Joséphine Baker

les pays d’origine de leurs ancêtres a été si fort que la plupart d’entre eux ont fait le voyage retour. A contrario, on a beaucoup d’exemples d’afro-américains parfaitement acclimatés en Europe (je pense notamment à de nombreux artistes : Joséphine Baker, Screaming Jay Hawkins, Chester Himes…). Première marque de cette acculturation : la langue et la religion. Les noirs américains sont anglophones et seulement anglophones (aucune trace des langues indigènes d’Afrique) et ils sont très largement

mensurations » avec un canon de beauté auquel il faut ressembler, des critères esthétiques précis permettent d’élire les premières « miss » : Miss America en 1921, Miss France en 1928. 2) Début du culte du corps -Danse : le fox-trot, le charleston (Joséphine Baker) naissent aux Etats-Unis mais se diffusent rapidement en Europe où ils rencontrent un franc succès, ce sont des danses débridées qui marquent une rupture avec l’époque d’avant guerre. C’est aussi dans les « années folles » qu’apparaît la danse

guerre a permis l’émancipation des femmes (travail, mode de la « garçonne »). On veut désormais oublier en | | |recherchant les plaisirs. Les années 20 sont les « Années folles » (jazz, tango, music-hall avec Joséphine Baker). | |BILAN ECONOMIQUE ET FINANCIER |Les destructions sont très importantes (routes, ponts, villages, chemins de fer, mines inondées, surtout dans les zones| | |de combat). Le matériel est usé par l’effort de

exceptionnelle et sa participation aux CIAM (Congrès Internationaux d’Architecture Moderne) l’amène à côtoyer de nombreux personnalités et artistes (Frank Lloyd Wright, Walter Gropius, Ludwig Mies Van der Rohe, Picasso, Juan Gris, Eileen Gray, Joséphine Baker, Saul Steinberg. Après la guerre, Le Corbusier sera amené à réaliser plusieurs édifices monumentaux à Chandigarh au Pendjab, ainsi qu’à Ahmedabad, en Inde. C) Analyse de l'oeuvre 1-Description de l'image 2-Signification 3-Qualité de

peu naïf et dévoué, image dont joueront d’ailleurs les musiciens de jazz installés en France (comme Sydney Bechet). Il faut dire aussi que le tirailleur de Banania a bénéficié de la mode nègre des années folles : art nègre, jazz et, bien sûr, Joséphine Baker et sa ceinture de bananes, que rappelle l’affiche Banania de 1957. Puis le noir s’éclipse un instant, décolonisation oblige, pour faire place à un éphémère soleil-enfant. Il ne tarde pas à revenir avec des traits changés: la chéchia rouge et bleue

| * Régulation * Dépendance | Chaque groupe est encré par un certain nombre de marqueurs générationnels. | Les grands ainés | Les paisibles | Les libérés | Les masters | Danse | charleston | Tango | Rock | Twist | Chanteur | Joséphine Baker | Luis Mariano | Charles Trenet | Les Beatles | Film | Sous les toits de Paris | Les enfants du Paradis | Gilda | West Side Story | Actrice | Marlène Dietrich | Greta Garbo | Marylin Monroe | Brigitte Bardot | Écrivain | Les classiques |

danser nue, à perdre son statut de femme de lettres respectée, d’hôtesse parisienne. Il faudra néanmoins attendre encore 25 ans pour que les mœurs soient assez détendues pour accepter la nudité. C’est en effet dans les années folles qu’apparaît Joséphine Baker, qui danse seulement vêtue d’une ceinture de bananes, les Danseuses de Casino, ou Kiki de Montparnasse qui se fait photographier entièrement nue... D) Un milieu libéral Dans les années 1890 Colette aime passer ses soirées au café Vachette

Dossier  p.232‐233 : « L’Exposition coloniale de Vincennes »  A. L' APOGÉE DE LA BONNE CONSCIENCE COLONIALE 1. La « plus grande France » Diapo 07/12  Carte  Diapo 07/13  Vidéo : la propagande  coloniale de la IIIème  République  Diapo 07/14  Joséphine Baker,  Banania  Dans  les  années  1930,  l'Empire  français  connaît  son  extension  maximale7.  Aux  anciennes colonies8 se sont ajoutées à partir du XIXème siècle de vastes possessions  africaines9,  la  péninsule  indochinoise  et  des  territoires 

chorégraphique; et l’étudiante en littérature africaine, sensible aux clichés véhiculés par l’imaginaire colonial selon lequel le Noir est associé et réduit à sa biologie n’ont pas serré les dents en entendant «Les Noirs ont le rythme dans le sang»… De Joséphine Baker à Michael Jackson, le stéréotype de l’Africain sachant danser avant de marcher n’a cessé de circuler. Selon le stéréotype, l’Africain danse: partout, tout le temps, naturellement. Nul n’est besoin de se former en danse, de s’entraîner, de répéter

parents, tel a été le mobile qui nous incité à adjoindre à notre publicité la propagande par le jouet » (André Citroën). On se souvient également de la publicité radiophonique au profit du Café des Gourmets sur l’air de « J’ai deux amours », de Joséphine Baker en 1936. Les travailleurs (nouveaux touristes) ont été également une cible importante au cours de cette période avec l’apparition des congés payés (affiche de Roger de Valério en 1938, intitulée « Air France, Paris Londres 75 minutes »). L’exposition