Jonas Mekas

s'enclenche et les lumières des bureaux s'allument et s'éteignent à différents étages pendant les six heures et demie qui suivent. Puis l'éclairage extérieur s'éteint et le reste du film est pratiquement noir. On aperçoit parfois Andy Warhol et Jonas Mekas, qui opérait la caméra, par réflexion sur les vitres du bureau1. Tourné en 24 images par seconde, le film a été ralenti par Warhol pour être projeté en 16 images par seconde. 6 heures et 36 minutes de film furent tournées et la projection ainsi

essentiellement les jeunes et les scénaristes, tels que les frères Maylses et Frederick Wiseman avec sa « reality fiction » écrivent désormais volontiers pour cette tranche d’âge. Un courant anti-hollywoodien se met en place avec les films alternatifs dont Jonas Mekas est le précurseur (The Brig, 1964), traitant par exemple des sujets homosexuels. S’y ajoutent le cinéma-poésie (Stan Brakhage, Mothlight, 1963), ainsi que le cinéma-phénoménologie dont Andy Warhol, célèbre artiste du Pop Art, en est le cinéaste

l’univers des autres, qu’elle ramène toujours au sien (ou, dans une moindre mesure, à Claude Sautet). évidemment, Cavalier n’est pas le seul à travailler dans cette tradition cinématographique du journal intime. Celle-ci est également incarnée par Jonas Mekas, Johan Van der Keuken ou Joseph Morder dont Cavalier se dit proche. Son travail est également précurseur de celui des réalisateurs du Dogme95. Peut-être d’ailleurs s’en sont-ils 2 inspirés pour élaborer leur manifeste ?! Enfin, dans une approche

célèbre citation « sucer toute la moelle secrète de la vie » et notamment la scène où il est annoncé que le secret de la vie est de saisir le jour (carpediem)150. Dans Walden. Diaries, Notes, and Sketches (1969) le réalisateur d'origine lituanienne Jonas Mekas élabore un journal sous forme filmographique, de 43 minutes151. ------------------------------------------------- Critiques[modifier] De son vivant, Thoreau est considéré comme un arriéré et un original152. Mais la principale critique vient d'un

dimension documentaire mais le film ne l’est pas car le sujet reste la rue mouffetard. La posture est documentaire mais la tenue ne l’est pas. Elle ne nous parle pas d’elle-même. Mais l’ensemble du film est teinté du fait qu’elle est enceinte. * Jonas Mekas dans les 60s est un des grands-maîtres du cinéma underground. David Holzman ou l’invention du journal filmé Extrait de : David Holzman’s Diary, de Jim Mc Bride, de 1967. Dans la 1e séquence, il filme le dispositif dans le miroir. Séquence réflexive

coffee-houses (at the Bizarre, the Cedar Tavern...). The underground cinema also takes an important place in the art emancipation. As a new manner to look, and above all to work, the underground cinema, has grown up since 1955 under the impulsion of Jonas Mekas, who gets three independent director together, in the perspective of getting independence from Hollywood's diktats, such as Puritan censorship. Some films produced by them, are still masterpieces of contemporary cinema, like Shadows by John Cassavetes

04 46 Site de l’Université : http://www.univ-paris8.fr Accès : Métro ligne 13: terminus Saint-Denis Université, ou depuis la gare RER de Saint-Denis, bus 255. ou Autoroute A1: 2e sortie Saint-Denis. Couverture: d’après To New York with Love (Jonas Mekas, 2007) 34 

19 sur 30 23/05/2010 19:43 JOHN CAGE http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-cage/ENS-ca... transe. Introduit par La Monte Young chez Yoko Ono, George Maciunas y rencontre George Brecht, Dick Higgins, Allan Kaprow, Jonas Mekas, ouvrant peu après la galerie AG sur Madison Avenue à New York où il projette des films sur les travaux de John Cage, Yoko Ono, Henry Flynt, Dick Higgins… En 1961, Maciunas écrit le Manifeste Fluxus qu’il conçoit comme un outil destiné à tuer l'art

régulièrement dans les années 50 au cours desquelles quelques productions indépendantes voient le jour (elles partagent la même vitalité artistique, un faible coût, une grande rapidité de tournage) et s'est finalement incarné en la personne de Jonas Mekas. Celui-ci s'emploie surtout à rassembler toutes ces créations et à fédérer leurs auteurs au sein d'un même projet : l'établissement d'un autre cinéma. Il crée une revue spécialisée en 1955, « Film Culture », qui évoque les œuvres qui s'imposent

et un usage critique. Usage le plus répandu, ce dernier consiste « à s’emparer des images de l’industrie ou des images privées pour se livrer à un détournement voire à une destruction souvent violents du sens. Dès 1969, le cinéaste expérimental Jonas Mekas annonçait la généralisation de ce procédé : “Je gage que l’entière production hollywoodienne des quatre-vingt dernières années pourra devenir un simple matériau pour de futurs cinéastes3.” » « En s’appropriant le film pour en exposer les tracés