Jean-Paul Bachy

lui-même, et en cela consiste sa liberté. Entendue négativement, elle signifie qu’il n’est pas soumis au joug de la nature, ou d’un autre, positivement, qu’il fait son propre destin, il est sa propre œuvre. Nous ne sommes pas loin de la pensée de Jean-Paul Sartre qui définira bien plus tard l’homme comme la somme de ses actes. Un être soumis à la loi d’un autre, que cet autre soit un homme un Dieu ou la nature, est dans un état qualifié d’hétéronomie et qui s’oppose à l’autonomie. Un être libre

Introduction Un "sujet" tel que chacun d'entre nous est capable de se désigner lui-même, et donc de se prendre lui-même, paradoxalement, comme objet d’étude. “La connaissance de soi”, suppose donc qu'on s'examine, pour tenter de ressaisir le sens, ou la valeur, de son existence : la conscience, par le décalage qu’elle instaure entre moi et moi-même, semble pouvoir être à la fois conscience jugeante et conscience jugée. Comme si le “je” qui agit, qui pense et qui parle, pouvait examiner

dépeints sous les traits de Bartholoméus I et Bartholoméus II. Le troisième Bartholoméus est une caricature de Jean-Jacques Gautier, chroniqueur au Figaro, qui n’avait rien avoir avec le mouvement Brechtien mais dont les critiques cinglantes et sans appel irritaient Ioneso au plus haut point, sans oublier qu’au lendemain de la première représentation de La Cantatrice Chauve, ce même Jean-Jacques Gautier écrira dans Le Figaro « Je ne crois pas que M. Ionesco ait quelque chose à dire. Je crois que M

Question Le présent corpus est constitué de quatre extraits de scènes théâtrales dans lesquels s'affrontent des personnages. L'enjeu du conflit varie en nature et en intensité. Dans le texte 1 extrait de L'Île des esclaves de Marivaux, cet enjeu est social : Iphicrate, naufragé avec son esclave Arlequin dans une île où les rapports de pouvoir sont inversés, tente par tous les moyens – supplication, douceur, menace – de conserver son ascendant. Cependant, Arlequin endosse progressivement son nouveau

différentes face à la peste. Il s’agit pour Camus d’étudier le rôle de l’homme face au mal, à la souffrance, à l’absurde. Au-delà de la fiction que symbolise la peste ? Notion : • Définir le mouvement littéraire de l’Existentialisme dont Jean Paul Sartre est le fondateur • Et Le mouvement littéraire de l’absurde dont l’œuvre de Camus, est représentative , notamment l’Etranger.

Autrui : « Autrui c’est l’autre, c'est-à-dire le moi qui n’est pas moi » Sartre. Il faut réserver ce terme aux être humains. L’autre, c’est l’être humain que je ne suis pas, et il est autrui dans la mesure où je ne suis pas lui. Par définition, autrui se distingue de moi : c’est ce que l’on appelle l’altérité→ caractère qui fait qu’il n’est pas comme moi. Lorsque l’altérité est très forte, elle peut devenir étrangeté : différence par la couleur de peau, physique, mœurs, coutûmes, langue, vêtements…

à ce que pensent beaucoup de gens, l’Eglise affirme que l’homme, guidé par la lumière naturelle de la raison, peut arriver à une certaine connaissance des vérités ultimes de l’existence. Ainsi, dans sa dernière Encyclique Fides et Ratio, la Pape Jean-Paul II exhortait les philosophes à ne pas succomber au pessimisme ambiant : « C’est Dieu qui a mis au cœur de l’homme le désir de connaître la vérité et, au terme, de Le connaître lui-même afin que, Le connaissant et L’aimant, il puisse atteindre la

Sujet : La liberté, réalité ou illusion ? La liberté est la faculté d’agir selon sa volonté en fonction des moyens dont on dispose sans être entravé par le pouvoir d’autrui. Peut –on se fier au sentiment de liberté (réalité) ou n’est-ce pas plutôt qu’une illusion (une perception déformée de la réalité) ? L’être humain est-il libre ? On pense que là où il y a choix, il y a liberté. En choisissant, l’homme devient responsable des conséquences de son choix ; il assume parce que son choix a

révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence, et « alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir »1. Sa critique du totalitarisme soviétique lui vaut les anathèmes des communistes et conduit à la brouille avec Jean-Paul Sartre. Il reçoit le Prix Nobel de littérature en 1957, sa réputation et son influence restent grandes dans le monde. Camus est d'abord témoin de son temps, intransigeant, refusant toute compromission. Il est ainsi amené à s'opposer à Sartre et

le site comme l'un des plus grands auteurs de la Grèce antique, lors de l'age d'or de la tragédie grecque. De nombreuses oeuvres furent reprises par la suite par d'autres grands auteurs comme Racine ou Corneille (XVIIe siècle) ou plus tard par Jean-Paul Sartre (XXe siècle).