Jean Marais

structure tout particulièrement l'oeuvre. Quel est donc le rapport maître-élève dans le roman et le film de cette oeuvre ? Tout d'abord analysons le rapport entre Monsieur de Sainte Colombe et ses filles, puis Madeleine et Marin Marais, et enfin Sainte Colombe et Marin Marais. I- Monsieur de Sainte Colombe et ses filles a) Le professeur particulier : Tout d'abord, la première relation de maître à élève est sans conteste la venue du professeur de Madeleine et de Toinette lorsqu'elles étaient

mère quant à elle, savait parler et rire. » C’est un souffrant silencieux qui avoue sa douleur de ne pas savoir exprimer à sa femme au même chapitre XV : « la parole ne peut jamais dire ce dont je veux parler et je ne sais comment dire. » Marin Marais, lui, a connu aussi une perte majeure, la mue de la voix. Le drame de la mue est rendu de façon saisissante dans le chapitre VIII par l’idée d’une sorte de retour à l’état sauvage associé à la transformation du corps par la sexualité pubère : «Il

1991. L’auteur y décrit de nombreux paysages. Certains sont mêmes opposés. Il y a, en effet un duel tout au long de l’œuvre : la cabane du protagoniste Sainte Colombe et la cour du Roi. Mais au delà des lieux, le duel se fait également entre Marin Marais et le maitre de viole. Ainsi, sont opposés ces deux critères que sont l’enfermement et l’expansivité. Comment Pascal Quignard amène son lecteur ou son spectateur, pour le cas de l’œuvre cinématographique, à reconnaître ces dualités et comment les

aiguës que leur a enlevé la mue pubertaire. En trame de fond, on trouve notamment Marin Marais et des références à Tous les matins du monde dans la première partie du livre. Mais aussi des exemples troublants par leurs vraisemblances sur certains grands compositeurs qui ont marqués l’histoire de la musique française comme européenne tels que Mozart ou encore l’ami et maître de composition de Marin Marais à savoir Lully. Ces deux œuvres font aussi référence au « Jadis ». Œuvres étudiées : -

A plusieurs passages du film on ressent cette impression que Toinette prend les dessus et s'affirme en tant que femme "forte" tandis que sa soeur s'écrase, par peur surtout. On retrouve cette sensation lorsque Monsieur SC casse la viole de Marin Marais et que Madeleine se retrouve terrifiée alors que Toinette elle "tirait par le pourpoint son père en prononçant son nom". En analysant l'action des eux filles dans le récit on se rend compte que les deux filles présentent beaucoup

tannerie est aussi un endroit ayant une très grande importance pour le personnage principal. Lorsqu’il cesse de vivre avec Mme Gaillard, il est embauché à la tannerie et y passera plusieurs années et ce dans une condition de vie misérable. La rue des Marais est également un endroit très significatif, car c’est la qu’il y trouve une odeur qu’il n’avait jamais senti et celle-ci sur une femme qu’il tua par la suite. Peu après, il travaille dans la parfumerie de Baldini et y développe sa passion pour les

personnage, qui est au centre, a choisi l’ombre et l’enfermement (cf. chapitre 3A). Comme celle de son père, la vie de Madeleine, après le départ de Marin Marais, se consume dans la nuit et dans l’ennui. Les derniers chapitres sont empreints d’une atmosphère nocturne, d’une grande mélancolie. Du côté de la lumière : Mme de Sainte Colombe, Marin Marais et Toinette Les scènes lumineuses du roman comme du film et l’idée de lumière sont liées aux moments heureux de l’oeuvre, à la brillance du monde extérieur

Psyché (1671) Pulchérie (1672) Suréna (1674) II- La pièce : L'illusion comique 1) Présentation L’Illusion comique est une pièce de théâtre en cinq actes écrite par Pierre Corneille en 1635, représentée pour la première fois au théâtre du Marais en 1636 et publiée en 1639. L'illusion comique est une pièce qui s'inspire manifestement des traditions de la tragi-comédie, avec son "suspense" et ses péripéties multiples, où le dénouement heureux se fait comme par miracle, de façon surprenante

Marin Marais lui-même quand il prend la parole en parlant de lui à la troisième personne : « Marin Marais fait sa leçon ». Ce générique, est construit à partir de Marin Marais qui est le narrateur, et permet de comprendre à priori le dénouement alors que dans le livre, l’histoire en commençant par la mort de Mme de Ste Colombe dévoile que cette mort est capitale dans l’histoire, faisant dans le livre un lien entre le monde des morts et des vivants . Comme on vient de le souligner, Marin Marais prend

ne trouve pas son salut dans la musique car elle s'est dépossédée de son art au profit de Marin Marais; elle n'a rien gardé pour elle. Elle s'est faite passeuse de son âme. Chez elle la musique est toujours médiation. Dans un premier temps, c'est par son père qu'elle apprend la musique, une musique qui n'est pas la sienne mais celle de son père. Ensuite c'est elle qui transmet ce savoir à Marin Marais. Elle n'a pas atteint de liberté ni d'autonomie dans le monde musical. Madeleine meurt de ne pas