon les règles applicables aux adultes (alors même qu’il existe des tribunaux pour mineurs – « juvenile court » – en Arkansas, il existe une possibilité de « transfert » des poursuites devant une juridiction de droit commun).      Au nombre des charges retenues par l’accusation figurait le crime de « felony murder ». Ce terme, difficilement traduisible