Jean Tardieu La Comédie Du Langage

et représentation Texte A - Molière, George Dandin, 1668. Pierre Augustin Caron de Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, 17g4. ïexte B - Texte C - Alfred de l\russet, On ne badne pas avec I'amour, 1834. Texte D - Jean Tardieu, La Comédie du langage, 1987. Texte A George Dandin, riche paysan qui a épousé Ia noble Angélique, paraît seul sur scène. Acte t. Scène George Dandin. I 10 Ah Iqu'une femme demoisellel est une étrange affaire !et que mon mariage est une leçon

représentation Sujet : Amérique du nord- juin 2003- Séries ES, S Corpus : A — Jean Tardieu, Finissez vos phrases, La Comédie du langage, 1951. B — Samuel Beckett, En attendant Godot, 1952. C — Eugène Ionesco, Rhinocéros, 1959. Annexe : Eugène Ionesco, «Discours sur l'avant-garde » dans Notes et Contre-Notes, 1966. Texte A : Jean Tardieu, Finissez vos phrases, La Comédie du langage, 1951. Il s'agit du début de la pièce. Personnages MONSIEUR A, quelconque. Ni vieux, ni

renouvellement des formes théâtrales et un partisan du théâtre classique dialoguent à l'issu d'une représentation. Ils débattent leur conception respective. DE THEATRE EN THEATRE ACTE I, scène 1 En sortant du théâtre de la représentation de Britannicus de Jean Racine, Kevin, un jeune étudiant en médecine, entend un jeune médecin de l'hôpital ou il travail nommé Derreck et ses amis discutent de cette représentation et de leur différente conception du théâtre. La sorti du théâtre donne sur une petite rue

théâtre. Nous avons la scène d’exposition de George Dandin (1668) comédie de Molière, classique du XVll siècle, ensuite l’acte V, scene3 du Mariage de Figaro (1784) de Beaumarchais, avec le monologue du personnage principal, puis l’acte l, scene3 de  On ne badine pas avec l’amour  (1834) de Musset et pour finir le monologue du Dubois-Dupont dans « Il y avait foule au manoir », texte compris dans La comédie du langage (1987) de Jean Tardieu. Apres la lecture de ces textes on peut répondre aux questions

même dramaturge mais datant cette fois-ci de 1871, et enfin le début de « un mot pour l'autre » dans La Comédie du langage de Jean Tardieu écrit en 1951, nous allons essayer de voir comment ces trois textes exploitent les possibilités comiques du théâtre. Pour cela nous étudierons tous les aspects qui représente le comique au théâtre, c'est-à-dire le comique de situation, le comique de langage et le comique de gestes. Dans deux des trois textes du Corpus, le comique de situation est présent :

un spectateur ou un lecteur habitué à une conception plus traditionnelle du théâtre ? (action,personnages, situation, langage...). Nous verrons les convergences et les différences que sous entendent les documents du corpus. On peut voir dans ses trois textes certaines différences etcertaines convergences. Le premier texte, extrait de « La comédie du langage » de Jean Tardieu en 1951, est un dialogue entre deux personnages. Le deuxième texte, extrait de « Enattendant Godot » de Samuel Beckett

d’une véritable maïeutique qui amène la maréchale (et le lecteur avec elle) à évoluer dans ses convictions et à écouter Diderot. L’argumentation se fait plaidoyer pro domo puisque l’auteur prend la parole et la conservera in fine. Le texte de Jean Tardieu est plus difficile à aborder dans la cadre de l’argumentation : il s’agit avant tout d’un texte narratif (emploi du passé simple) qui met en situation un enfant ,doué d’une imagination fertile et peu armé, de part sa jeunesse, pour séparer le

manteau noir de Don Salluste de Hugo et à la livrée qui trahit en Ruy Blas le valet). La commedia dell'arte abondait en codes simples qui permettaient au spectateur de se repérer et de comprendre les enjeux de l'intrigue. Ainsi, dans La Comédie du langage, de Jean Tardieu, une branche d'arbre en fleur donne l'illusion d'un « beau soir de printemps ». Les épées ne tuent pas, le sang n'est que de la peinture rouge et le poison ne tue pas vraiment Hernani, Doña Sol et le vieux Ruy Gomes… Comble de l'illusion :

noir de Don Salluste de Hugo et à la livrée qui trahit en Ruy Blas le valet). La commedia dell'arte abondait en codes simples qui permettaient au spectateur de se repérer et de comprendre les enjeux de l'intrigue. Ainsi, dans La Comédie du langage, de Jean Tardieu, une branche d'arbre en fleur donne l'illusion d'un « beau soir de printemps ». Les épées ne tuent pas, le sang n'est que de la peinture rouge et le poison ne tue pas vraiment Hernani, Doña Sol et le vieux Ruy Gomes… Comble de l'illusion

aspect cocasse. Les mises en scènes mettent en valeurs les accessoires, les sons et les lumières. De plus, le personnage est un anti-héros, il n'a ni passé, ni réelle identité, insignifiant. La parole est son seul moyen d'exister, l'absurde remet le langage en question. Contrairement aux genres précédents, le théâtre de l'absurde n'a plus pour but de plaire, mais de choquer (_Le Discours, _Ubu Roi). Les grands auteurs de l'absurde Les grands dramaturges du XXe siècle sont : Samuel